Le Bénin était opposé au Niger, ce 05 décembre pour le compte du Tournoi de l’Union des fédérations Ouest-africaines des moins de 20 ans. Un match qui s’est fort heureusement soldé par la défaite des Ecureuils (0-1).
« Fort heureusement », parce que le vilain spectacle présenté par les dirigeants sportifs ne méritait pas un résultat positif pour les Ecureuils.
En effet, le ministère des Sports et la Fédération béninoise de football ont révélé leur incapacité et incompétence à habiller les Ecureuils juniors. Et ce, après l’épisode, il y a quelques années, de la disqualification des Ecureuils juniors pour tricherie d’âge sur plusieurs joueurs.
« Le sélectionneur Mathias Déguénon a été contraint de remplacer Chabel Gomez , son capitaine après l’heure de jeu parce que son maillot n’était plus aux normes. D’abord sur la feuille de match enregistrée par les dirigeants béninois auprès de la Caf, l’Amiénois s’est fait attribuer le numéro 24. Sauf qu’arrivée aux vestiaires avant le match, aucun maillot disponible n’avait ce fameux dossard. L’heure du bricolage sonne. Son numéro a été rafistolé au sparadrap. Comme pour deux autres joueurs titulaires qui avaient le même souci…En plein match, l’arbitre central constate une différence entre le short numéroté 12 de l’ancien joueur d’Esae et son numéro au dos et le prie d’aller changer. Il sort du terrain et ne reviendra pas, faute d’équipement de rechange », peut-on lire dans un billet intitulé « Vous Avez Sali Notre Maillot National une chronique », publié par notre confrère Géraud Viwami.
Et ça en plein XXIè siècle ! Quelle honte ! Quelle humiliation ! C’est impardonnable ! Même les équipes de quartier ne présentent pas un tel spectacle lors des tournois de proximité.
Oswald Homéky, ministre des Sports et Mathurin de Chacus, président de la FBF ont humilié le Bénin. Ils doivent s’expliquer sur cet amateurisme digne de mathusalem et dire aux Béninois, si le Bénin n’a pas un équipementier pour habiller nos joueurs.
Ils doivent nous dire à quoi servent les emprunts, impôts et autres taxes que nous payons et remboursons.
En attendant, c’est officiel et confirmé, que le « Bénin est un pays de pagaille », comme l’a dit le Président Patrice Talon, lui-même.
Manassé AGBOSSAGA