Deux membres du parti Les Démocrates étaient à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le vendredi dernier. Réckya Madougou a confirmé la nouvelle.
A travers un post sur sa page facebook, ce samedi 20 février 2021, elle a confié que les anciens députés Justin Adjovi, et Nourénou Atchadé ont été écoutés par la Criet.
« Comme je l’anticipais déjà la veille jeudi 18 février 2021, suite à la curieuse conférence de presse tenue par…le pouvoir n’a pas manqué de dérouler son plan CRIET. Mes proches collègues du parti ‘‘Les Démocrates’’ ont répondu ce vendredi à une convocation de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Il s’agit de Monsieur Adjovi Justin, Trésorier Général, Nourénou Atchadé, Vice-Président », renseigne la candidate du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 avril 2021, dont le dossier a été rejeté pour défaut de parrainage.
Elle a ajouté que Bio Dramane TIDJANI, Coordonnateur adjoint de la 8eme circonscription électorale, proche collaborateur est pour sa part attendu à la Criet le lundi prochain.
Dans sa publication, Réckya Madougou a levé un coin de voile sur les griefs portés contre les trois membres du parti Les Démocrates.
« L’incongruité de l’histoire est qu’après avoir fait attendre de 10h à 21h les sieurs Atchadé et Adjovi, avant de les entendre, on leur allègue, sans aucune preuve évidemment, qu’un bailleur de fonds leur a promis cent millions de francs CFA et qu’ils ont déjà perçu la moitié pour recruter des jeunes aux fins de saboter le processus électoral », confie t-elle.
Puis d’afficher sa détermination à aller au bout de son combat pour des élections inclusives malgré les « harcèlement et d’intimidation » : « Mieux vaut en rire. À l’attention du pouvoir au Bénin, Sachez que vous ne m’effrayez guère, vous ne nous effrayez point! Tous vos complots contre les militants de la liberté que nous sommes échoueront un à un. Envoyez tous vos députés et maires, vos activistes, vos guignols, les uns après les autres déblatérer sur moi, je leur ferai tous face, nous leur ferons face, le peuple leur fera face. Le Bénin, nous le savons, est une prison à ciel ouvert. Préparez-vous à nous enfermer tous. Je ne fuirai pas mon pays tout comme vous l’avez fait à d’autres… Aucun de ces actes ne constitue un crime ou une infraction et le régime actuel devrait accepter la contradiction et la confrontation démocratique politique, idéal de société contre idéal de société ».
Manassé AGBOSSAGA