Pour cet Enseignant à l’Uac, « la paresse de l’ensemble des Béninois provoquera la famine dans le pays » avec la guerre en Ukraine

Les Béninois sont ils devenus paresseux ? Oui, répond Thierry Alavo. Et pour l’enseignant chercheur à l’Université d’Abomey –Calavi (Uac), cette « paresse » risque de plonger le pays dans la « famine » avec cette guerre en Ukraine.

Les Béninois sont ils devenus paresseux ? Oui, répond Thierry Alavo. Et pour l’enseignant chercheur à l’Université d’Abomey –Calavi (Uac), cette « paresse » risque de plonger le pays dans la « famine » avec cette guerre en Ukraine.

Avec la guerre en Ukraine, Thierry Alavo craint le pire pour le Bénin. L’enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi prédit une « famine » généralisée dans le pays avec des  Béninois, notamment des jeunes, de plus en plus habitués à la « paresse ».

« La guerre en Ukraine a provoqué une augmentation exagérée des prix, mais c’est la paresse de l’ensemble des Béninois qui provoquera la famine dans le pays », prévient le Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme.

Sur la base de son vécu personnel,  l’Universitaire et Agronome confie que les jeunes étudiants sont de plus en paresseux, refusant le travail de la terre,

« A l’Université, en essayant de motiver les jeunes à plus d’efforts, je me rends compte qu’on est traité de vampire par ces jeunes qui sont majoritairement très paresseux, roublards et malhonnêtes. Et beaucoup considèrent les travaux champêtres comme dénigrants; et pourtant, cela procure bien-être mental et dignité », raconte t-il.

Thierry Alavo parle de « kakistocratie »

Pour Thierry Alavo, « la kakistocratie » en est pour beaucoup avec la nomination « à des postes élevés, des roublards et autres individus uniquement pour leurs noms de famille et / ou village ».

L’Universitaire soutient qu’en nommant des gens ainsi, on montre clairement aux « jeunes qu’on n’a pas besoin de fournir d’efforts pour gagner sa vie ».

Tout en invitant l’Etat à « aider les producteurs de cultures vivrières à accroître leurs rendements en s’attaquant aux ravageurs, de façon professionnelle », Thierry Alavo recommande de «  travailler notre mentalité » pour se mettre à l’abri de la famine.

Manassé AGBOSSAGA