C’est ‘‘l’opposant tchigan’’ qui le dit. Réagissant à la fusion de l’Union progressiste et du Parti du renouveau démocratique à moins de 5 mois des législatives de janvier 2023, Nourou Dine Saka Saley a fait remarquer que l’environnement politique à l’ère de la rupture est marqué par deux catégories.
Il a, dans un premier temps, évoqué une première catégorie comportant les acteurs qui « savent avoir tous les droits » et une seconde subissant « les tracasseries » et « diabolisations politiques ».
« Notre environnement politique est partagé, d’une part, entre ceux qui savent avoir tous les droits et, d’autre part, ceux qui sont contraints à subir les tracasseries et diabolisations politiques », a-t-il fait remarquer.
Il a logé les responsables de l’Union progressiste le renouveau dans cette première catégorie, soutenant que ces derniers ne se seraient pas aventurés à créer un nouveau parti à quelques mois des législatives de janvier, s’ils n’avaient pas la garantie qu’ils obtiendraient sans anicroche la reconnaissance officielle du côté du ministre du ministre de l’Intérieur, lui-même, membre du parti.
« Seul un parti qui sait avoir tous les droits, peut se risquer aujourd’hui dans un projet de transformation qui puisse amener à faire intervenir une sollicitation au ministère de l‘intérieur », a déclaré celui qu’on appelle affectueusement NDSS.
Quant à la seconde catégorie, l’opposant a cité son parti ‘‘Les Démocrates’’, qui selon ses mots, a subi toutes les tracasseries et humiliations avant d’obtenir son récépissé.
NDSS, dira pour finir, que c’est une autre preuve qu’il n’y a jamais eu de reforme du système partisan au Bénin.
Manassé AGBOSSAGA