L’ancien secrétaire d’État George Shultz s’éteint à l’âge de 100 ans

L’ancien secrétaire d’État américain George P. Shultz s’est éteint samedi à l’âge de 100 ans.© Fournis par La Presse Canadienne

M. Shultz a été pendant six ans le secrétaire d’État pendant la présidence de Ronald Regan dans les années 1980.

Il a passé la majeure partie de son mandat à tenter d’améliorer les relations entre les États-Unis et l’Union soviétique tout en forgeant une voie vers la paix au Moyen-Orient.

M. Shultz est mort à son domicile, sur le campus de l’Université de Stanford, selon la Hoover Institution, un groupe de réflexion où il était un membre distingué.

L’homme d’État a occupé des postes importants au sein de deux administrations républicaines. Il a été secrétaire au Travail et secrétaire du Trésor pendant la présidence de Richard Nixon avant d’être appelé au secrétariat d’État par Ronald Reagan en 1982 pour succéder à Alexander Haig. 

M. Shultz a négocié le tout premier traité visant à réduire la taille des arsenaux nucléaires de l’Union soviétique. L’accord de 1987 était une tentative historique d’inverser la course aux armements nucléaires.

La Presse Canadienne

USA: Biden signe trois nouveaux décrets sur l’immigration

USA: BIDEN SIGNE TROIS NOUVEAUX DÉCRETS SUR L'IMMIGRATION© Reuters/POOL New USA: BIDEN SIGNE TROIS NOUVEAUX DÉCRETS SUR L’IMMIGRATION

– Le président américain Joe Biden a ordonné mardi un examen des procédures de demande d’asile à la frontière sud des Etats-Unis et du système d’immigration alors qu’il cherche à défaire certaines des mesures strictes instaurées par son prédécesseur à la Maison blanche Donald Trump.

Joe Biden a aussi mis sur pied un groupe de travail destiné à réunir les familles de migrants qui ont été séparées à la frontière avec le Mexique dans le cadre de la politique de « tolérance zéro » adoptée par Donald Trump en 2018.

« Nous allons travailler pour défaire la honte morale et nationale de la précédente administration qui a littéralement retiré des enfants des bras de leurs familles », a déclaré le président américain au moment de signer à la Maison blanche trois décrets sur l’immigration.

Ces décrets ordonnent un éventail d’examens et de rapports sur la politique d’immigration qui pourraient entraîner des changements en la matière dans les semaines et les mois à venir. Ils n’apportent toutefois pas de soulagement immédiat pour les migrants visés par les réglementations de l’administration républicaine de Donald Trump.

Des activistes ont exhorté la nouvelle administration démocrate à agir rapidement pour modifier la politique de Donald Trump sur l’immigration, mais les conseillers de Joe Biden ont dit avoir besoin de temps pour démêler l’ensemble des restrictions et mettre en place des systèmes plus accueillants.

« Cela ne va pas se produire en une nuit », a déclaré dans la journée la porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki.

L’approche prudente reflète l’équilibre que Joe Biden cherche à trouver dans sa volonté de supprimer des mesures strictes de Donald Trump tout en empêchant une flambée de l’immigration illégale.

par Ted Hesson et Steve Holland/REUTERS

Les présidents américain et mexicain se sont entretenus par téléphone

LES PRÉSIDENTS AMÉRICAIN ET MEXICAIN SE SONT ENTRETENUS PAR TÉLÉPHONE© Reuters/MEXICO’S PRESIDENCY LES PRÉSIDENTS AMÉRICAIN ET MEXICAIN SE SONT ENTRETENUS PAR TÉLÉPHONE

MEXICO (Reuters) – Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a déclaré vendredi s’être entretenu de la pandémie de COVID-19, de la coopération entre le Mexique et les Etats-Unis et de la politique migratoire entre les deux pays avec son homologue américain, Joe Biden.

« Tout porte à croire que nos relations avec les Etats-Unis seront bonnes et profiteront à nos peuples et à nos nations », a ajouté Andres Manuel Lopez Obrador.

