Après 60 d’indépendance, Simon Narcisse Tomèty n’est pas satisfait du travail abattu par les universités africaines. S’appuyant sur un constat général, le président du Café africain des néo philosophes laisse savoir que les universités africaines ne produisent pas des hommes capables de créer la richesse. « Nos universités sont spécialisées en formation et production de pauvres», se désole t-il.
Pour lui, les universités africaines forment « beaucoup de diplômés, assez de fonctionnaires, mais très peu de gens capables de créer de la richesse et des riches ».
Par contre, Tomèty fait savoir que l’Afrique après 60 ans d’indépendance, a, à travers ses universités, montré sa capacité a créé des bureaucrates qui savent parler le français, l’anglais, ou encore des cadres qui sont préoccupés à courir derrière les fonctions politiques.
Conscient que les diplômes et les titres ronflants célébrés cesseront d’être un référentiel de réussite sociale, le président du café africain des néo philosophes insiste sur le fait que l’université doit contribuer à l’avènement d’une masse critique de véritables citoyens.
Il invite au passage les dirigeants africains à travailler pour l’indépendance dans l’interdépendance.
Pourvu que son appel soit entendu !!!
Manassé AGBOSSAGA