‘‘Kpakpato Sans Payer’’: Trois interrogations de Fidèle Kikan sur le recomptage des cas du Covid-19 confirmés au Bénin

La dernière sortie médiatique du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin, en date du mardi 19 mai, fait réfléchir Fidèle Kikan. L’ancien directeur d’Amnesty international Bénin s’interroge sur le recomptage des cas du Covid-19 confirmés au Bénin, comme annoncé par le ministre de la santé…

La dernière sortie médiatique du ministre de la Santé Benjamin  Hounkpatin, en date du mardi 19 mai,  fait réfléchir Fidèle Kikan. L’ancien directeur d’Amnesty international Bénin  s’interroge  sur le recomptage des cas du Covid-19 confirmés au Bénin, comme annoncé par le ministre de la santé.

Manassé AGBOSSAGA

De 330, le Bénin est passé à 130 cas confirmés du Covid-19, selon le ministre de la Santé.  Pour expliquer cette diminution de cas,  Benjamin Hounkpatin avait, à l’occasion,  indiqué que « l’Organisation mondiale de la santé (OMS), organe mondial en charge des questions sanitaires ne reconnaît pour le moment comme cas positifs  confirmés que ceux issus des Test de PCR (Polymerase chain reaction) ».

Fidèle Kikan semble s’étonner de cette explication, mais aussi et surtout de la réduction du nombre de cas du Covid-19 au Bénin.

Fidèle Kikan

. « Je voudrais mieux comprendre la position du Benin à propos du recomptage des cas Covid-19 confirmés au Bénin à ce jour », écrit-il.

Pour comprendre ce recomptage qui semble incompréhensible à ses yeux, l’ancien directeur d’Amnesty international Bénin se pose trois questions.

« 1. Comment concevoir que le Benin ultra souverainiste il y a juste peu, et qui, à ce prix, se désengage de la CADHP et de la Cour de Justice de la CEDEAO et cie, accepte aussi facilement de se soumettre à l’OMS? Est ce parce que cela arrange la communication gouvernementale ? 2. Comment peut on imaginer, quelque soit la qualité des tests utilisés, que la tendance de cas confirmés soit à la baisse lorsqu’on observe la désinvolture dans nos rues et administrations…et surtout aux lendemains des campagnes électorales et des élections qui n’ont su que faire des mesures barrières et autres recommandations (cf les vidéo et autres images qui circulent).3. Dans une approche de bonne gouvernance qui paie le prix si tant est que des tests non utiles ont été pratiqués ? », s’interroge t-il.

Le président Talon et son ministre de la Santé sont donc interpellés.

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