Bénin-Création du Collège des Ministres Conseillers: Ce qu’en pense Expérience Tébé du MPL

Au Bénin, des Ministres Conseillers seront nommés pour accompagner le Chef de l’Etat dans l’exercice de sa fonction. Un décret en date du 9 janvier 2024 a été pris par le président Patrice Talon à cet effet. Pour le Mouvement Populaire de Libération dirigé par Expérience Tébé « Ça n’a pas sa raison d’être ».

Au Bénin, des Ministres Conseillers seront nommés pour accompagner le Chef de l’Etat dans l’exercice de sa fonction. Un décret en date du 9 janvier 2024 a été pris par le président Patrice Talon à cet effet. Pour le Mouvement Populaire de Libération dirigé par Expérience Tébé, « Ça n’a pas sa raison d’être ».

C’est sur le plateau de l’émission Zone France de la chaîne privée de Télévision Canal 3 Bénin que le leader du Mouvement Populaire de Libération (MPL) s’est prononcé, le dimanche 4 février 2024, pour la première fois sur le DÉCRET N° 2024-006 DU 09 JANVIER 2024 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République. « On ferait mieux de faire beaucoup plus d’efforts à satisfaire les problèmes de nos concitoyens que de chercher à régler les problèmes politiques », a laissé entendre le leader du parti au logo balai.

Au parti Mouvement Populaire de Libération, la nomination annoncée des ministres Conseillers est perçue comme une manifestation des stratégies du régime de la rupture pour se donner une bonne assise politique. Et même si Expérience Tébé reconnait le droit au président Patrice Talon de faire recours à qui il veut pour atteindre son objectif, il n’y trouve pas en quoi les ministres conseillers qui seront nommés vont impacter positivement. « Le Chef de l’Etat, c’est à bon droit qu’il a créé ce dispositif. Moi je ne vois pas en quoi cela va améliorer la gouvernance au niveau de son gouvernement ».

Expérience Tébé pense plutôt que, le Chef de l’Etat veut être actif dans le choix de son successeur, comme il l’a dit dans l’une de ses récentes sorties médiatiques. A travers la nomination annoncée des ministres conseillers, c’est donc le dispositif pour atteindre cet objectif qui « est en train d’être mis en branle ». Il lance pour finir : « C’est pour faire de la propagande… ».

Le porte-parole du gouvernement à son tour appréciera.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin : Orden Alladatin évoque les bienfaits de la constitution révisée en 2019 et lance, « nous n’avons rien fait de mal »

Au Bénin, la proposition de loi portant révision de la constitution est sur toutes les lèvres. Dans la presse et sur les réseaux sociaux, d’aucuns préfèrent parler d’une « énième » révision après celle opérée en 2019. Un mot que n’apprécie visiblement pas Orden Alladatin.

Au Bénin, la proposition de loi portant révision de la constitution est sur toutes les lèvres. Dans la presse et sur les réseaux sociaux, d’aucuns préfèrent parler d’une « énième » révision après celle opérée en 2019. Un mot que n’apprécie visiblement pas Orden Alladatin.

Interrogé par un média de la place, le député de l’Union progressiste le renouveau a désapprouvé le groupe de mot « énième révision de la constitution ». « Il ne s’agit pas d’une énième révision de la constitution », martèle t-il.

Pour lui, la constitution n’a subit qu’une seule révision depuis son adoption en 1990.
Rappelant que la constitution n’est pas la Bible ou le Coran, le président de la commission des lois soutient qu’un toilettage de la loi fondamentale peut s’avérer nécessaire. C’est ce qui justifie la révision de la constitution de 2019 opérée par un parlement acquis à 100% à la cause du président Talon, soutient le député de l’UP le Renouveau.

Orden Alladatin en profite pour mettre en avant les bienfaits de la consitution revisée. Sans être exhautif, il cite : l’instauration de la discrimination positive au profit des femmes pour le poste de député, l’abolition de la peine de mort, la réduction des mandats de député à trois, l’institution des élections générales, …

Et de lancer « nous n’avons rien fait de mal ».

S’agissant de l’initiative du député Assan Séibou, le président de la commission des lois a avancé que cela se justifie par le réajustement du calendrier électoral, ayant sa source dans la constitution.

