Quand l'anodin devient une information

Koovi recherché : il accuse le service informatique du MJL et lance « si demain, Talon nommait un rwandais, vous vous mettrez à crier »

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Le ministère de la Justice et la législation (MJL) a, publié, sur son site internet, la liste des 584 personnes recherchées pour diverses infractions commises. Sur cette liste figure le nom de Bertin Koovi. De quoi provoquer l’ire de  l’ex opposant reconverti en supporter numéro 1 du chantre de la Rupture.

Dans une vidéo, Bertin Koovi a exprimé son étonnement de voir son nom sur cette liste de 584 personnes recherchées par la Justice pour diverses infractions commises, car avance-t-il son «  dossier » a été « vidé » depuis « le 21 mai 2021 ».

« Je suis allé consulter la liste et j’ai vu ce dont il s’agit. Ce dossier est vidé et un non-lieu a été prononcé depuis le 21 mai 2021 par le juge du 4è cabinet. Je m’étonne qu’on dise que le ministère de la justice a publié une liste et que mon nom s’y trouve », a-t-il déclaré.

Bertin Koovi assure qu’il n’est pas un homme recherché par la justice, ajoutant il est rentré d’exil et a pu participer à plusieurs activités officielles.

« Pour ce qui me concerne,  je ne suis nullement concerné. Ce dossier est vidé. J’ai été à l’investiture du président le 23 mai  2021. J’ai été invité au 01er août 2022. J’ai fait de tout temps campagne au profit du Bloc républicain et surtout au profit du  président Talon.  Je suis au Bénin », s’est vanté le candidat malheureux à la présidentielle de 2026.

Selon Bertin Koovi, la présence de son nom serait imputable au service informatique du ministère de la Justice et la législation (MJL) qui n’aurait pas « actualisée la liste ».

« Je voudrai juste vous dire que certainement la liste n’a pas été actualisée »  a-t-il justifié.

Etonné et fâché, Bertin Koovi préfère ironiser ” je voudrais ironiser, si demain le président Patrice Talon nommait un rwandais, un burundais, un congolais, un togolais, même un martien parce que les services informatiques du ministère de la Justice ne font pas leur devoir, vous vous mettrez à crier, oh souveraineté nationale ».

Manassé AGBOSSAGA

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