Bénin-Violences policières : limogeage, mise aux arrêts et comparution devant le Procureur des agents indélicats (Communiqué)

Point de presse au sujet des violences policières observées ces derniers jours lors des opérations.

La salle de conférence de la Police républicaine a servi de cadre ce mercredi 17 avril 2024 , pour un point presse au sujet des violences policières observées ces derniers jours lors des opérations de répression des infractions liées au non-respect du code de la route.

COMMUNIQUE

Certaines villes du pays ont été récemment le théâtre de violences et de tracasseries perpétrées par des agents de la police républicaine dans le cadre de l’opération de répression des infractions au code de la route. Ces agissements inacceptables ont suscité l’indignation et la consternation au sein de la population béninoise. L’esprit et la lettre de cette opération ne sauraient en aucun cas justifier de telles pratiques contraires aux valeurs défendues par l’institution policière.

En conséquence, des sanctions exemplaires ont été prises à l’encontre des agents déviants, allant du limogeage à la mise aux arrêts par mesures disciplinaires, voire la comparution devant le Procureur de la République.

Dans cette perspective, la franche collaboration de la population est essentielle pour porter à l’attention de la hiérarchie policière les cas avérés de violences inutiles, de tracasseries et de rançonnements. Les canaux habituels: 166 (gratuit) et 21 – 31 – 34 – 81, sont ouverts pour signaler ces abus et contribuer à la réussite de la campagne de répression des infractions liées au non respect du code de la route.

La Police républicaine tient à rassurer l’opinion publique qu’elle reste une force humaine au service de la population et une institution respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens. Ces événements regrettables ne reflètent en aucun cas l’engagement quotidien des forces de l’ordre pour assurer la sécurité et la protection de tous.

Ensemble, policiers et citoyens, œuvrons pour des pratiques policières exemplaires et respectueuses des droits de chacun.

Fait à Cotonou, le mercredi 17 avril 2024

La cellule de communication

Un autre Afro-Américain tué par la police aux États-Unis

Andrew Brown Jr « a été mortellement blessé » par un policier venu lui signifier un mandat de perquisition à Elizabeth City, en Caroline du Nord.

Une voiture de police aux États-Unis - Image d'illustration

Un Afro-Américain a été la cible d’un tir mortel de la police mercredi en Caroline du Nord, devenant la deuxième personne noire tuée par les forces de l’ordre depuis l’annonce mardi de la condamnation du policier Derek Chauvin pour le meurtre de George Floyd.

Andrew Brown Jr « a été mortellement blessé » par un policier venu lui signifier un mandat de perquisition à Elizabeth City, petite ville de cet État du sud-est des États-Unis, a indiqué le shérif du comté de Pasquotank, Tommy Wooten, lors d’un point-presse.

Pas armé selon la famille

Selon les médias locaux, citant des témoins, Andrew Brown a été touché alors qu’il s’éloignait des agents au volant de sa voiture. Âgé de 40 ans et père de dix enfants, il n’était pas armé, a affirmé sa famille, citée par la chaîne de télévision locale WAVY.

Sa mort intervient au lendemain du verdict historique au procès du policier Derek Chauvin, jugé coupable de trois chefs d’accusation dont celui du meurtre de George Floyd à Minneapolis, dans le Minnesota.

« Transparence »

La liesse provoquée par l’annonce de sa culpabilité, mardi après-midi, avait déjà été teintée d’amertume par la mort d’une adolescente noire à Columbus, dans l’Ohio, moins d’une heure avant l’annonce du verdict. Ma’Khia Bryant, 16 ans, a été tuée par un policier alors qu’elle semblait attaquer avec un couteau une autre personne.

Le shérif Tommy Wooten a promis mercredi la « transparence » sur les événements ayant conduit à la mort d’Andrew Brown Jr en Caroline du Nord. La caméra-piéton du policier auteur des coups de feu fonctionnait, a ajouté le shérif, qui a précisé qu’il n’avait pas encore vu les images. L’enquête a été confiée au bureau d’investigation de l’État de Caroline du Nord.

BFM TV