Le concours de recrutement des 100 officiers de justice organisé le samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020 sera repris, après des cas de tricherie. Ainsi, en a décidé le président Patrice Talon.
En effet, deux candidats ont été pris la main dans le sac lors de l’épreuve de procédure pénale dans l’après-midi du samedi.
« Deux candidats ont été surpris dans des manœuvres de tricherie. L’une a été vue en train de manipuler un téléphone portable par lequel elle correspondait avec une personne extérieure. L’autre avec des documents écrits en forme de brouillons qui n’étaient pas ceux fournis par le centre d’examen de tricherie. L’une et l’autre ont été sortis de la salle d’examen et expulsés du centre de composition », a confié le procureur de la République près du tribunal de Cotonou.
En outre, Mario Mètonou a indiqué que les deux candidats et leurs complices feront objet de poursuite judiciaire. Il a précisé que ces derniers risquent 5 ans de prison avec une amende financière de 5 millions.
Tout ça, c’est bien. Seulement est-il que tout ce volet judiciaire et la reprise du concours riment avec des dépenses imprévues et de nouvelles dépenses. Toujours dans les caisses de l’Etat, fruit des impôts des béninois (ses), payés à la sueur de leurs fronts, il faudra refaire la même dépense pour la même activité. Si les organisateurs du concours avaient correctement fait leur travail pour empêcher des candidats d’être en salle avec leur portable, ou avaient fouillé les candidats, on ne serait pas en plein dans cette pagaille financière qui ne dit pas son nom.
C’est bien triste !!!
Manassé AGBOSSAGA