Le Mexique jouera un rôle important dans la politique migratoire que Joe Biden souhaite mettre en place.

Les deux pays sont convenus de travailler ensemble et notamment de coopérer dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, était-il dit dans un communiqué du ministère mexicain des affaires étrangères.

Le gouvernement mexicain a annoncé avoir entamé des discussions avec Washington sur un ordre, signé par Joe Biden, imposant des conditions sanitaires aux personnes entrant sur le territoire américain.

REUTERS

Unité, vérité, démocratie: les principaux points du discours d’investiture de Biden

Joe Biden s’est adressé aux Américains mercredi en lançant dans son discours d’investiture un message d’espoir et un appel à l’unité, tout en évoquant les immenses défis qui attendent le pays: pandémie, changement climatique, inégalités croissantes ou racisme systémique. Voici les principaux points du discours du 46e président américain, prononcé durant un peu plus de 20 minutes sous le soleil, depuis les marches du Capitole. Joe Biden lors de son discours d'investiture à Washington le 20 janvier 2021© Patrick Semansky Joe Biden lors de son discours d’investiture à Washington le 20 janvier 2021

– Unité –

Le thème central du discours de Joe Biden était sans nulle doute l’unité de la nation. « Je sais que parler d’unité peut sembler comme un rêve ridicule aux yeux de certains », a-t-il dit, au terme du mandat de son prédécesseur, accusé d’avoir particulièrement divisé les Américains.

« Aujourd’hui, en ce jour de janvier, toute mon âme est investie dans cette tâche, rassembler l’Amérique, unir notre peuple, unir notre nation », a déclaré le démocrate.

« Car sans unité, il n’y a pas de paix, seulement du ressentiment et de la colère (…). Il s’agit d’un moment historique de crise et de défis, et l’unité est le chemin à suivre ».

« Je serai le président de tous les Américains. Tous les Américains », a-t-il assuré. « Et je vous promets que je me battrai autant pour ceux qui m’ont apporté leur soutien que ceux qui ne l’ont pas fait ». 

– Vérité –

Le nom de Donald Trump n’a à aucun moment été prononcé, mais le milliardaire était dans toutes les têtes lorsque Joe Biden a évoqué un besoin ardent de « vérité ».

« Nous devons rejeter la culture où les faits eux-mêmes sont manipulés, et même inventés », a-t-il lancé, alors que les exagérations et mensonges du président républicain ont été pointés du doigt durant ses quatre années de mandat.

« Il y a la vérité et il y a les mensonges, les mensonges prononcés pour le pouvoir et pour le profit. Et chacun d’entre nous a le devoir et la responsabilité, en tant que citoyens, qu’Américains, et particulièrement en tant que dirigeants, (…) de défendre la vérité et de combattre les mensonges », a-t-il ajouté.

– Démocratie –

Le discours de Joe Biden était prononcé sur les marches du Capitole, là même où des partisans de Donald Trump, qui contestait sa défaite, s’étaient rassemblés avant de violemment s’introduire dans le bâtiment deux semaines plus tôt, interrompant la certification de la victoire du démocrate.

« Nous nous tenons ici, quelques jours après qu’une foule déchaînée a cru pouvoir utiliser la violence pour faire taire la volonté du peuple », a souligné Joe Biden. « Cela n’est pas arrivé. Cela n’arrivera jamais. Pas aujourd’hui. Pas demain. Jamais », a-t-il martelé. 

« On voit surgir aujourd’hui l’extrémisme politique, le suprémacisme blanc et le terrorisme intérieur », a-t-il noté. « Nous devons les affronter et nous allons les vaincre. »

« La démocratie est précieuse, la démocratie est fragile, et aujourd’hui mes amis, la démocratie l’a emporté », s’est-il félicité.

