Quand l'anodin devient une information

Lancement des Procédures opérationnelles standards: Rachidatou Boni parle des avantages

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Le Chant d’Oiseau de Cotonou a abrité dans la matinée de ce vendredi 16 février 2018  la cérémonie de lancement des Procédures opérationnelles standards (POS) de l’Office  central de la protection des mineurs (OCPM). En marge de cette cérémonie,  Rachidatou  Boni,  Commissaire de police et Responsable  de l’Office central de la protection des mineurs, de la famille, et  de la répression  de la traite des êtres humains (OCPM) depuis 2017 a indiqué à Kpakpato Médias l’avantage de cet outil. Pour elle, les POS permettront d’harmoniser les interventions en matière de protection des enfants.

Kpakpato Médias: Commissaire Rachidatou  Boni, vous êtes la patronne de   l’Office central de la protection des mineurs (OCPM). Pouvez-vous nous présenter brièvement l’OCPM ?

Commissaire Rachidatou  Boni : L’Office est une unité de la Police Républicaine et  sous la direction de la Police judiciaire. Elle a une compétence nationale,  s’occupe des cas des enfants mal traités, des enfants  victimes de la traite, mais également  de la traite des êtres humains. L’Office dispose d’un centre d’accueil et de transit des enfants.

Sinon depuis quand existe  l’OCPM ?

En réalité, l’Office était au départ sous la dénomination de la Brigade de la protection des mineurs.  C’était depuis 1983. C’est créer par décret 83-233 du 21 juin 1989, si ma mémoire est bonne. C’est en 2008 que la Brigade a changé de dénomination et est devenue  Office par décret 2008-817. Depuis ce temps, l’Office a une compétence nationale.

Ce vendredi 16 février  2018 vient de se dérouler le lancement des POS. Dites-nous de quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit du lancement des Procédures opérationnelles standardisées (POS) de l’OCPM. Ces  procédures permettront d’harmoniser les interventions en matière de protection des enfants. Il y a plusieurs étapes qui sont décrites, plusieurs démarches qui sont énumérées  dans le document pour permettre à   tous les acteurs de savoir qu’est ce qu’il faut faire face à un ensemble. Chaque acteur connait son rôle,  comment intervenir et quel est son intervention vis- à- vis d’un enfant et compte tenu de la situation que l’enfant présente.   Et quand cet acteur fini de réaliser ces interventions selon ses compétences, quel est l’acteur suivant qui pourra s’occuper de l’enfant.  Donc tout est décrit dans le document pour permettre à toute une chaîne d’intervenir selon leurs compétences afin que l’enfant bénéficie d’une prise en charge police.

Après le lancement des POS, quelle sera la suite ?

La suite,  ce sera la vulgarisation du document. Nous avons prévu des séances de vulgarisation de ce document sur toute l’étendue du territoire national.

Des partenaires à remercier pour terminer cet échange…

Ah oui ! Nous devons remercier particulièrement l’Unicef qui a d’ailleurs financé la réalisation de ce document. C’est un projet qui date de 2014,  et on peut dire qu’il est arrivé à bon terme. Nous sommes tous contents. Nous remercions particulièrement nos autorités. Je remercie le gouvernement qui fait beaucoup pour les enfants, les partenaires techniques et financiers, tout le personnel de la Police Républicaine. Je remercie le personnel de l’OCPM. Je remercie tous les acteurs. Je vous remercie également.

J’invite les parents à vraiment prendre soin de leurs enfants. Il faut qu’il comprenne qu’aucun enfant n’est heureux ailleurs que chez soi. Même s’ils sont pauvres,  qu’ils essayent de garder leur dignité. L’enfant, c’est l’avenir de demain.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

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