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09 promotions sorties depuis la création de l’EFMS Parakou, mais zéro recrutement : les Aides-Soignants appellent Talon au secours

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Les Aides-soignants formés à l’Ecole de Formation Médico- Sociale de Parakou appellent Patrice Talon à l’aide. A travers une lettre ouverte, ils racontent leur calvaire depuis la fin de la leur formation et sollicite l’intervention du chef de l’Etat. Lire ci-dessous la lettre adressée au chef de l’État Patrice Talon.

 Excellence Mr le président de la république, nous Aides Soignants formé à l’EFMS/Parakou, venons humblement porter nos doléances à vous, chef de l’État, père de la nation.

En effet, nous sommes détenteur du diplôme d’Etat d’Aide-Soignant, diplôme acquis à l’EFMS de Parakou ; une école reconnue en formation des agents sanitaires de base.

Les cris de détresse de la relève de demain s’accentuent chaque année depuis la création de cette école.

Nous crions qu’il faut des formations techniques, méthodiques afin de fournir des services de qualité. Ainsi donc, on peut dénombrer neuf (09) promotions sorties depuis la création de cette école mais qui n’ont jamais été recrutées par l’État si ce n’est dans la filière des assistants sociaux et techniciens sanitaires et ceux sur des effectifs restreints. La grande surprise est que la filière des aide-soignants n’a jamais eu cette chance et pourtant le gouvernement a consenti des efforts à financer l’école, à faire des dons de matériels sanitaires pour les pratiques et a octroyé même des bourses pour des apprenants pour qu’ils étudient dans cette spécialité. Très récemment, cette question a bousculé le gouvernement qui a pris des mesures drastiques qui après la rencontre des deux ministres (celui de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle et son homologue de la santé) avec nous, apprenants de ladite école ont subi un autre essor.

L’école a tout mis en œuvre pour nous fournir une formation de qualité, ce qui fait que chaque diplômé de cette école, une valeur sûre et se réclame d’être mieux traiter comparativement à celui qui est formé dans les cliniques. Ce qui fait le plus mal, c’est que nos cris ne parviennent pas en réalité aux autorités compétentes de ce pays.

Monsieur le président, vous êtes notre seul recours pour que nous cessions un poids pour nos parents avec nos diplômes en main.

Dans l’espoir d’une suite favorable à notre requête, veuillez recevoir nos salutations distinguées.

Association Nationale des aides Soignants (ANAS/EFMS

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