Simon Narcisse Tomèty paie t-il le prix de ses publications contre certaines dérives du régime de la Rupture ? Oui, serait t- on tenté de répondre à la suite d’une confidence de l’homme dans l’une de ses publications en date du lundi 15 juillet 2019
En effet dans une lettre adressée à un compatriote de la Donga, l’Institutionnaliste a confié que ses compatriotes évitent tout contact avec lui pour ne pas être traités d’opposant. « Les gens ont tellement peur que beaucoup fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants », confie t-il.
Et pour Simon Narcisse Tomèty, l’actuel régime n’est pas étranger à cet état de chose. « Toutes les stratégies inimaginables sont déployées dans le Bénin d’aujourd’hui pour que la méfiance soit au paroxysme entre compatriotes. On va jusqu’à criminaliser le fait de se retrouver à quelques uns dans une place publique pour échanger un peu comme si la vie d’un peuple se résume aux critiques à l’égard d’un régime », souligne t-il.
Mais loin d’être inquiété par ce système qu’il dénonce, Simon Narcisse Tomèty laisse entendre qu’il faut plus que ça pour ébranler son moral et le contraindre à prendre la clé des champs. « Je ne peux fuir un régime au point de vivre comme un esclave dans mon propre pays ou comme un cadavre en putréfaction déposé déjà dans sa tombe, un sort commun à nous tous », martèle l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience.
Voilà garçon, comme on dit de l’autre côté du 225 !
Manassé AGBOSSAGA