Absences de Yayi, Soglo et des présidents étrangers à l’investiture de Talon : Le Porte-parole du Gouvernement justifie
Cela n’a échappé à personne. Aucune trace de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et des présidents étrangers à l’investiture de Patrice Talon, le dimanche 23 mai dernier à Porto-Novo.
Wilfried Léandre Houngbédji, nommé secrétaire général adjoint et porte-parole du Gouvernement à la faveur du dernier remaniement est revenu sur cette actualité. A la faveur d’une émission spéciale baptisée ‘Actualité au peigne fin’’, diffusée ce dimanche 6 juin 2021, sur Canal 3 Bénin‘, E-Télé ou encore l’ORTB, il a justifié l’absence des anciens présidents et des chefs d’Etat de la sous-région.
Sur l’absence de Boni Yayi et de Nicéphore, le Porte-parole du Gouvernement a laissé entendre qu’elle résulte beaucoup plus de la volonté de ces derniers. Selon ses confidences, tout a été fait pour que les deux anciens présidents du Bénin encore en vie participent à la cérémonie.
Wilfried Léandre Houngbédji a confié que Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont bel et bien été invités à la cérémonie, conformément aux pratiques républicaines, mais ont préféré ne pas se présenter.
« ..je peux vous rassurer que conformément aux pratiques républicaines, Ils ont reçu leur cartons d’invitation…le chef de l’Etat s’est assuré que les cartons leur ont été transmis … », a rassuré le Porte-parole du Gouvernement.
Sur l’absence des présidents de la sous-région, Wilfried Léandre Houngbédji a fait savoir qu’il s’agit beaucoup plus de la volonté du président Talon de faire les choses dans la simplicité et la sobriété.
Il a indiqué que les pratiques et les normes républicaines n’exigent pas la présence des chefs d’Etat étrangers à la cérémonie d’investiture. Face à cela, il a souligné que le chef de l’Etat a souhaité ne pas invité ses homologues à la cérémonie comme ce fut d’ailleurs le cas en 2016.
Le porte-parole du Gouvernement dit espérer que cette façon de faire perdure dans la durée avec d’autres présidents.
Manassé AGBOSSAGA
Très bidons et vétustes ces arguments.