– Virus –

Le 46e président s’exprimait non devant une vaste foule, comme c’est normalement le cas, mais devant quelques invités et une esplanade largement vide, avec seulement des milliers drapeaux pour représenter ceux n’ayant pas pu s’y réunir du fait de la pandémie de coronavirus. 

« Nous avons besoin de toutes nos forces pour avancer durant ce sombre hiver », a prévenu Joe Biden, qui a fait de la lutte contre le Covid-19 l’une de ses priorités de début de mandat. 

« Nous entrons dans ce qui pourrait être la phase la plus dure et la plus mortelle » de l’épidémie, a-t-il averti, au lendemain du franchissement du triste seuil de 400.000 morts du virus aux Etats-Unis. 

« Nous devons mettre la politique de côté et enfin affronter la pandémie comme une nation », a-t-il estimé, alors que les différentes mesures et restrictions contre virus sont largement prises au niveau local.

« Nous nous en sortirons ensemble », a-t-il assuré, avant de faire observer une minute de silence en hommage aux « mères, pères, maris, épouses, fils, filles, amis, voisins et collègues » tués par le Covid-19.

– Alliances –

Joe Biden a aussi eu un message pour les dirigeants étrangers qui le regardaient: « Voici mon message à ceux qui se trouvent au-delà de nos frontières: l’Amérique a été mise à l’épreuve et nous en sommes sortis plus forts. Nous allons réparer nos alliances et de nouveau collaborer avec le monde », a-t-il déclaré. 

« Nous mènerons, pas seulement par l’exemple de notre pouvoir, mais par le pouvoir de notre exemple », a-t-il ajouté. « Nous serons un partenaire fort et fiable pour la paix, le progrès et la sécurité. » 

Un contraste frappant avec la politique prônée par Donald Trump, qui avait martelé lors de son propre discours d’investiture son slogan: « l’Amérique d’abord ». 

AFP

« Je serai un président pour tous les Américains », promet Joe Biden

Après quatre ans d’une présidence Trump mouvementée, les États-Unis ont désormais un nouveau dirigeant : Joseph Robinette Biden, qui a appelé à l’unité et avait à ses côtés une vice-présidente qui a écrit l’histoire.Joe Biden prête serment en tant que 46e président des États-Unis.© Alex Wong/Getty Images Joe Biden prête serment en tant que 46e président des États-Unis.

À la tête d’un pays divisé, le démocrate est officiellement devenu le 46e président des États-Unis peu avant midi, au cours d’une cérémonie marquant un changement de ton, mais incarnant aussi une vision différente des États-Unis.

Deux semaines après l’assaut meurtrier du Capitole, Joe Biden, qui a fait campagne sur le thème de l’unité, a renouvelé son plaidoyer.

Se présentant en rassembleur, il s’est engagé à être un «président pour tous les Américains», promettant de ne pas avoir en tête «le pouvoir, mais les possibilités», de ne pas agir «par intérêt personnel, mais pour le bien public».

«Ensemble, nous écrirons une histoire américaine d’espoir et non de peur, d’unité et non de division. De lumière, et non de ténèbres. Une histoire de décence et de dignité, d’amour et de guérison, de grandeur et de bonté», a-t-il poursuivi.Plus de 190 000 drapeaux décorent le National Mall et le Capitole pour l’assermentation du président démocrate Joe Biden.© ROBERTO SCHMIDT/Getty Images Plus de 190 000 drapeaux décorent le National Mall et le Capitole pour l’assermentation du président démocrate Joe Biden.

Succédant à un président qui a défié les principes et les normes démocratiques, contestant même la validité de l’élection présidentielle, Joe Biden a insisté sur le respect de la Constitution. «La démocratie a prévalu», a-t-il affirmé dans les premiers mots de son discours.

«Je défendrai la Constitution. Je défendrai notre démocratie. Je défendrai l’Amérique», a-t-il soutenu.

La tâche qui l’attend est titanesque. Il entre en fonction à une période trouble de l’histoire américaine, alors que le pays fait face à de nombreux défis : une pandémie qui a fait plus de 400 000 morts, une économie fortement ébranlée par la crise entourant la COVID-19, une société plus polarisée que jamais et la menace posée par des groupes d’extrême droite.

