Mali : Macron annonce une fermeture des bases françaises dans le nord du pays d’ici la fin d’année

Les chefs d’Etat du G5 Sahel s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron par visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron par visioconférence

Les chefs d'Etat du G5 Sahel devaient s'entretenir vendredi avec Emmanuel Macron.
© Jerome Delay//AP/SIPA Les chefs d’Etat du G5 Sahel devaient s’entretenir vendredi avec Emmanuel Macron.

L’annonce était attendue. Les chefs d’Etat du G5 Sahel, où les groupes djihadistes restent toujours aussi menaçants, s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron.

À cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé que la France allait commencer à fermer ses bases militaires dans le nord du Mali d’ici la fin de l’année 2021.

Des détails attendus

Après plus de huit ans d’engagement massif, des sommes colossales englouties et 50 soldats morts au combat, le président français avait annoncé en juin la fin prochaine de l’opération Barkhane avec une revue à la baisse des effectifs français (5.100 soldats actuellement), la fermeture de bases militaires et une réarticulation de la lutte antidjihadiste autour de partenaires européens.

Même si Paris avait à plusieurs reprises évoqué la possibilité d’un retrait, les partenaires africains ont été pris de court par cette annonce. Ils sont avides de détails sur une opération qui pourrait considérablement modifier le rapport de force sur le terrain entre les armées régulières et les djihadistes liés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique (EI).

Un retrait progressif

« Le Président Emmanuel Macron déballera tout demain », titrait jeudi à Bamako le quotidien Nouvel Horizon. « L’heure de l’explication a sonné entre Macron et ses alliés », estimait de son côté Aujourd’hui au Faso, à Ouagadougou, qui estime que le sommet « devrait être le rendez-vous de mise au point sur les i ».

La réduction des effectifs français s’opérera progressivement, avec un jalon à environ 3.500 hommes d’ici un an puis 2.500 personnes d’ici 2023, a indiqué récemment une source familière du dossier. Les commandos d’élite de la task force française « Sabre » devraient être maintenus.

 20 Minutes avec AFP

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