Marcon voulait une clarification, il l’a désormais. Ce lundi 23 janvier, le gouvernement burkinabè a confirmé sa demande de départ des troupes françaises sur son territoire dans un délai d’un mois.
Sur le plateau de la RTB, Jean-Emmanuel Ouédraogo a mis en avant « l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso », clarifiant qu’il ne « s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France ».
Le Porte-parole du Gouvernement a précisé que la demande de départ des forces françaises « est liée à la volonté aujourd’hui, des autorités de la transition et de l’ensemble des Burkinabés, d’être les acteurs premiers de la reconquête » de leur « territoire » et non « à un événement en particulier ».
Le mercredi 18 janvier dernier, le ministre burkinabé des Affaires Étrangères avait , dans un courrier adressé à Paris, dénoncé et demandé la « fin dans son entièreté » de l’accord » du 17 décembre 2018 « relatif au statut des forces armées françaises intervenant » au Burkina-Faso, le pays hébergeant actuellement un contingent de près de 400 forces spéciales françaises.
Mais, dimanche après-midi, le président français Emmanuel Macron avait dit attendre « des clarifications » de la part du Burkina Faso sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises. Dans la soirée, la présidence française avait indiqué attendre une confirmation de la position burkinabé au « plus haut niveau».
« Au stade actuel nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », a répliqué ce lundi lundi Jean-Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du Gouvernement .
M.A