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Bénin/Législative 2023- La surprenante demande du parti LNA de Théophile Yarou

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A moins de huit mois des législatives de 2023, le parti La Nouvelle Alliance (LNA) fait une demande surprise. Sur Eden Tv dans l’émission ‘‘L’Entretien du Dimanche’’, son président Théophile Yarou plaide pour le retour aux jeux d’alliance.

C’est une proposition presque en rapport avec les 10%. Si le parti LNA ne demande pas la suppression de ce critère lors des prochaines législatives,  la formation politique plaide néanmoins pour les jeux d’alliance, comme cela se faisait avant l’avènement du régime de la Rupture.

Sur Eden Tv, Théophile Yarou a indiqué que le parti LNA a,  lors de sa rencontre avec le médiateur de la République, recommandé qu’une « loi dérogatoire » ou « spéciale » soit prise pour « autoriser les  alliances » au titre des élections législatives de 2023.

Il ajoute qu’il sera demandé aux partis qui iraient en alliance de fusionner s’ils réunissaient les 10% pour bénéficier du financement public des partis politiques.

Le président du LNA a indiqué que le Parlement pouvait se réunir et prendre cette « loi dérogatoire » avec l’accord de tous les partis politiques.

Toutefois, Théophile Yarou reste convaincu que même sans cette autorisation,  le parti LNA est en mesure de réunir les 10% à condition que les « choses se fassent de façon démocratique ».

Autres propositions du parti LNA

Sur le plateau d’Eden Tv, Théophile Yarou a également indiqué que le parti LNA a fait d’autres propositions au Médiateur de la République pour des élections législatives apaisées et inclusives.

Selon ses explications, le parti LNA a plaidé  pour le règlement du « passif des élections » présidentielles de 2021. Sur ce point, Théophile Yarou a indiqué que sa formation politique plaide pour la libération des personnes arrêtées dans le cadre des dernières élections.

Au sujet de la transparence des élections, Théophile Yarou et le LNA recommandent  l’implication de tous les acteurs pour la réalisation de la Liste électorale informatisée notamment avec la mise sur pied d’une structure de supervision.

Sur ces nombreuses recommandations, Théophile Yarou dit ne pas être « naïf » car dit-il,  le Médiateur de la République a des « marges manœuvres » limitées.

Manassé AGBOSSAGA  

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