La situation se complique pour Joël Aïvo. Interpellé le mercredi dernier puis gardé à vue à la Brigade économique et financière, l’opposant passera quelques semaines en prison.
Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Mario Mètonou, a décidé après audition ce vendredi 17 avril 2021, de le mettre sous mandat de dépôt.
Joël Aïvo n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation.
Alain Gnonlonfoun, son mandataire financier et deux autres personnes présentées comme des militaires sont aussi placés sous mandat de dépôt dans une affaire de « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’État ».
Leur procès est pour le 15 juillet prochain.
« … à cette étape de la procédure, les avocats du professeur AÏVO n’ont pas encore eu accès au dossier. Toujours est-il qu’en 24h de garde à vue et d’interrogatoire, Joël AÏVO n’a été confronté à personne ni au moindre élément de preuve et que les personnes présentées comme des militaires ont déclaré n’avoir jamais rencontré ni parlé avec le professeur ni avec son mandataire financier.
Nous rappelons que malgré les nombreux obstacles qui se sont dressés ces dernières années sur le parcours du militantisme politique au Bénin, Frédéric Joël AÏVO a fait du respect de la loi et de l’État, la pierre angulaire de son combat politique. Hier comme aujourd’hui, en dépit des injustices, il ne s’est jamais détourné de cette ligne », a réagi la cellule de communication de l’opposant.
Manassé AGBOSSAGA