Pour balayer les craintes liées à l’éventualité d’un troisième mandat, il assure que ce réajustement n’ouvre pas la voie à une nouvelle république, avant d’ajouter que la disposition « nul ne peut faire plus de deux mandats dans sa vie » est maintenue dans le texte proposé.

Toutefois, le député de la mouvance présidentielle dit comprendre les « agitations politiques’ sur la question ».

A la question de savoir ce qui sera fait si l’initiative ne recevait pas l’aval de la majorité nécessaire, Orden Alladatin lâche  » si nous n’avons pas le consensus, à l’impossible, nul n’est tenu ».

M.A

Report de la présidentielle au Sénégal : la position de l’Union Africaine

L »Union africaine réagit au report de la présidentielle sénégalaise du 25 février 2024. Dans un communiqué en date du 04 février et signé de son président, Moussa Faki Mahamat, l’organisation exprime sa préoccupation.

L »Union africaine réagit au report de la présidentielle sénégalaise du 25 février 2024. Dans un communiqué en date du 04 février et signé de son président, Moussa Faki Mahamat, l’organisation exprime sa préoccupation.

Et face à la situation politique tendue dans le pays, le Président de la Commission « invite les autorités nationales compétentes à organiser dans les meilleurs délais les élections, dans la transparence, la paix et la concorde nationale ».

En attendant, l’UA appelle les différentes parties à « la concertation, l’entente et au dialogue ».

Lire ci-dessous le communiqué Communiqué du Président de la Commission de l’Union Africaine sur le Report des Élections au Sénégal.

M.A

Communiqué du Président de la Commission de l’Union Africaine sur le Report des Élections au Sénégal 

Addis-Abeba, Éthiopie : 04 février 2024 – Le Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA) S.E Moussa Faki Mahamat a appris le report des élections présidentielles en République du Sénégal avec préoccupation tant la situation politique dans ce pays où le modèle démocratique a toujours été salué avec haute appréciation, ne saurait laisser aucun africain indifférent.

Le Président de la Commission invite les autorités nationales compétentes à organiser dans les meilleurs délais les élections, dans la transparence, la paix et la concorde nationale.

Il encourage vivement toutes les forces politiques et sociales au règlement de tout différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue civilisés, dans le strict respect des principes qui gouvernent l’État de droit dont le pays a une tradition historique enracinée.

Endettement public, chômage, décisions politiques malavisées,…Richard Boni Ouorou alerte et propose (Tribune)

La dette doit être investie de manière à générer de la croissance économique durable et inclusive. Lorsque la dette est utilisée pour financer des projets à fort retour économique et social, comme les infrastructures, l’éducation et la santé, elle peut effectivement contribuer à la croissance à long terme. Cependant, la dette qui n’est pas utilisée efficacement ou qui sert à combler des lacunes budgétaires dues à des décisions politiques hasardeuses ne fait qu’accroître la vulnérabilité économique sans apporter de bénéfices tangibles à la population.

Terrien,ne,s

En tant que citoyen engagé , il est de mon devoir de soulever les préoccupations économiques et sociales qui impactent le bien-être de nos populations. À cet égard et au moment où notre pays veut s’engager une fois encore sur le marché financier, la situation économique du Bénin, comme nous le savons et que certains le vivent, mérite une analyse approfondie et un appel à un dialogue national.

Tout d’abord, il est primordial de reconnaître que l’endettement public peut jouer un rôle capital dans le financement du développement d’un pays. Les marchés financiers, par l’émission d’euro-obligations, peuvent être des sources vitales de capitaux pour financer des infrastructures et stimuler la croissance économique. Cependant, il convient de s’interroger sur la durabilité de cette dette et son affectation optimale.

La dette doit être investie de manière à générer de la croissance économique durable et inclusive. Lorsque la dette est utilisée pour financer des projets à fort retour économique et social, comme les infrastructures, l’éducation et la santé, elle peut effectivement contribuer à la croissance à long terme. Cependant, la dette qui n’est pas utilisée efficacement ou qui sert à combler des lacunes budgétaires dues à des décisions politiques hasardeuses ne fait qu’accroître la vulnérabilité économique sans apporter de bénéfices tangibles à la population.

