Un homme suisse de 50 ans est accusé d’avoir tué, congelé et dissimulé le corps de son épouse en 2016. Le procureur de l’affaire Laurent Contat a requis, mardi, une peine de 14 mois avec un sursis de 2 ans.
Il a congelé sa femme
Mardi, un homme suisse âgé d’une cinquantaine d’années comparaissait devant le tribunal d’Yverdon (Suisse). Il lui est reproché d’avoir congelé le corps de sa femme après sa mort. Il faut rappeler que le corps d’une femme avait été retrouvé dans un tombeau en octobre 2016 à Orbe. Son mari avait menti à ses deux enfants et aux autorités pour continuer à toucher les aides sociales de sa défunte compagne.
Maître Mathias Burnand, l’avocat de l’accusé, a confié que c’était « un couple bizarre vivant dans la précarité financière et émotionnelle, la détresse sociale, économique et affective, sans sexe, sans chambre commune, sans repas en commun » . Avant d’ajouter que si l’accusé lui faisait miroiter monts et merveilles (villa avec piscine en Corse, vol en hélicoptère), c’était pour redonner goût à la vie de sa défunte épouse. L’avocat suisse dresse un portrait peu élogieux de cette dernière : malheureuse, éternelle insatisfaite, colérique, infidèle, impulsive, violente, suicidaire.
Une peine de 14 mois est requise contre l’homme suisse
Si l’accusé s’en veut d’avoir fait des promesses à sa femme difficiles à tenir, il faut savoir qu’il a une implication dans la mort. De plus, le coupable souffre de plusieurs troubles : immaturité, dépression, impulsivité infantile. Ce qui a poussé son avocat à plaider cette cause et à voir le tribunal ne pas retenir la charge du meurtre. « Je salue le travail excellent de la police dans cette enquête » , déclarait le procureur Laurent Contat.
Le magistrat a retenu deux charges : l’homicide par négligence et l’omission de prêter secours. Par ailleurs, il a requis une peine de 14 mois avec un sursis de 2 ans. Selon lui, le risque de récidive semble écarté.
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