C’est sur France 24 et Rfi, que Patrice Talon, récemment réélu pour un deuxième mandat a accordé son premier entretien. Pourtant, il y a quelques jours, le, chef d’Etat béninois avait ouvertement critiqué les médias étrangers,…Talon, n’est peut-être pas rancunier.
Et c’est sur Rfi et France 24, que le président béninois va évoquer pour la première fois la question d’une probable candidature en 2026, et donc d’une nouvelle révision de la constitution.
« Est-ce que le Bénin ne fait pas la différence depuis un moment ? Quand vous observez le Bénin, vous ne voyez pas que ça se passe autrement les choses ici ? Est-ce que cette phrase là quelqu’un l’a jamais mise dans une constitution ? Pourquoi vous ne reconnaissez pas déjà l’importance d’une telle phrase qui règle le problème des constituions nouvelles, compteur à zéro, troisième, quatrième, cinquième mandat ? Ce sera ainsi, personne ne changera cela, en tout cas pas moi, ni à mon initiative. Les béninois tiennent beaucoup à la limitation des mandats. C’est pour ça que nous avons fait ça, pour éviter toute tentation.de nouvelle constitution devant entrainer une remise à=zéro des compteurs…. », a d’abord répondu le chef d’Etat de façon évasive à la question du journaliste de Rfi Christophe Boisbouvier sur une révision de la constitution pour une nouvelle candidature en 2026.
Visiblement pas satisfait, de cette réponse évasive, notre confrère de Rfi revient à la charge pour arracher le morceau. Entre le journaliste Boisbouvier et Talon, va alors s’en suivre une petite séquence de question-réponse. « Donc, c’est votre dernier mandat, promis juré ?… « Bien sûr ! Tout à fait… En 2026, Patrice Talon ne sera pas candidat ?… Monsieur Boisbouvier, que Dieu nous prête longue vie, bonne santé pour que nous puissions ensemble constater ça… Donc, c’est un engagement ferme ? « il ne peut en être autrement ».
Les détracteurs du chef de l’Etat diront qu’ils ont entendu plus que ça sur le mandat unique.
Manassé AGBOSSAGA