Ravip : Les Béninois affichent leur intérêt
Comme le miel attire les abeilles, le Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip) draine du monde. Démarrée depuis le 1er novembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national, l’opération connait une affluence massive des populations. Et ce sans grande anicroche.
M.A/ Le Quotidien
Entre le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) et les populations, c’est une véritable histoire d’amour. Démarrée depuis le 1er novembre 2017, l’opération vibre aux rythmes des longues files d’attente d’enregistrement dans les centres d’enrôlement. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, bref sur toute l’étendue du territoire national, les populations sortent massivement pour se faire enregistrer. Loin des débats politiques, enfants, jeunes, adultes, vieux, sages, hommes et femmes sortent pour accomplir leur devoir citoyen. Et ce sans grande anicroche. En effet, la « lenteur des agents commis à la tâche, la non-maîtrise des outils d’enrôlement et le cafouillage, » et autres failles observées dès le démarrage de l’opération s’éclipsent peu à peu. Les centres d’enregistrement se rapprochent de plus en plus des populations.
L’engagement pris par le l’Agence nationale de traitement (ANT) et le Comité technique de pilotage (CTP) pour corriger en trois semaines les irrégularités a été honoré. Et peu à peu, la technique de déploiement au « Léopard » mise en place par l’Agence nationale de traitement (ANT) et le Comité technique de pilotage (CTP) prend son envol.
Il est alors important que tous les béninois accompagnent les efforts de l’ANT et du CTP. Les béninois et autres étrangers qui ne sont pas encore acquittés de ce devoir citoyen sont donc invités à se rendre dans un centre d’enregistrement. Pour ce faire, les nationaux
doivent disposer soit de la carte nationale d’identité, de l’acte de
naissance plus le certificat d’individualité, de la fiche de la déclaration de naissance pour les enfants sans acte de naissance, de
passeport, de la carte Lépi, ou encore du Livret de pension.
Toutefois, les agents de l’Etat devront en plus de l’une de ces pièces
doivent se munir d’une fiche de paie récente ou d’un certificat de première prise de service, pour ceux qui ne disposent pas encore de fiche.
Par contre, les non-nationaux doivent disposer soit du passeport, de la carte de séjour ou
encore de la carte consulaire.