Avec le soutien financier de la coopération Suisse et l’appui technique de Care Bénin-Togo, le Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cédeao (Repsfeco Bénin ) a outillé 24 journalistes blogueurs et autres acteurs des médias en ligne venus des différents départements du pays sur le contenu des résolutions 1325, 2242 et 2250, adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies. C’était à travers un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités tenu ce vendredi 23 novembre 2018 à la salle de conférence de l’Hôtel Viga de Bohicon.
Manassé AGBOSSAGA
Le Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cédeao (Repsfeco Bénin) rapproche les journalistes blogueurs et autres acteurs des médias en ligne des résolutions 1325, 2242 et 2250. Pour cause, le Repsfeco Bénin a, avec l’appui financier de la Coopération Suisse et le soutien technique de Care Bénin-Togo, organisé un atelier de renforcement des capacités de 24 journalistes blogueurs, télévisions en ligne et autres sur les dites résolutions.
A l’occasion, Blandine Yaya a, lors de la cérémonie d’ouverture, indiqué que le Repsfeco Bénin a entamé depuis 2017 le renforcement des capacités des journalistes sur les résolutions 1325, 2242 et 2250. La présidente du Repsfeco Bénin a souligné qu’une formation a d’ailleurs été initiée au profit de la cellule des femmes de l’Union des professionnels des médias du Bénin. A cela, Blandine Yaya a évoqué la signature des contrats de partenariat avec 12 organes de presse pour vulgariser les trois résolutions.
Puis de marteler « Cette année, nous avons voulu intensifier la sensibilisation de ces résolutions en renforçant les capacités des journalistes blogueurs, télévisions en ligne, … ».
La présidente du Repsfeco Bénin fait alors savoir aux journalistes présents que l’objectif de cet atelier est de promouvoir les résolutions 1325,2242, et 2250 sur les réseaux sociaux, médias en ligne et autres, car ajoute t- elle « nous savons que beaucoup de béninois sont sur les réseaux sociaux ».
Et au porte-parole des participants de rassurer Blandine Yaya.
« Nous nous engageons ici et maintenant à produire des articles divers pour permettre à la population cible de s’approprier le contenu de ces différentes résolutions. Vous pouvez d’ores et déjà compter sur notre engagement, notre professionnalisme, quitte à vulgariser à long terme cette résolution », a rassuré Ben Michodigni.
Après quoi, Simon Donhissou, représentant le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance a officiellement lancé les travaux.
Riche journée en connaissance
Cette ouverture officielle a permis à Blandine Sintondji Yaya de présenter aux participants le Repsfeco et la résolution 1325.
Blandine Yaya a rappelé que le Respefco est un réseau sous régional, créé sous l’égide du Centre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) pour le développement du genre, depuis 2009. Elle a ajouté que ce réseau a pour objectif principal d’œuvrer pour la participation des femmes dans tous les processus de paix, de promouvoir les droits humains des femmes et des filles en particulier.
Pour ce qui est de la présentation sur la Résolution 1325, elle a fait savoir que cette dernière a été adoptée le 31 octobre 2000. Blandine Yaya a indiqué que cette résolution vise la participation des femmes dans les processus de paix, notamment la prévention des conflits, la gestion des conflits, les opérations de maintien de la paix et de consolidation de la paix. Elle a ajouté que cette résolution se penche également sur la protection des droits des femmes, sur la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment les violences sexuelles.
Blandine Yaya a ensuite laissé place à Florence Eniayehou pour entretenir les participants sur les résolutions 2242 et 2250. Elle a ajouté que ces résolutions adoptées en 2015 complètent la 1325. Toutefois, Florence Eniayehoua fait savoir que la résolution 2240 aborde la participation des femmes dans les activités de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la participation des femmes dans les actions humanitaires, la lutte implacable contre les auteurs des violences basées sur le genre, , tandis que la résolution 2250 se penche sur la thématique jeunes, paix et sécurité.
Ces trois communications ont fait objet de riches débats. Le tout dans une bonne ambiance.
Les stratégies de vulgarisations des différentes résolutions, la synthèse sur les types de production à retenir, l’évaluation de l’atelier ont enfin mis un terme à une riche journée en connaissance pour les participants.
Nous y reviendrons !