La situation à Djougou, où une quantité alarmante de filles mineures tombent enceintes, soulève des questions sur la répartition des investissements et la nécessité d’une approche plus équilibrée du développement. Les belles routes de Cotonou ne doivent pas occulter les besoins urgents dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’emploi des jeunes, en particulier dans les régions les plus défavorisées.

Le cas de la fermeture de la frontière avec le Niger et les conséquences politiques et économiques des actions menées contre des figures politiques telles que M. Ajavon illustrent comment les décisions politiques peuvent avoir des répercussions économiques négatives. Des politiques qui conduisent à la fermeture d’entreprises et augmentent le chômage ne favorisent pas un environnement économique propice à la croissance et à la stabilité.

La dette ne doit pas servir de panacée aux problèmes structurels ni masquer les effets de décisions politiques malavisées. Elle doit être gérée avec prudence, transparence et responsabilité pour ne pas compromettre la stabilité macroéconomique et la viabilité financière du pays.

Face à l’inflation et à la détérioration des conditions de vie, notamment dans le nord du Bénin, il est crucial d’ouvrir un dialogue national inclusif qui transcende les clivages politiques et se concentre sur les véritables enjeux économiques et sociaux. Cela nécessite une concertation avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile, le secteur privé, les experts économiques et les partenaires internationaux.

Notre pays semble être la croisée des chemins et il est plus qu’important un mécanisme inclusif de dialogue soit mis en place avec tous pour parer au désastre socioéconomique qui se pointe inévitablement à l’horizon.

Excellent lundi et prenez soin de vous.

#prosperonsensemble

Issa Richard Boni Ouorou

Sénégal: Le gouvernement ordonne à nouveau la coupure de la connexion internet

L’accès à la connexion internet au Sénégal est interrompu depuis ce lundi 5 février 2024. Le gouvernement a ordonné la suspension à travers un communiqué du ministère de la communication.

La décision portant report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal annoncée par le président Macky Sall le samedi 3 février a déjà des effets négatifs sur le quotidien des habitants. Si déjà dans la journée du dimanche 4 février , des manifestations ont eu lieu à Dakar la capitale pour dénoncer cet état de chose, au lendemain, soit ce lundi, le gouvernement a fait l’option de déployer ses moyens habituels pour tuer dans l’œuf les scènes de contestation. Ainsi, l’internet, principal moyen de communication est coupé. Une décision « due à la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menaces de troubles à l’ordre public », peut-on lire sur le communiqué nous informe BBC Afrique.

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le régime de Macky Sall fait recours à la coupure de la connexion pour contrôler les manifestations. En juin 2023, ce fut le cas dans le cadre des mouvements d’humeurs pour dénoncer l’arrestation de Ousmane Sonko.

C.K.

 

CAN 2023 : la Côte d’Ivoire renverse le Mali et rejoint la RDC en demi

 La Côte d’Ivoire a encore offert une soirée footballistique  de folie ce samedi 03 février 2024 au stade de la Paix de Bouaké. Réduit à dix suite à l’expulsion de Odilon Koussounou (42è) puis mené après l’ouverture du score de Nene Dorgeles (71), les Eléphants ont réussi à revenir dans la partie pour s’offrir la qualification en toute fin de partie.

La Côte d’Ivoire a encore offert une soirée footballistique  de folie ce samedi 03 février 2024 au stade de la Paix de Bouaké. Réduit à dix suite à l’expulsion de Odilon Koussounou (42è) puis mené après l’ouverture du score de Nene Dorgeles (71), les Eléphants ont réussi à revenir dans la partie pour s’offrir la qualification en toute fin de partie.

Simon Adinfra, entré en cours de jeu, égalise à la 90è minute, avant que Oumar Diakité n’offre le but de la qualification dans les arrêts de jeu de la prolongation (120+2).

2 vs 1, c’est le score final avec trois cartons rouges. Le miracle se poursuit pour les ivoiriens qui vont affronter la République Démocratique du Congo (RDC) en demi finale le mercredi prochain.

