Au Bénin, tout est réuni en ces temps-ci, pour avoir une mauvaise mine. De l’actualité économie, à l’actualité politique, en passant par l’actualité sociale, tous les ingrédients sont réunis pour tendre vos nerfs.
Sur le plan économique et social, que c’est extrêmement dur ! Et là c’est le ‘‘kpakpato sans payer’’ et le citoyen qui parle. Le ‘‘hautement social’’ promis par ‘‘Agbonnon’’ tarde à se concrétiser. Tout est cher dans nos marchés. Le maïs se vend actuellement à 250Fcfa, le gari à 400 Fcfa voire 500 Fcfa, l’huile à 1300 le litre. Bref, les produits de première nécessité connaissent une flambée.
Pendant ce temps, le salaire des fonctionnaires n’a pas augmenté, toujours pas de solutions pour ces nombreux diplômés sans emploi, le ‘kpakpato sans payer’’ est toujours ‘‘sans payer’’.
Et c’est dans ce contexte, presque de « ventre affamé n’a point d’oreille », que Irénée Agoosa et Corentin Kohoué ont décidé de reprendre leur comédie politique entamée depuis la présidentielle du 11 avril dernier.
Même battu par les bulletins dans plusieurs bureaux de vote et dernier avec un score minable, digne d’un élève taré, le duo Kohoué-Agossa a décidé de mettre sur pied un soi-disant parti politique pour dans leur ‘‘scène théâtrale’’ restaurer la confiance.
Les temps changent, mais les mentalités et habitudes, pas. Après sa comédie avec son ‘‘club politique’’ ‘‘Le nationaliste’’ qui ne résumait qu’à lui seul, et dont lui seul comprenait le sens, Agossa a décidé de récidiver.
Dieu, quel péché ai-je commis pour voir se dérouler sous mes yeux cette tragédie ?
Manassé AGBOSSAGA