Des taxis volants pourraient bientôt sillonner le ciel européen

Les voitures volantes pourraient bientôt passer de la fiction à la réalité en Europe : l’organisme de réglementation de la sécurité aérienne du continent voudrait donner le feu vert aux taxis électriques dans le ciel d’ici quelques années.

Les voitures volantes pourraient bientôt passer de la fiction à la réalité en Europe : l’organisme de réglementation de la sécurité aérienne du continent voudrait donner le feu vert aux taxis électriques dans le ciel d’ici quelques années.

Je pense que l’utilisation commerciale des taxis [aériens] peut commencer en 2024 ou 2025», a déclaré Patrick Ky, le directeur général de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), lors d’un événement en ligne mercredi.

Les voitures ne ressembleraient toutefois pas à celle que pilote Ron Wesley dans le film Harry Potter et la chambre des secrets (2002). Les véhicules auraient plutôt la forme d’un drone autonome, qui décollerait à la verticale.

Patrick Ky a précisé que ces engins seraient d’abord utilisés à des fins commerciales, pour transporter des colis par exemple, puis que des avions plus grands permettant le transport de personnes suivraient.

Les premiers taxis volants pourraient entrer en service dès 2024 en Europe, a déclaré mercredi le principal régulateur de l'aviation de la région.
© STEVE MARCUS/Reuters Les premiers taxis volants pourraient entrer en service dès 2024 en Europe, a déclaré mercredi le principal régulateur de l’aviation de la région.

L’Agence travaille déjà de concert avec une dizaine d’entreprises sur des vols sans pilote, en plus de se coordonner avec les régulateurs d’autres pays, dont l’Administration fédérale de l’aviation des États-Unis.

Forte acceptabilité sociale

On a également présenté mercredi les résultats d’une enquête menée dans six quartiers urbains en Europe sur la mobilité aérienne. Selon les données recueillies auprès de 4000 personnes, 83 % d’entre elles se sont montrées favorables à un tel mode de transport, accordant un soutien marqué pour le transport d’urgence (41 %).

Patrick Ky sait toutefois qu’il a du pain sur la planche, car le vol d’engins autonomes devra s’accompagner de réglementations strictes sur les nuisances sonores et visuelles, de même que des exigences de sécurité élevées.

L’AESA aimerait faire une démonstration de sa technologie autonome lors des Jeux olympiques de Paris, prévus en 2024.

CBC/Radio-Canada

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *