« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore Angela Kpedija

C’est une victime de viol et d’harcèlement sexuel qui le dit. Dans une tribune, ce mardi 25 mai 2021, intitulée ‘‘𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝟐𝟐𝟗’’ Angela Kpeidja dénonce la responsabilité de la société béninoise face au viol ou au harcèlement sexuel.

C’est une victime de viol et d’harcèlement sexuel qui le dit. Dans une tribune, ce mardi 25 mai 2021, intitulée ‘‘𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝟐𝟐𝟗’’ Angela Kpeidja dénonce la responsabilité de la société béninoise face au viol ou au harcèlement sexuel.

« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore la journaliste.

Selon elle, « personne n’a envie que son enfant, son frère ou son époux soit mêlé à des actes aussi malveillants que vicieux ».

Et de condamner «  C’est donc tout naturellement que tout l’entourage conspire contre la victime en choisissant de fermer les yeux sur l’acte ignoble du mis en cause. Totalement persuadé de son innocence et de la culpabilité de la victime, l’enfant violeur grandit dans le déni de ce que j’appellerais « maladie ». Le virus est ensuite transmis de génération en génération ».

Manassé AGBOSSAGA

« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore Angela Kpedija
« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore Angela Kpedija

𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝟐𝟐𝟗 !!!

Des harceleurs sexuels ou des violeurs au Bénin, il en existe des plus subtiles aux plus agressifs.

Des profils les plus insoupçonnés au plus sulfureux, les agresseurs sexuels sont tapis dans nos administrations publiques et privées, nos écoles, collèges et universités. Ils sont partout. Même dans les lieux de culte. Généralement, c’est comme une seconde nature pour eux.

Ils font une première victime, une seconde puis une autre et ils n’arrivent plus à s’arrêter. À croire que le harcèlement et les violences sexuelles sont un virus dont eux-mêmes subissent le diktat.

J’en veux pour preuve, les imposteurs qui en plein cœur même de la controverse soulevée par mes révélations, n’ont pas eu peur de s’aventurer.

Tout porte ainsi à croire que ces agresseurs sexuels sont soit effectivement des malades, soit il s’agirait d’une perversion agissante. Dans le premier cas, ils souffriraient d’un complexe qui se traduit par une infériorisation du sexe opposé pour se sentir « soi ». La perversion serait de ne savoir manifester son instinct sexuel que par des comportements dépravés.

Ce que je constate aussi, c’est que les lettres, les gestes ou même les paroles enjôleuses dont l’amoureux gavait l’élue de son cœur ont laissé place aujourd’hui au 229, aux attouchements soudains, aux demandes de faveurs sexuelles d’emblée et brusques. À travers une femme, certains hommes ne verraient désormais que la passerelle pour atteindre le nirvana du plaisir sexuel.

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En plus, chez nous au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel. Ici, personne n’a envie que son enfant, son frère ou son époux soit mêlé à des actes aussi malveillants que vicieux.

C’est donc tout naturellement que tout l’entourage conspire contre la victime en choisissant de fermer les yeux sur l’acte ignoble du mis en cause.

Totalement persuadé de son innocence et de la culpabilité de la victime, l’enfant violeur grandit dans le déni de ce que j’appellerais « maladie ». Le virus est ensuite transmis de génération en génération. Exactement comme un gène.

L’amnésie traumatique des victimes mues par la volonté d’aller de l’avant est l’autre facteur qui fait le lit aux bourreaux. Une seule minute de silence est une victoire pour ces agresseurs sexuels dégoûtants et répugnants.

Spécialiste en communication pour la santé, j’aurais voulu faire des émissions pour vous aider à guérir de ce mal hideux. Étant victime, je promets de ne pas vous laisser de répit.

Ce ne sera plus jamais le silence!

#Naiepaspeur #AngelaKpeidja

 

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