Le président du parti Restaurer l’Espoir est convaincu de l’échec de Patrice Talon et de son clan aux prochaines législatives. Candide Azannaï a prédit la défaite des partis de la mouvance lors d’une sortie médiatique effectuée ce jeudi 21 février 2019 au siège du parti. Toutefois, Candide Azannaï a ajouté un bémol.
Manassé AGBOSSAGA
Le président du parti Restaurer l’Espoir a conditionné l’échec des partis de la mouvance aux règles du jeu. Selon Candide Azannaï, Patrice Talon et son clan se retrouveraient avec un nombre très réduit de députés élus au soir du 28 avril, si le jeu démocratique était libre, ouvert et transparent.
« Si on va aux élections dans les manières démocratiques transparentes, et libres, Patrice Talon et son équipe ne peuvent pas franchir la barre des cinq députés… Ils ne peuvent pas l’avoir…Il suffit que les élections soient transparentes…Ils ne peuvent pas franchir la barre des dix députés», a lancé l’ancien ministre de la Défense.
A en croire Candide Azannaï, la mouvance n’a pas de candidat crédible et capable pour disputer le match des législatives. Par exemple, il est persuadé qu’aucun candidat n’est en mesure de le défier dans la 16è circonscription électorale.
« Ils n’ont pas de candidat. Mitokpè va les plier, moi je viendrai les ramasser… Ils n’ont pas d’effectif, même Talon ne peut pas descendre. Ils n’ont personne pour faire ce match. Ils ne peuvent pas. Je vais les terrasser », a ironisé le concepteur du slogan « Edjin kô nin Tché Ké ».
Candide Azannaï fait alors savoir que c’est face à ce constat, que Patrice Talon, avec la complicité du ministre de l’Intérieur a lancé la machine d’exclusion de Restaurer l’Espoir et de tous les partis de l’Opposition.
« Comme ils savent que le peuple n’est pas avec eux et que si on allait aux élections, ils auront zéro député, …Talon et les députés du BMP ont planifié l’exclusion des partis de l’opposition et de toutes les forces de l’opposition », a-t-il fait savoir.
Candide Azannai saisi la balle au panier et précise que l’Opposition n’est pas dans une logique de boycott des législatives du 28 avril 2019. « Nous ne sommes pas dans le boycott. Nous sommes dans l’exclusion », précise t-il. Voilà qui est clair.