À 78 ans, Joe Biden est devenu le président américain le plus âgé assermenté. Il est plus âgé que ne l’était le républicain Ronald Reagan au dernier jour de sa présidence. Celui-ci était alors plus jeune de quelques semaines.

Kamala Harris, visage d’une autre Amérique

Kamala Harris est assermentée comme vice-présidente des États-Unis par Sonia Sotomayor, juge à la Cour suprême.© Alex Wong/Getty Images Kamala Harris est assermentée comme vice-présidente des États-Unis par Sonia Sotomayor, juge à la Cour suprême.

Celle qu’il a choisie comme numéro deux, la désormais ex-sénatrice de la Californie Kamala Harris, est pour sa part devenue la première femme, la première Noire et la première personne aux origines asiatiques à assumer la vice-présidente américaine.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée sous haute sécurité, dans la foulée de l’assaut du Capitole, il y a deux semaines. Avec 25 000 membres de la Garde nationale, la capitale fédérale revêt des airs de ville fortifiée. Fait notable : il y a davantage de militaires qui y sont mobilisés qu’en Irak et en Afghanistan réunis.Les membres de la Garde nationale et les policiers à Washington se tiennent prêts à de possibles débordements.© David Ryder/Getty Images Les membres de la Garde nationale et les policiers à Washington se tiennent prêts à de possibles débordements.

La cérémonie d’investiture de Joe Biden s’est déroulée en l’absence de son prédécesseur, qui a laissé derrière lui la capitale américaine en matinée.

C’était la première fois depuis 1869 qu’un président américain manquait la prestation de serment de son successeur.

L’ex-vice-président Mike Pence y a pour sa part assisté, tout comme les anciens locataires du bureau ovale Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton.Doug Emhoff, époux de la vice-présidente désignée Kamala Harris, Jill Biden et le président désigné Joe Biden au Capitole américain pour l'inauguration le 20 janvier 2021.© Joe Raedle/Getty Images Doug Emhoff, époux de la vice-présidente désignée Kamala Harris, Jill Biden et le président désigné Joe Biden au Capitole américain pour l’inauguration le 20 janvier 2021.

« Pas une seconde à perdre », dit Biden

Joe Biden entend marquer dès le premier jour le contraste avec son prédécesseur.

Le nouveau président doit prendre dans la journée 17 mesures présidentielles effaçant certaines mesures phares de Donald Trump. Cela va du retour à l’Accord de Paris sur le climat à la suspension des travaux de construction d’un mur à la frontière avec le Mexique et son financement grâce au budget du Pentagone.

La première journée de Joe Biden à la tête du pays sera marquée par l’effet combiné de la pandémie et des violences du Capitole qui ont fait cinq morts.

Compte tenu de la pandémie, c’est loin des foules habituelles qu’a lieu la cérémonie. Joe Biden faisait face à plus de 190 000 drapeaux plantés pour représenter ce public absent. De hautes grilles, parfois surmontées de barbelés, protègent la «zone rouge» entre la colline du Capitole et la Maison-Blanche.

Pour limiter la propagation du virus, le président signera un décret pour rendre obligatoire le port du masque dans les bâtiments fédéraux, ou pour les agents fédéraux.

La veille, il avait rendu un hommage solennel aux victimes de la COVID-19, prenant le contre-pied de Donald Trump, qui a depuis des mois tenté de minimiser l’impact de la pandémie.

 Sophie-Hélène Lebeuf

Jill et Joe Biden : quelle est la différence d’âge entre les époux ?

Jill et Joe Biden entrent à la Maison-Blanche main dans la main. Il s’aiment depuis plus de quarante ans, et leur différence d’âge n’a rien changé.

