Discours de Ouattara, inondation, réconciliation,..: le parti de Soro se prononce (Déclaration)

En Côte d’Ivoire, le parti de Guillaume Soro se prononce sur plusieurs sujets d’actualité nationale dont le dernier discours du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, les inondations.

En Côte d’Ivoire, le parti de Guillaume Soro se prononce sur plusieurs sujets d’actualité nationale dont le dernier discours du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, les inondations. Lire à cet effet la déclaration de Générations et peuples solidaires (GPS) au terme d’une réunion en date du samedi 22 juin dernier.

DÉCLARATION DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (G.P.S.) RELATIVE À LA VIE DE LA NATION

A l’occasion de sa réunion du samedi 22 juin 2024, le Cadre Restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a, comme à l’accoutumée, porté une attention particulière à la situation socio-politique nationale et internationale.

✓ Discours du Chef de l’État

Se penchant sur le discours du Président Alassane Ouattara devant le Parlement réuni en Congrès le 18 juin 2024, le Cadre Restreint de GPS n’a pas manqué de partager le sentiment de totale déception qui s’est dégagé chez bon nombre d’Ivoiriens. En effet, face à tant de solennité, le peuple a été frustré et floué par un discours qui s’est tenu loin des préoccupations des populations. En lieu et place, ce fut une autocélébration, en réalité, une adresse pour contenter certains partenaires internationaux. Les préoccupations légitimes des Ivoiriens ont été royalement ignorées. Ainsi, rien de concret n’a été dit sur les questions essentielles, objets des attentes pressantes des populations, notamment l’augmentation irrationnelle du coût de l’électricité, de l’eau, des aliments de première nécessité, du transport, du carburant.

✓ Gestion des Inondations

Le Cadre Restreint de GPS note que face au drame des inondations dans les communes d’Abidjan, le Gouvernement n’a pas eu la moindre compassion. Les investissements annoncés à coup de milliards dans l’assainissement n’apportent toujours pas de solutions pérennes et les populations d’Abidjan sont angoissées au début de chaque saison des pluies. En effet, des déguerpissements inhumains, au cours desquels les vies de milliers de personnes ont été anéanties, ont été effectués en pleine année scolaire et en pleine saison des pluies, sans trêve, sans répit. Ni lieu d’habitation, ni commerce, ni église, ni mosquée, ni temple n’ont été épargnés.

Mais ces déguerpissements n’ont pas empêché les inondations et les effondrements d’immeubles qui ont occasionné environ 24 morts et des dizaines de blessés. Les victimes de ces déplacements forcés n’ont bénéficié d’aucune aide sociale véritable, ni d’une forme quelconque de soutien matériel, aggravant encore plus leur situation de précarité psychologique et matérielle. La lutte contre la pauvreté s’est de fait muée en lutte contre les pauvres. GPS s’incline devant la mémoire de tous ces morts et adresse ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées. GPS souhaite un prompt rétablissement aux blessés et est compatissant face aux nombreuses familles devenues des « sans domiciles fixes » du fait de ces déguerpissements impréparés. GPS prône une approche plus humaine des politiques de restructuration et de modernisation de nos quartiers et villes.

✓ Éducation

Sur un autre chapitre, le cadre Restreint de GPS s’est félicité des résultats au BEPC avec une progression de 10 points par rapport à 2023, passant de 31,74% à 40,18%. Les résultats du CEPE ont connu un taux de réussite de 83,46%, qui constitue une progression notable de 12,18 points comparée aux 71,28% de l’année précédente. Cependant, ces chiffres ne doivent pas cacher les énormes efforts à fournir pour avoir un taux de succès à la dimension des ambitions de notre pays. L’école obligatoire jusqu’à 16 ans, conjuguée avec des investissements judicieux en formation et rémunération des enseignants, devrait y aider. Une réallocation intra du budget de tous les ordres du système d’Éducation dans notre pays devrait y contribuer. GPS s’engage à une réforme profonde du système d’éducation, de formation professionnelle et technique de notre pays pour une école nouvelle au service de la société.

✓ Réconciliation Nationale et Démocratie

Le Cadre Restreint de GPS note que la réconciliation nationale ainsi que la création d’un cadre démocratique sain et transparent, facteurs de paix et de cohésion sociale, ne constituent pas des objectifs pour le Président Alassane Ouattara. Pour lui, les seuls agrégats macroéconomiques suffisent à l’appréciation de la cohésion sociale et de la paix, facteurs de développement. Rien n’a été dit sur la libération des prisonniers politiques, la décrispation de l’espace politique, l’inclusivité et l’ouverture du jeu démocratique. La réforme de la CEI, le découpage électoral, l’amnistie pour les acteurs politiques condamnés et/ou en exil sont les vecteurs de réconciliation nationale royalement omis par le Président Alassane Ouattara. Il a donc manqué, une fois de plus, l’occasion de rentrer dans l’histoire politique de notre pays par la grande porte, celle de la paix et de la fraternité.