M.A

Bénin-Justice : liste des prisonniers bénéficiant de la grâce présidentielle au titre de l’année 2023

Le chef de l’Etat a accordé la grâce présidentielle à 358 prisonniers au titre de l’année 2023. Il s’agit des condamnés du tribunal de première instance de Cotonou, du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, du tribunal de première instance de Ouidah, du tribunal de première instance de Porto-Novo, de la prison civile de Parakou, du tribunal de première instance de Pobè, de la prison civile d’Abomey,…

Le chef de l’Etat a accordé la grâce présidentielle à 358 prisonniers au titre de l’année 2023. Il s’agit des condamnés du tribunal de première instance de Cotonou, du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, du tribunal de première instance de Ouidah, du tribunal de première instance de Porto-Novo, de la prison civile de Parakou, du tribunal de première instance de Pobè, de la prison civile d’Abomey, et autres repartis sur toute l’étendue du territoire national. Téléchargez le fichier ci-dessous pour découvrir l’identité des graciés.

decret-2023-626-grace-presidentelle-justice-

 

Offre d’emploi : Celtis Bénin recrute à plusieurs postes

Celtis Bénin lance un vaste recrutement. Découvrez ci-dessous les postes à pourvoir.

Celtis Bénin lance un vaste recrutement. Découvrez ci-dessous les postes à pourvoir.

📌 POSTES À POURVOIR:
● Chefs de Zone
● Ingénieur Commercial B2G
● Conseiller Clientèle VVIP-VIP
● Account Manager Wholesales
● Infirmier(ère) en santé au travail
● Chargé de l’Administration des Ventes
● Chef Service Opérations Service Client
● Responsable Produits Fixe et Mobile B2B
● Architecte Avant-Vente pour Solutions ICT
● Conseiller Relation Client à Distance B2B/B2G
● Chef Service Support Métier Relation Client
● Chef Service Développement du Réseau Contrôlé, Franchises et shops in shops
● Chargé de Marketing et des Partenariats Celtiis Business
● Chef Département Contrôle de Gestion et Performances
● Chef Service Contrôle de Gestion Centrale et Budget
● Chef Service Contrôle de Gestion Opérationnelle et Pilotage de la Performance
Cliquez ci-dessous pour postuler 👇
Peut être un graphique de 1 personne et texte

Bénin : voici le décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Collège des ministres conseillers

Au Bénin, Patrice Talon vient de créer le poste de Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République. Ces derniers sont nommés par le président de la République sur proposition des partis politiques soutenant l’action gouvernementale.

Au Bénin, Patrice Talon vient de créer le poste de Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République. Ces derniers sont nommés par le président de la République sur proposition des partis politiques soutenant l’action gouvernementale. Lire ci-dessous le décret N° 2024-006 DU 09 JANVIER 2024 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République pour en savoir plus

DÉCRET N° 2024-006 DU 09 JANVIER 2024 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République. 

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, 

CHEF DE L’ÉTAT, 

CHEF DU GOUVERNEMENT, 

Vu la loi n° 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin,

telle que modifiée par la loi n° 2019-40 du 07 novembre 2019;

vu la décision portant proclamation, le 21 avril 2021 par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 11 avril 2021;

vu le décret n° 2023-507 du 10 octobre 2023 portant composition du Gouvernement;

vu le décret n° 2021-520 du 13 octobre 2021 portant attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat général de la Présidence de la République, tel que modifié par le décret n° 2023-692 du 20 décembre 2023;

sur proposition du Président de la République,

le Conseil des Ministres entendu en sa séance du 09 janvier 2024,

DÉCRÈTE 

Article premier 

Il est créé à la Présidence de la République du Bénin, un Collège des ministres conseillers, placé sous l’autorité du Chef de l’Etat.

Article 2 

Le Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République comprend des

ministres conseillers.

La liste des secteurs de l’action gouvernementale couverts par les ministres conseillers est fixée par décret du Président de la République.

Article 3 

Le ministre conseiller a pour mission de contribuer d’une part, à la définition de la politique du Gouvernement et, d’autre part, au suivi de la mise en œuvre du programme d’actions et des initiatives du Gouvernement.

