Pafilav : Le mode de gestion des infrastructures réalisées débattu

Le coordonnateur du Projet d’appui aux filières lait et viande (Pafilav) et son staff sont préoccupés par la durabilité des  retenues d’eau, des marchés à bétail, des aires abattage, des boucheries, des parcs de vaccination, et autres  infrastructures réalisées dans le cadre dudit projet…

Les infrastructures réalisées sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre du Projet d’appui aux filières lait et viande (Pafilav) ont fait l’objet d’un atelier les mercredi 27 et jeudi 28 juin 2018 au Chant d’oiseau de Cotonou. Initiative de l’organe dirigeant du Pafilav avec l’appui de la Direction de l’élevage, cet atelier, qui a réuni les éleveurs, les organisations professionnelles, les élus locaux et autres a permis de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour la durabilité et la pérennité des infrastructures réalisées.

Manassé AGBOSSAGA

Le coordonnateur du Projet d’appui aux filières lait et viande (Pafilav) et son staff sont préoccupés par la durabilité des  retenues d’eau, des marchés à bétail, des aires abattage, des boucheries, des parcs de vaccination, et autres  infrastructures réalisées dans le cadre dudit projet. Avec l’appui de la Direction de l’élevage, un atelier  de réflexion sur les modes de gestion des infrastructures réalisées a, à cet effet, été  organisé à Cotonou en juin dernier.

Interrogé en marge des travaux,  le coordonateur du Pafilav  a expliqué  l’objectif des assises, regrettant au passage l’échec  du mode de gestion délégué aux organisations professionnelles.

« Dans le cadre de l’exécution de nos activités,  nous avons mis en place diverses infrastructures pour soutenir la production, la transformation, la commercialisation au niveau des filières laits et viandes. Pour ces infrastructures,  nous avons mis en place des comités de gestion pour viser la pérennité, la durabilité de nos investissements. Nous nous sommes rendus compte que les modes de gestion,  que nous avons mis en place se sont révélés peu opérationnels. Et  pour ne pas laisser  ces infrastructures tomber en décrépitude, nous avons avec la direction de l’élevage, décidé de rassembler les bénéficiaires pour revisiter ces modes de gestion, voir les insuffisances et définir de nouvelles orientations qui puissent assurer l’aspect opérationnel et durabilité de ces ouvrages », a clarifié Emile Toïgbé.

Dans la même lancée, le directeur de l’élevage a insisté sur la nécessité de réunir les acteurs pour  trouver la meilleure alternative afin d’assurer  la survie desdites infrastructures.

« Il est indispensable qu’on réunisse tous les acteurs pour non seulement,  présenter les différentes infrastructures réalisées, mais réfléchir sur le mode de gestion approprié.  Avec tous les acteurs, nous devons  réfléchir sur les stratégies idoines à mettre en place pour qu’à la fin du projet,  les infrastructures ne soient pas abandonnées »,  fait savoir Yao Akpo.

Bilan à mi-parcours satisfaisant

En attendant le choix définitif sur le mode de gestion,  le coordonateur du Pafilav  se réjouit du travail abattu. Emilie Toïgbé a indiqué que le projet qui tire à sa fin enregistre pratiquement un bilan physique de 95%, contre 92% sur le plan financier.

Il a d’ailleurs indiqué que toutes les infrastructures prévues ont été réceptionnées à l’exception de l’abattoir de Cotonou qui, confie t-il  est à 80 % de réalisation.

Et de lancer « Le bilan se révèle satisfaisant, c’est pourquoi la Banque africaine développement (Bad)  a accepté une nouvelle phase pour ce projet,  qui est en cours de préparation ».

Bonne nouvelle donc !