Le 20 novembre 2020, Joe Biden a fêté son anniversaire en tant que 46e président des Etats-Unis. Le successeur de Donald Trump a soufflé ses 78 bougies. Le 20 janvier 2021, il a prêté serment et est devenu officiellement le nouveau président des Etats-Unis avec à sa gauche son épouse, Jill Biden, qui est à ses côtés depuis 1975. C’est sur les bancs de l’université qu’ils se sont rencontrés : elle avait 24 ans (elle est née le 3 juin 1951), lui était un peu plus âgé. Né en novembre 1942, il avait 33 ans. Toutefois, ces neuf années d’écart n’ont pas empêché les deux amants de vivre pleinement leur histoire d’amour, qui dure maintenant depuis plus de quarante ans.

D’ailleurs, après l’annonce de la victoire, le futur locataire de la Maison Blanche n’avait pas manqué de remercier sa femme. « Je vous promets de ne pas être un président qui divise, mais qui unit », avait-il commencé en s’adressant aux Américains, avant de poursuivre : « Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, je suis le mari de Jill. Et je ne serais pas là sans son amour et sans son soutien. Mais aussi sans celui de mon fils Hunter, et d’Ashley, ma fille. Et celui de leurs conjoints et de tous nos petits-enfants, et de toute notre famille. Ils sont chers à mon cœur ».

Jill Biden : une First Lady pas comme les autres 

Epouse de Joe BidenDr. Jill Biden est devenue le 20 janvier 2021, Première Dame des Etats-Unis lors de la cérémonie d’investiture du président (Inauguration Day). Un nouveau titre pour lequel elle se prépare, mais pour lequel elle n’abandonnera pas l’une de ses passions : son métier d’enseignante. En effet, cette dernière ne souhaite pas mettre sa carrière entre parenthèses contrairement à ses consoeurs, comme Michelle Obama.

Closer

Donald Trump gracie Lil Wayne juste avant de quitter la Maison Blanche !

Ce 20 janvier, le nouveau président des États-Unis va prêter serment devant le Capitole. Avant de laisser les clés du pouvoir à son successeur, Donald Trump a pris quelques décisions de dernières minutes.

C’est le jour 1 pour Joe Biden. Ce 20 janvier, les Américains ont rendez-vous depuis le matin pour suivre l’investiture du 46ème président des États-Unis. A Washington, celui qui a remporté l’élection a organisé une petite fête rassemblant entre autres Jennifer Lopez, Lady Gaga, Bruce Springsteen et John Legend, pour célébrer le début de son mandat.

Donald Trump gracie 73 personnes

Et si de son côté, Donald Trump a déjà précisé qu’il ne serait pas au rendez-vous, le président sortant profite de son titre et de ses pouvoirs jusqu’à la dernière minute… C’est ainsi que ce 19 janvier, il a annoncé qu’il graciait pas moins de 73 personnes avant de rendre le tablier ! Parmi les chanceux, un certain Steve Bannon, 66 ans, ex collaborateur de Donald Trump, accusé d’avoir détourné des fonds destinés à la construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Dans la liste partagée par voie officielle, on retrouve aussi le rappeur Lil Wayne. Ce dernier, a plaidé coupable pour détention illégale d’armes et de munitions dans l’Etat de Floride, risque 10 ans de prison. Dans le communiqué, on explique que « Le président Trump a accordé un pardon complet à Dwayne Michael Carter Jr., aussi connu sous le nom de ‘Lil Wayn' ». « Digne de confiance, aimable et généreux », il est gracié pour avoir « fait preuve de générosité en s’engageant auprès de divers organismes de bienfaisance, notamment en faisant des dons à des hôpitaux de recherche et à une foule de banques alimentaires ».

Pamela Anderson n’a pas obtenu gain de cause

Au grand désespoir de Pamela Anderson, le fondateur de Wikileaks Julian Assange ne figure pas sur cette liste. Ce dernier est actuellement incarcéré à Londres, qui refuse de l’extrader vers les États-Unis, où il encourt une peine de prison de cent soixante-quinze ans, pour s’être procuré et avoir publié en 2010 des documents gouvernementaux américains secrets, ainsi que pour piratage informatique.

