Quand l'anodin devient une information

Sacca Lafia : « Ma tante était féticheuse. J’allais faire le culte avec elle. On a … »

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En fétiche, le ministre de l’Intérieur s’y connaît bien. Et ce n’est pas les bôkonons et autres féticheurs qui vont berner  Sacca Lafia. Aux côtés de ses homologues de la Justice, de la défense, mais aussi et surtout des chefs traditionnels, des adeptes des religions ce mardi 27 mars 2018  à la tour administrative,  le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à le faire savoir. Visiblement exaspéré et choqué par les images de « crimes rituels » qui circulent sur les réseaux sociaux depuis peu, Sacca Lafia a exprimé sa connaissance et son vécu des pratiques occultes par le passé.     « Ma tante était féticheuse, et j’allais faire le culte avec elle.  On n’a jamais demandé du sang humain… J’ai des parents qui continuent de faire le fétiche… Nulle part,  quelqu’un ne demande le sang humain », a confié le ministre de l’Intérieur.

Sacca Lafia ajoute que le   fétiche existe dans notre pays depuis  la nuit des temps et qu’aucun d’entre eux n’a jamais demandé du sang humain pour faire quoique ce soit.

Pour lui, les vols d’enfants ou de personnes âgées pour des supposées sacrifices sont tout simplement une « collusion mafieuse entre les cybercriminels et certains faux féticheurs de notre pays ».

Et là-dessus, le ministre de l’Intérieur, qui abandonne peu à peu son amour pour les tenues locales au profit  des vestes,  reste ferme et annonce des mesures fortes contre ces derniers.

Manassé AGBOSSAGA

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