A ce titre, il :

participe à l’élaboration des politiques sectorielles ;

contribue à la préparation des discours politiques dans lesquels il fait valoir les idées, les options et les opinions du Gouvernement, de manière à informer la population et à lui expliquer certaines prises de position du Gouvernement;

se renseigne et prend en considération tous les éléments d’une situation donnée afin d’être en mesure de proposer des solutions pertinentes au Chef de l’Etat ;

assure le suivi sur le terrain, de l’exécution des décisions et des directives du Chef de l’Etat et le traitement des dossiers soumis au cabinet du Chef de l’Etat ;

fait le suivi de la mise en œuvre des projets, réformes, programmes et initiatives du  Gouvernement, en relation avec les cellules de suivi de la Présidence de la République, les ministres sectoriels et les entités en charge de l’exécution du programme d’actions du Gouvernement;

participe à la préparation des décisions du Conseil des Ministres. A cette fin, il est membre du Comité interministériel et participe aux réunions initiées par le Président de la République ou les ministres sectoriels ;

effectue toute autre activité à la demande du Chef de l’Etat.

Article 4 

Le ministre conseiller est un collaborateur du Président de la République.

Il est nommé par décret du Président de la République, sur proposition des partis politiques membres de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale ou qui soutiennent l’action gouvernementale.

Article 5 

Le Collège des ministres conseillers est dirigé par un Coordonnateur désigné par le Chef de l’Etat.

Le Coordonnateur a pour rôle principal de suivre la mise en œuvre des programmes d’activités des ministres conseillers.

Le Coordonnateur du Collège des ministres conseillers participe aux réunions, séminaires et activités du Conseil des Ministres, à l’instar des membres du cabinet du Président de la République.

Le Collège est doté d’un secrétariat administratif qui assure également l’interface avec les autres services supports administratifs de la Présidence de la République.

Article 6 

Les frais de fonctionnement du Collège des ministres conseillers sont inscrits sur une ligne spécifique du budget de la Présidence de la République.

Article 7 

Les autorités politico-administratives, les directeurs départementaux des secteurs concernés ainsi que les préfets de département sont chargés de faciliter aux ministres conseillers, l’accomplissement de leur mission sur le terrain.

Article 8 

Le présent décret, qui prend effet pour compter de la date de sa signature, abroge toutes dispositions antérieures contraires.

Il sera publié au Journal officiel.

Fait à Cotonou, le 09 janvier 2024

Par le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement,

Patrice TALON 

Le Ministre de l’Économie et des Finances,

Romuald WADAGNI Ministre d’État 

AMPLIATIONS: PR 6 – AN 4 – CC 2 – CS 2-CES 2-C.COM 2-HAAC 2 – HCJ 2 – SGG 4 – MEF 2 – AUTRES MINISTERES 21 – SGG 4 – JORB 1.

Sénégal : Macky Sall annonce le report sine die de la présidentielle du 25 février

Coup de tonnerre au Sénégal ! A quelques heures du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février, Macky Sall a annoncé le report sine die du scrutin.

Coup de tonnerre au Sénégal ! A quelques heures du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février, Macky Sall a annoncé le report sine die du scrutin.

Dans un discours lu ce samedi 03 février 2024, le président sénégalais a notamment annoncé l’abrogation du décret fixant au 25 février la date de la présidentielle. Ceci après la mise en place d’une commission parlementaire enquêtant sur deux juges du Conseil constitutionnel dont l’intégrité dans le processus électoral est remise en cause.

« En ma qualité de Président et garant des institutions, je ne pourrais intervenir entre les institutions par respect au principe de séparation des pouvoirs. J’ai pris acte de cette saisie du parti démocratique sénégalais, et en conséquence, compte tenu de la délibération en cours, j’ai signé le décret abrogeant le décret portant convocation du corps électoral et invite l’Assemblée nationale à poursuivre son travail » a déclaré le président Sall.

Pour Macky Sall, la lumière doit être faite sur ce conflit supposé de corruption de juges constitutionnels. Idem, sur « le cas d’une candidate qui a une double nationalité », sourient Macky Sall.

Le président sénégalais a laissé entendre que ces faits constituent une violation de la Constitution et sont sources d’un contentieux pré et post électoral.

Et sans donner de date pour la présidentielle, Macky Sall a annoncé la tenue d’un « dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive ».

M.A