L’actrice de Alerte à Malibu, a déclaré ce 15 janvier à Fox News que ce serait « une décision audacieuse de la part du président Trump » d’accorder une grâce à Julian Assange. Dans sa demande, l’ex petite amie d’Adil Rami a assuré : « C’est une question urgente pour de nombreuses personnes dans le monde qui se soucient de la liberté d’expression ».

Public

Trump prie pour la future administration et vante son bilan

TRUMP PRIE POUR LA FUTURE ADMINISTRATION ET VANTE SON BILAN© Reuters/CARLOS BARRIA TRUMP PRIE POUR LA FUTURE ADMINISTRATION ET VANTE SON BILAN

WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump a « prié », mardi dans une vidéo diffusée pour ses adieux à la Maison blanche, pour que la future administration de Joe Biden, qu’il n’a pas mentionné par son nom, « réussisse à maintenir la sécurité et la prospérité de l’Amérique ».

« Nous lui présentons nos meilleurs voeux, et nous lui souhaitons aussi bonne chance, un mot très important », a ajouté le président sortant républicain, qui ne compte pas assister à la prestation de serment de son successeur démocrate mercredi à midi (17h00 GMT).

« Alors que je me prépare à remettre le pouvoir à une nouvelle administration (…), je veux que vous sachiez que le mouvement que j’ai initié n’en est qu’à ses débuts », a ajouté Donald Trump, qui a refusé de reconnaître formellement la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre.

Le 45e président des Etats-Unis, qui promettait de rendre sa grandeur à l’Amérique, le slogan de sa campagne victorieuse de 2016, laisse un pays exsangue et endeuillé par l’épidémie de coronavirus. A la veille de l’investiture de Joe Biden, le pays a franchi mardi le seuil des 400.000 morts dus au Covid-19.

Dans sa vidéo, Donald Trump a tenté de faire valoir son bilan présidentiel.

« Nous avons fait ce que nous étions venus faire, et bien plus encore », a-t-il affirmé. « J’ai affronté les batailles les plus rudes, les combats les plus durs, les choix les plus difficiles – parce que vous m’avez élu pour cela. »

« Nous avons redynamisé nos alliances et rallié le monde entier face à la Chine comme jamais auparavant », a-t-il poursuivi. « Je suis particulièrement fier d’avoir été le premier président depuis des décennies à ne pas avoir engagé de nouvelles guerres. »

La fin de la présidence de Donald Trump restera marquée par l’assaut lancé par des centaines de ses partisans le 6 janvier contre le Capitole pour tenter d’empêcher la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden.

« Tous les Américains ont été horrifiés par l’assaut contre notre Capitole », a-t-il assuré mardi. « La violence politique est une attaque contre tout ce que nous chérissons en tant qu’Américains. Cela ne pourra jamais être toléré. »

« Je quitte cet endroit majestueux le coeur joyeux et l’esprit optimiste, totalement convaincu que pour notre pays et pour nos enfants, le meilleur est encore à venir. »

REUTERS

Barack Obama : son émouvant message à son épouse ‘‘Miche’’ à l’occasion de ses 57 ans

Michelle LaVaughn Obama, née Michelle LaVaughn Robinson le 17 janvier 1964 à Chicago fête son anniversaire ce dimanche 17 janvier 2021. Et à l’occasion, son époux, l’ancien président américain lui a adressé un émouvant message.  

Barack Obama : son émouvant message à son épouse ‘‘Miche’’ à l’occasion de ses 57 ans

« Joyeux anniversaire à mon amour, mon partenaire, et mon meilleur ami. Chaque moment avec toi est une bénédiction. Je t’aime, Miche » a écrit Barack Obama sur ses comptes officiels, accompagné d’une vieille photo d’elle .

L’ancien président des USA n’a donc pas perdu ses sentiments pour l’avocate et essayiste, aujourd’hui âgée de 57 ans.

