Grâce présidentielle : Ce que des prisonniers politiques espèrent en vain au 229, Gbagbo a trouvé ça et il fait ‘‘bébé gâté’’

Dans un discours prononcé la veille de la célébration du 62ème anniversaire de la fête de l’Indépendance, Alassane Ouattara a annoncé avoir accordé la grâce présidentielle à Laurent Gbagbo, sous le coup d’une peine de vingt ans de prison en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale de 2010-2011. Et ce n’est pas tout.

Grâce présidentielle : Ce que des prisonniers politiques espèrent en vain au 229, Gbagbo a trouvé ça et il fait ‘‘bébé gâté’’

Dans un discours prononcé la veille de la célébration du 62ème anniversaire de la fête de l’Indépendance, Alassane Ouattara a annoncé avoir accordé la grâce présidentielle à Laurent Gbagbo, sous le coup d’une peine de vingt ans de prison en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale de 2010-2011. Et ce n’est pas tout.

Le président Ivoirien a également demandé « qu’il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de ses rentes viagères ».

Seulement voilà, comme un ‘‘bébé gâté’’, Laurent Gbagbo n’est pas content. Il en demande plus. Ses proches et lui ronchonnent et ne cachent pas leur mécontentement.

A l’occasion d’une sortie médiatique, le Porte- parole de sa nouvelle formation politique, le  Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CA) a ouvertement dit que Laurent Gbagbo n’est pas demandeur d’une grâce présidentielle.

Tel un enfant à qui on donne du bissap, mais qui demande du vain, Koné Katinan Justin a dit que Laurent Gbagbo réclame une amnistie.

En Europe ou aux Etats-Unis où le droit est dit dans des conditions équitables, cela pourrait parâtre légitime, puisque il y a sans doute à redire sur le procès qui a entouré sa condamnation.

Mais sur ce continent noir, où la justice a presque les mains liées, l’ancien président Ivoirien devra se contenter du peu, surtout que cela lui permet de circuler en toute liberté, même si la grâce contrairement à l’amnistie ne supprime pas la condamnation du casier judiciaire.

A 77 ans, un agenda électoral ne devrait pas amener le ‘‘Woody de Mama’’ à perdre de vue certains avantages de la grâce présidentielle.

Et là-dessus, ce n’est pas ces nombreux opposants au régime de la Rupture au Bénin, condamnés ou en détention provisoire et qui croupissent en prison.

C’est évident qu’ils auraient bien aimés bénéficier de cette décision le 01 août dernier pour retrouver leurs libertés.

Manassé AGBOSSAGA

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