Paix-Sécurité: Les femmes des forces armées sensibilisées sur les résolutions 1325, 2242 des Nations unies

Blandine Yaya déplore le non respect intégral de ces résolutions. A en croire ses propos, les statistiques relatives à la participation des femmes militaires  aux opérations de maintien de la paix ne sont pas reluisantes.

La section béninoise du Groupe de Travail (Femmes, jeunes, paix et sécurité) œuvre pour la pleine participation des femmes des forces armées dans les processus de maintien de paix, conformément aux recommandations des résolutions 1325, 2242 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSDNU). Un atelier de formation a été organisé au profit de ces dernières sur lesdites résolutions  ce vendredi 8 juin 2018 à l’Infosec de Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

La section  La section béninoise du Groupe de Travail (Femmes, jeunes, paix et sécurité) sensibilise les femmes militaires sur les résolutions 1325 et 2242 du Conseil de sécurité des Nations unies. Avec l’appui du haut commandement militaire et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Blandine Yaya et son staff ont organisé un atelier de formation au profit des femmes des forces armées du Bénin, impliquées dans les opérations de maintien de paix sur les résolutions 1325, 2242 du CSDNU et sur les techniques de plaidoyer.

A l’ouverture des travaux, la présidente de la section béninoise du Groupe de travail a rappelé que la résolution 1325 adoptée le 31 octobre 2000, souligne, entre autres,  la nécessité d’intégrer la notion de genre et inclure les femmes dans les approches relatives à la sécurité et à la construction de la paix en particulier les femmes affectées par les conflits, sensibilise les soldats de la paix, la police et les appareils judiciaires aux problèmes liés aux genres pendant les conflits,  et adopte des mesures pour assurer la protection  et le respect des droits des femmes et des filles, …

Elle a ajouté que cette résolution est complétée par la 2242, qui prône la participation des femmes à la conception et à la mise en œuvre des initiatives visant à prévenir, combattre,  éradiquer le transfert illicite, le détournement des armes légères et de petit calibre,…

Toutefois, Blandine Yaya déplore le non respect intégral de ces résolutions. A en croire ses propos, les statistiques relatives à la participation des femmes militaires  aux opérations de maintien de la paix ne sont pas reluisantes.

La présidente de la section béninoise du Groupe de Travail invite à cet effet les participantes a, au terme de la formation, fait  le plaidoyer en direction de la hiérarchie militaire pour plus de participation à toutes les opérations de processus de paix.

Représentant le chef d’état major des armées, le chef de bataillon Jean Cocou a dès lors rassuré que l’état major général fera œuvre utile des recommandations issues de l’atelier.

Pour sa part, le représentant adjoint du Pnud, Adama Bacar Soko a salué la tenue de cet atelier, qui selon lui,  permet d’impliquer et de sensibiliser toutes les parties prenantes pour susciter une prise de connaissance, une compréhension à grande échelle des questions relatives à la paix et à la sécurité afin de définir clairement le rôle et les intérêts de chaque partie prenante.

Lancé officiellement le 30 août 2016, le groupe de travail Bénin comporte une trentaine de membres, avec une présidence assurée par le Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cedeao. S’appuyant uniquement sur les instruments régionaux et internationaux, notamment les résolutions 1325 , 2242, 2250 et connexes,   le groupe de travail a pour objectif de contribuer à l’harmonisation des activités, de participer à la définition des stratégies sous régionales pertinentes, de soutenir les initiatives des acteurs, de  s’investir pleinement dans la surveillance de la condition féminine,  dans la promotion des résolutions 1325 et suivant du CDSNU.

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