Olivier Dansou, Architecte: «En Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux»

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier, au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin, la 60ème session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). Présent à la rencontre et notamment à la cérémonie d’ouverture, Olivier Dansou a bien voulu partager avec nous, l’importance de cette assise. Il en a profité pour inviter les autorités à divers niveaux, les populations à accompagner l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin pour construire des villes sûres, car déplore t-il, « en Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux ». Lisez plutôt !..

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier, au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin, la 60ème session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). Présent à la rencontre et notamment à la cérémonie d’ouverture, Olivier Dansou a bien voulu partager avec nous, l’importance de cette assise. Il en a profité pour inviter les autorités à divers niveaux, les populations à accompagner  l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin pour construire des villes sûres, car déplore t-il, «  en Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux ». Lisez plutôt !

Kpakpato Medias: L’Union des architectes d’Afrique (AUA) et l’Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin organisent du 17 au 21 juillet 2019, la 60è session du Conseil de l’AUA. Quelle importance revêt cette activité ?

Olivier Dansou: Chez nous en Afrique, certaines villes et quartiers de ville sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux. Il y a assez de désordres. Les gens construisent comme ils veulent. Les gens construisent sans autorisation, sans tenir compte des exigences réglementaires qu’il faut observer pour la sécurité des personnes et des biens. Il est donc nécessaire qu‘on réfléchisse beaucoup, que l’Etat, l’administration locale et les professionnels du cadre bâti s’entendent sur les démarches à adopter pour avoir des villes sûres, sereines, dans lesquelles chaque personne pourra se sentir à l’aise.

Le thème de cette première journée de travail s’intitule, «Construire la résilience des villes africaines, quels enjeux pour la planification de la gestion urbaine ». Pourquoi le choix de ce thème ?

Vous savez, il y a assez de villes en Afrique exposées à une mauvaise planification. On a assez de terres agricoles. Il est alors nécessaire pour l’expansion des villes, pour le développement des villes qu’on réfléchisse à comment les organiser afin que le transport public, l’habitation, les équipements de proximité et autres soient bien organisés afin d’éviter les désordres.

A titre d’exemple, quelle est la problématique qui se pose dans la ville de Cotonou?

La ville de Cotonou est au niveau de certains quartiers exposée à des problèmes environnementaux et d’urbanisme. Il y a un peu de désordre. Il y a des problèmes de pollution atmosphérique permanente à Xwlacodji. La cimenterie dérange beaucoup. Ce n’est pas bien. Normalement, si c’est bien planifié, bien réglementer, cette cimenterie doit être normalement déplacée. Par exemple, cette portion de la ville doit être réorganisée pour que les gens se sentent beaucoup plus en sécurité. Il y a l’avancée de la mer de l’autre côté à Akpakpa. Il y a des problèmes d’inondation qui découlent d’une mauvaise occupation de l’espace ou d’un défaut d’assainissement. Il y a donc beaucoup de solutions à rechercher aux problèmes qui se posent dans certains quartiers de la ville de Cotonou pour améliorer le cadre de vie de nos concitoyens. Les gouvernants, les populations attendent de vous des propositions dans ce sens. Peuvent- ils compter sur vous ? Absolument ! Mais c’est un travail collectif. Chacun doit jouer sa partition. C’est quand les autorités à divers niveaux et les habitants de nos villes vont se sentir impliqués et responsables que nous pouvons relever assez de défis.

Un mot pour conclure.

Je vous remercie pour l’occasion que vous me donnez de m’exprimer. Nous allons prier pour que les autorités à divers niveaux comprennent et acceptent d’accompagner l’Ordre des Architectes et Urbanistes afin qu’ensemble nous puissions construire nos villes.Fin de la discussionÉcrivez un message…