Nouveau son de cloche pour amener Patrice Talon à briguer un troisième mandat, contrairement à la constitution 1990. Après Bertin Koovi, Loth Houénou, Kimber McDonald a, son tour, appelé l’actuel locataire de la marina à ne pas quitter le fauteuil présidentiel au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel.
Visiblement sidérée par les nombreuses actions du chef de l’Etat et par son message sur l’état de la Nation, devant les députés, jeudi dernier, elle soutient que « Patrice Talon est une bénédiction pour le Bénin ».
Et depuis les Etats-Unis, où elle réside, celle qui se fait appeler ‘‘Maman Nationale’’ prévient Patrice Talon qu’il n’aura pas autre choix que de rester au pouvoir après 2026, se disant prête à le maintenir au pouvoir de « force ».
« Allez dire au président que Maman Nationale a dit, si en 2026 il décide de partir, je vais le ramener de Force. Monsieur le président, personne au monde ne laisse partir ce qui est bon. Votre décision de partir sera constitutionnelle mais nous n’allons pas nous séparer de vous de sitôt. Ce que vous avez commencé même si vous avez terminé, on va renouveler le contrat monsieur le président.
Vous avez en vous quelque chose de particulier qu’on ne peut pas trouver ailleurs, beaucoup me diront de laisser la chance aux autres de prouver leur talent, mais moi je dirai qu’on avait dans le passé ; vu tous ces politiciens à l’œuvre et aucun d’eux n’a ce génie qui est en
Patrice Talon. Vous avez toutes les bonnes qualités et quelqu’un comme vous on ne laisse pas partir facilement comme ça… Les ivoiriens ont adopté Ado et nous les béninois, c’est Patou on a adopté vous n’irez nul part monsieur le président vous un Talent de ouf
Vous nous avez appris la sagesse, la discipline, comment économiser, le respect des autres Etc. À qui irons-nous si vous nous abandonner ? Un bon père n’abandonne jamais ses enfants. », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Veut ou pas, Patrice Talon devra faire deux mandats, signe et persiste Kimber McDonald.
« Monsieur le président, j’ai acheté des conteneurs pour vous assigner à la présidence en 2026 un peu comme l’autre vous ne sortirez pas de là-bas avant 2036 prenez ça comme menace si vous voulez », a-t-elle prévenu avec ironie.
‘‘Agbonnon’’ est donc prévenu.
Manassé AGBOSSAGA
Qu’est ce que vous aviez reproché à Fatouma Amadou Djibril en 2015