Les Démocrates : De nouveaux quitus fiscaux délivrés, mais plus d’un milliard à payer encore pour 04 candidats

Alors que la Commission électorale nationale autonome (Céna) a entamé l’étude de fond des huit (08) dossiers de candidatures reçus pour les législatives et que les jours s’égrènent, le parti Les Démocrates continue de courir derrière les quitus fiscaux de certains candidats. En effet, le parti attend désormais 7 quitus fiscaux avec une lourde ardoise financière.

Alors que la Commission électorale nationale autonome (Céna) a entamé l’étude de fond des huit (08) dossiers de candidatures reçus pour les législatives et que les jours s’égrènent, le parti Les Démocrates continue de courir derrière les quitus fiscaux de certains candidats. En effet, le parti attend désormais 7 quitus fiscaux avec une lourde ardoise financière.

Selon les informations rapportées par le quotidien La Boussole, 5 candidats ont reçu leurs quitus après la sortie médiatique du samedi dernier où le parti indiquait que 12 quitus fiscaux manquaient au dossier de candidature.

Parmi les 05 candidats qui viennent de recevoir leurs quitus fiscaux, l’ancien ministre Alassane Tigri, précise la même source.

Toutefois, ça coince pour 7 autres. Et parmi, ces 7, deux doivent le demi-milliard à la Direction générale des impôts.

   « Selon des indiscrétions, un redressement fiscal de 816 millions est adressé au candidat titulaire de la 15e circonscription électorale, Yves Patrick Djivo pour le compte d’une de ses sociétés fermées. Le deuxième titulaire de la 16e circonscription électorale, Justin Adjovi devra s’acquitter de plus de 600 millions », renseigne La Boussole.

Ce n’est pas tout comme dette à payer. Le premier vice-président du parti Les Démocrates, Nourénou Atchadé est invité à payer « plus de 86 millions de francs cfa », tandis que la DGI réclamerait 89 millions à l’ancien député Jean-Marie Allagbé.

816 millions + 600 millions + 89 millions + 86 millions : un milliard cinq cent quatre-vingt-onze millions.

Un tel montant à payer pour un scrutin, presque, organisé par un seul camp avec des candidats dont la fidélité au parti n’est pas à certifier, voilà qui doit plonger le président d’honneur du parti Boni Yayi dans un long monologue.

Manassé AGBOSSAGA