Quand l'anodin devient une information

JIF 2023 : L’ONG FND et plusieurs organisations plaident pour le renforcement des mesures préventives de protection des femmes contre les VBG

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Loin des plats bien assaisonnés, des pas de danse et autres cérémonies de réjouissance, l’ONG Famille Nutrition développement (FND), le Réseau des féministes du Bénin, Engenderhealth, et l’Ambassade des Pays Bas, ont mis à profit l’édition 2023 de la journée internationale des droits de la femme pour adresser un plaidoyer au gouvernement et aux OSC pour le renforcement des mesures préventives de protection des filles et des femmes contre les Violences basées sur le genre (VBG). C’était au cours d’une conférence de presse animée par les responsables desdites organisations, le samedi 11 mars dernier à Abomey-Calavi.

Face  aux journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio et des web TV, mais aussi des activistes, Héléna Capo-Chichi a fait remarquer que le constat n’est pas reluisant malgré les efforts déployés par l’Etat béninois dans son arsenal juridique pour réduire les inégalités femmes. « Dans le rapport provisoire de l’année 2022 sur l’étude des violences basées sur le genre (VBG) conduit par l’Observatoire de la famille, de la femme et de l’enfant (OFFE), 59% de femmes âgées de 15 ans et plus sont victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) », a avancé la présidente de l’ONG FND.

Pour l’ONG Famille Nutrition développement (FND), le Réseau des féministes du Bénin, Engenderhealth, et l’Ambassade des Pays Bas, il faut alors un engagement plus courageux par rapport au genre et à la lutte contre les VBG avec des mesures appropriées en faveur des droits des filles et des femmes.

Et d’interpeller le gouvernement et les acteurs de la société civile : «  Nous invitons tous les acteurs au renforcement des mesures préventives de protection des filles et des femmes contre les violences basées sur le genre et demandons un soutien fort aux organisations de la société civile pour : des campagnes d’information, de sensibilisation et d’éducation sur les droits des filles et des femmes, le dialogue parent-enfants, le maintien des filles dans le cursus scolaire, l’autonomisation des filles, des jeunes et des femmes ; les abus sexuels sur mineures, les grossesses en milieu scolaire, les violences sexistes en lignes, les VBG en général et leurs conséquences, les DSRR ainsi que les dispositions légales de protection des filles et des femmes au Bénin. Enfin aux organisations de la société civile, nous demandons de s’attaquer davantage à toutes les formes de violences à l’égard des filles et des femmes dans une synergie d’actions pour l’amélioration de la situation des filles et des femmes et la progression de leurs droits dans notre pays, le Bénin ».

En attendant que cet appel soit pris en compte,  Igor Agbannoussou, socio-anthropologue  a encouragé les victimes des violences basées sur le genre en ligne à saisir l’Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) ou encore la brigade des mœurs. A titre préventif, il a recommandé aux uns et aux autres de préserver leurs données personnelles, mieux gérer les paramètres de confidentialité, de respecter la vie privé des autres.

La phase de questions-réponses est venue mettre un terme à cette activité qui vient confirmer l’attachement de l’ONG FND et ses partenaires à toujours défendre les femmes.

M.A

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