Coup d’Etat au Niger : « ce serait par la force que la mauvaise force sera vaincue », Talon prévient les putschistes

Le président béninois a pris une part active au deuxième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédeao sur la situation politique au Niger, tenu à Abuja le jeudi 10 août dernier et qui a  « ordonné le déploiement de  la force d’attente de la Cédeao» pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel. A la fin des travaux, Patrice Talon s’est exprimé sur les conclusions dudit sommet.

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Le président béninois a pris une part active au deuxième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédeao sur la situation politique au Niger, tenu à Abuja le jeudi 10 août dernier et qui a  « ordonné le déploiement de  la force d’attente de la Cédeao» pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel. A la fin des travaux, Patrice Talon s’est exprimé sur les conclusions dudit sommet.

Interrogé à la fin des travaux, le président béninois a indiqué que ce deuxième Sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédeao sur la situation politique au Niger revêt une « importance capitale » pour le pays ainsi que tous les pays de la sous-région.

Patrice Talon a assuré que la   «  motivation essentielle des organes de la Cédeao est de protéger le droit, les  droits de l’homme, la démocratie, la bonne gouvernance pour le développement de nos pays ». Rappelant que le vote reste le seul chemin  par lequel, le peuple s’exprime, le président béninois a farouchement exprimé son opposition à toute prise de pouvoir par la force.

« On ne peut pas permettre que les armes soient le choix des gouvernants des pays. En aucune manière, la Cédeao n’acceptera que les coups d’état deviennent les moyens par lesquels les gouvernants doivent être désignés », a-t-il martelé, avant de prévenir « si nous laissons faire, notre sous-région va être désintégrée. Si nous laissons faire, le Niger va être désintégré ».

Evoquant les décisions prises pour la libération du président Bazoum et un retour à l’ordre constitutionnel, il a d’abord insisté sur le dialogue prôné par la Cédeao pour résoudre de façon pacifique cette crise. Mais face au refus des putschistes de négocier, le président béninois a laissé entendre que c’est par « la force que la mauvaise force sera vaincue ».

« Après avoir tenté par tous les moyens de négocier avec les putschistes, nous avons décidé que si nous n’avons pas le choix, ce serait par la force que la mauvaise force sera vaincue », a-t-il lancé.

Patrice Talon a ajouté que la Cédeao laisse la porte au dialogue et à la négociation, indiquant aux putschistes qu’il « est encore temps de se retirer ».

Le Général Tchiani appréciera !!!

M.A

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