Macaire Lokossou Sagbo, Leader UP de Djakotomey au sujet de la Journée du 1er Juin: « J’invite les populations à être le gardien des arbres plantés »

Reconnu pour son engagement politique au sein de l’Union Progressiste, Macaire Lokossou Sagbo jeune leader de la Commune de Djakotomey est également un défenseur de l’environnement dans l’âme. A l’occasion de l’édition 2022 de la Journée Nationale de l’Arbre célébré ce 1^er juin , il n’a pas manqué de le prouver en appelant les populations à plus de responsabilités dans la protection des arbres. Ce fut également le moment pour cet opérateur économique d’apprécier la gouvernance du président Patrice Talon en matière de protection de la flore. Nous vous proposons ci-dessous l’intégralité de son interview accordée à notre rédaction et dans laquelle il rend un vibrant hommage aux agents des eaux et forêts. Lisez-plutôt !

Que représente pour vous la Journée nationale de l’Arbre célébrée le 1^er juin de chaque année ?

Comme je le dis souvent, si nous voulons un environnement sain, on ne va pas forcément attendre le 1^er juin pour planter un arbre. Parce que l’arbre joue un grand rôle dans l’environnement dans lequel nous vivons. Ça fait joie au cœur de voir les conducteurs de taxi-moto quand il fait chaud se reposer sous les arbres plantés aux abords des voies.

Grace à l’arbre, vous avez de l’air sain. Pourquoi attendre donc une journée avant de penser à lutter pour un environnement sain d’autant puisque chaque jour nous luttons pour manger. Il va falloir donc que nous nous mettons tous Béninois ou pas résident sur le territoire Béninois à l’œuvre en plantant des arbres à tout moment.

La date du 1^er Juin est donc un jour importante dans notre pays car elle vient pour nous rappeler ce qui devrait être notre conduite en matière de plantation d’arbre. Elle vient nous rappeler que la plantation de l’arbre doit être une priorité pour tout le monde si nous voulons sauvegarder notre environnement qui de nos jours n’a pas l’aspect d’hier.

Quelles sont vos appréciations sur la politique gouvernementale en matière de renforcement de la flore nationale et l’aménagement des espaces verts ?

Elle est très bonne à mon humble avis. Vu les résultats sur le terrain. Avant, on coupait les arbres comme on sarclait les herbes devant nos devantures. Quelqu’un se lève, il coupe comme il le veut un arbre qu’il a planté. Même au niveau de nos routes, si quelqu’un voit que l’arbre cache la visibilité de l’immeuble R+4 qu’il a construit, il n’hésite pas à l’abattre. Mais aujourd’hui ce n’est plus possible. Tu peux être propriétaires de l’arbre planté mais tu ne peux pas couper cet arbre sans aller prendre une autorisation.

De plus aujourd’hui vous voyez qu’aux abords des voies nouvellement construites des jeunes plants arbres sont mis en terre. C’est pour dire que le Chef de l’Etat fait un travail a fond en ce sens et c’est le moment pour moi de le saluer. Je salue également le ministre du cadre de vie et toute son équipe, la police sanitaire et environnementale pour le travail qu’ils abattent parce qu’ils veillent effectivement au grain.

Avez-vous un mot à l’endroit des agents des eaux et forêts qui s’occupent de la protection de la flore Béninoise ?

Je voudrais leur dire merci pour tout ce qu’ils font. Parce que c’est des gens qui travaillent mais nous ne les voyons pas. Leur travail plus ou moins est un travail de dur labeur. Rester dans la brousse face aux animaux, rester dans la brousse pour descendre sur le terrain et la population sort pour les agresser des fois. ils sont confrontés à tous. Je voudrais leur souhaiter beaucoup de courage. A part le fait de punir, qu’ils sensibilisent davantage la population sur l’importance des arbres et des espaces verts. Parce que à mon avis, si la population est mieux informée elle ne pourra pas se livrer à certains actes destructeurs de l’environnement.

Votre appel en guise de sensibilisation à l’endroit des populations ?

Je voudrais inviter les populations à être le gardien des arbres plantés. Puisque une fois que ces arbres vont grandir, c’est nous les populations qui seront les premières bénéficiaires.

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU et Armel Hounkposso (Magazine Le Souverain)