Bénin- Laurent Mètognon devant la Cour suprême vendredi : Son avocat Me Aboubakar Baparapé donne des détails

Alors qu’il finira de purger sa peine en novembre prochain, Laurent Mètognon sera face à la Cour suprême, le vendredi 26 août 2022. Le syndicaliste et ses deux co-accusés, condamnés le 31 juillet 2018 mais en prison depuis 2017 dans une affaire de placement illégal à risque assorti de retro commissions des fonds de la Caisse et la BIBE seront écoutés après l’appel formulé devant la cour suprême suite à la confirmation de leur condamnation à 5 ans de prison.

Alors qu’il finira de purger sa peine en novembre prochain, Laurent Mètognon sera face à la Cour suprême, le vendredi 26 août 2022. Le syndicaliste et ses deux co-accusés, condamnés le 31 juillet 2018 mais en prison depuis 2017 dans une affaire de placement illégal à risque assorti de retro commissions des fonds de la Caisse et la BIBE seront écoutés après l’appel formulé devant la cour suprême suite à la confirmation de leur condamnation à 5 ans de prison.

En réalité, c’est depuis 2022 que les Avocats des accusés avaient déposé un recours sur la table de la juridiction, mais ce n’est que deux ans après qu’une suite semble être donnée à leur requête.

« Laurent Mètognon, Edouard Adégoké, Youssao Saliou vont à nouveau comparaître devant la Cour suprême pour voir cette juridiction statuer sur les mérites du pouvoir qu’ils ont fait contre l’arrêt de la 2ème chambre correctionnelle rendue le 24 juillet 2019 », a confirmé Me Aboubacar Baparapé, avant de dénoncer « c’est seulement maintenant que la Cour suprême a pu…après l’instruction du dossier de 2020 à 2022…ça fait près de deux ans que la Cour suprême a mis avant de procéder  à l’enrôlement du dossier ».

Deux cas de figure

L’avocat de Laurent Mètognon a indiqué que cette audition à la Cour suprême ouvre la voie à deux cas de figure.

« Il y a deux issues possibles. Soit la Cour suprême casse l’arrêt et renvoie devant la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques du terroriste (Criet) », a t-il souligné, précisant  « si éventuellement la première hypothèse intervient, la cour suprême en même temps qu’elle casse l’arrêt va ordonner le retour du dossier devant la chambre d’appel de la Criet pour être rejugé devant une composition autrement composée ».

Par contre,  « La deuxième hypothèse, c’est  le rejet total. Si c’est cette issue. C’est terminé. Toutes les voies de recours ont désormais été épuisées », a fait remarquer Me Aboubakar Baparapé.

A quelques mois de leur sortie de prison, Laurent Mètognon sont donc dans l’incertitude.

Manassé AGBOSSAGA