Le Bénin n’est pas épinglé par le rapport d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécution pour le compte de l’année 2017. Abolitionniste de la peine de mort depuis 2016, le pays ne figure pas sur la liste des mauvais élèves en termes de condamnations à mort et d’exécution des citoyens. Le directeur exécutif d’Amnesty International Bénin a d’ailleurs exprimé sa satisfaction. A l’occasion du lancement du rapport 2017, Fidele Kikan s’est réjouit de la modification de la peine des 14 condamnés à la peine capitale.
« C’est un pas. Il faut féliciter l’Etat d’avoir commué la peine des 14 condamnés », se réjouit le Directeur exécutif d’Amnesty international Bénin.
Toutefois, il invite les autorités béninoises à plus s’investir pour le respect du droit à la vie. Fidele Kikan fait savoir qu’Amnesty national n’a jamais encouragé la condamnation à perpétuité.
« Condamné à perpétuité demeure encore une mise en mal de la jouissance du droit à la vie…Nous voulons inviter notre gouvernement à aller au’- delà », plaide t-il.
L’autre plaidoyer fait par le directeur d’Amnesty international Bénin, c’est la criminalisation, au plan légal, des actes de vindicte populaire, de torture, …
Les autorités concernées décideront…
Manassé AGBOSSAGA