Manassé AGBOSSAGA

Joe Biden veut offrir la citoyenneté à environ 11 millions de sans-papiers

SAN DIEGO — La décision du président élu Joe Biden de demander immédiatement au Congrès d’offrir un statut juridique à environ 11 millions de personnes dans le pays en a surpris plusieurs étant donné que la question divise depuis longtemps démocrates et républicains, même au sein de leurs propres partis.© Fournis par La Presse Canadienne

Joe Biden annoncera un projet de loi lors de son premier jour en fonction afin de fournir un chemin vers la citoyenneté à des millions d’immigrants qui vivent aux États-Unis illégalement, selon quatre personnes informées de ses projets.

Le président élu a fait campagne pour offrir la citoyenneté à environ 11 millions de personnes qui vivent illégalement aux États-Unis, mais on ne savait pas à quelle vitesse il agirait tout en luttant contre la pandémie de coronavirus, l’économie et d’autres priorités. Les défenseurs des sans-papiers se souviennent que le candidat présidentiel Barack Obama avait promis un projet de loi sur l’immigration, avant sa victoire en 2009, mais il ne s’était pas attaqué à la question avant son deuxième mandat.

Le plan de Joe Biden est à l’opposé de celui de Donald Trump, dont le succès de la campagne présidentielle de 2016 reposait en partie sur la réduction ou l’arrêt de l’immigration illégale.

«Cela représente vraiment un changement historique (…) qui reconnaît que tous les immigrants sans papiers qui se trouvent actuellement aux États-Unis devraient être placés sur la voie de la citoyenneté», a déclaré Marielena Hincapie, directrice exécutive du «National Immigration Law Center,» qui a été informée du projet de loi.

En cas de succès, la législation serait le plus grand pas en avant vers l’octroi de statuts aux personnes illégales dans le pays depuis que le président Ronald Reagan a accordé l’amnistie à près de 3 millions de personnes en 1986. Les efforts législatifs visant à réviser la politique d’immigration ont échoué en 2007 et 2013.

Ron Klain, le nouveau chef de cabinet de Joe Biden, a déclaré samedi que le nouveau président enverrait un projet de loi sur l’immigration au Congrès «lors de son premier jour en fonction». Il n’a pas offert davantage de précision et le bureau de Joe Biden a refusé de donner des détails.

Des défenseurs des sans-papiers ont été informés ces derniers jours des grandes lignes du projet de loi par Esther Olivarria, directrice adjointe de l’immigration au Conseil de politique intérieure de la Maison-Blanche.

Domingo Garcia, ancien président de la Ligue des citoyens latino-américains, a déclaré que Joe Biden avait indiqué jeudi que le procès de destitution de Donald Trump au Sénat pourrait retarder l’examen du projet de loi et qu’ils ne devraient pas compter sur son adoption dans les 100 premiers jours.

«J’ai été agréablement surpris qu’il allait agir rapidement parce que nous avons eu les mêmes promesses de la part de Barack Obama, qui a été élu en 2008, et il a totalement échoué», a déclaré Domingo Garcia.

Ali Noorani, président du Forum national sur l’immigration et qui fait partie des personnes informées jeudi soir, a déclaré que les immigrants seraient placés sur un chemin de huit ans vers la citoyenneté. Il y aurait une voie plus rapide pour ceux qui participent au programme d’action différée pour les arrivées d’enfants (DACA), qui protège les personnes d’êtres expulsées si elles sont arrivées au pays en tant que jeunes enfants. Il y aurait également une voie plus rapide pour les personnes qui ont le statut de protection temporaire (TPS) parce qu’ils viennent de pays déchirés par les conflits.

La vice-présidente élue Kamala Harris a fait des remarques similaires dans une interview avec Univision diffusée mardi, affirmant que les bénéficiaires de DACA et du TPS «recevraient automatiquement des cartes vertes» tandis que d’autres seraient sur un chemin de huit ans vers la citoyenneté.

LA PRESSE CANADIENNE