GPS note que le seul enjeu qui préoccupe le Président Ouattara c’est comment gagner l’élection présidentielle et conserver le pouvoir en 2025 pour lui et pour son clan. GPS considère que ne pas regarder au-delà de 2025 est une manifestation évidente de cécité politique visant à sacrifier les générations futures dont l’avenir est déjà compromis par une dette abyssale frôlant les 30.000 milliards de FCFA, hypothéquant l’avenir de millions d’Ivoiriens et soumettant l’ensemble de la production nationale au paiement du service de la dette, sans contrepartie visible dans nos régions.

En tout état de cause, GPS invite tous les Ivoiriens à s’approprier, le moment venu, le processus électoral, dans le respect mutuel des uns et des autres, afin de garantir les chances d’opérer des changements bénéfiques à chacun.

Fait à Abidjan, le 25 juin 2024

Le Cadre Restreint de Générations et Peuples Solidaires

Assimi Goïta se rend pour la première fois à Ouagadougou ce jour

Le président de la Transition du Mali se rend à Ouagadougou ce jour. « Le Colonel Assimi Goïta va séjourner ce mardi 25 juin à Ouagadougou dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail », annonce un communiqué de la présidence de la République du Faso.

Le président de la Transition du Mali se rend à Ouagadougou ce jour. « Le Colonel Assimi Goïta va séjourner ce mardi 25 juin à Ouagadougou dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail », annonce un communiqué de la présidence de la République du Faso.

Au cours de son séjour, les deux chefs d’Etat  » vont revisiter l’excellente relation de coopération qui existe entre la République du Mali et le Burkina Faso ». Il « échangeront notamment sur les défis de la lutte contre le terrorisme et ceux liés au développement socioéconomique et à la quête d’une souveraineté totale de leurs pays respectifs », précise le communiqué.

Ce premier déplacement du président de la Transition du Mali à Ouagadougou intervient après des jours difficiles pour Ibrahim Traoré.

M.A

Crise Bénin – Niger : Ouorou salue la démarche de Yayi et Soglo et insiste sur un point

Le président du mouvement Libéral Bénin a donné son avis sur le déplacement des anciens présidents du Bénin à Niamey ce lundi 24 juin pour tenter de dénouer la crise qui oppose les autorités nigérienne et béninoise. Juste avant leur envol, Richard Boni Ouorou a salué cette initiative, qui dit-il, le « remplit de joie » et « d’espoir ».

Le président du mouvement Libéral Bénin a donné son avis sur le déplacement des anciens présidents du Bénin à Niamey ce lundi 24 juin pour tenter de dénouer la crise qui oppose les autorités nigérienne et béninoise. Juste avant leur envol, Richard Boni Ouorou a salué cette initiative, qui dit-il, le « remplit de joie » et « d’espoir ».

Pour lui, la mobilisation des deux anciens présidents pour le dénouement de la crise est  » une entreprise louable », qui mérite soutien et  » prière ». « Leur initiative montre une volonté commune de paix et de coopération entre nos deux nations », a t-il renchéri.

« Dans l’attente de bonnes nouvelles de leur part », notamment de « solutions qui renforceront les liens entre nos deux pays et apporteront la paix et la stabilité tant attendues », Richard Boni Ouorou a fait une suggestion pour ne pas capoter la mission de médiation.

« J’ai bon espoir que leur mission ne vise pas à prendre des engagements définitifs, mais plutôt à préparer le terrain pour une rencontre bipartite entre notre président et son homologue nigérien, M. Tiani. Une telle rencontre, où les deux chefs d’État pourraient discuter directement des solutions à apporter, serait en effet la clé pour dénouer cette crise complexe », recommande le président du mouvement Libéral, indiquant qu’il « est naturel de se demander jusqu’où leurs actions peuvent aller sans un mandat explicite de notre chef de l’État, Patrice Talon ».

.A Yayi et Soglo d’en tenir compte.

Manassé AGBOSSAGA

Crise Bénin-Niger : Soglo et Yayi attendus à Niamey ce jour

Une initiative des anciens présidents du Bénin encore en vie pour tenter de mettre fin au feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Après leur rencontre, il y a quelques jours, Nicéphore Soglo et Boni Yayi se rendent ce jour à Niamey.

Une initiative des anciens présidents du Bénin encore en vie pour tenter de mettre fin au feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Après leur rencontre, il y a quelques jours, Nicéphore Soglo et Boni Yayi se rendent ce jour à Niamey.

« Les deux personnalités se rendront au Niger le 24 juin 2024 pour échanger avec les responsables nigériens au plus haut niveau afin de contribuer à rétablir les relations cordiales, fraternelles et mutuellement avantageuses établies par les pères de nos indépendances Hubert Maga, Hamani Diori, et entretenues par leurs successeurs Sourou Migan Apithy, Justin Ahomadégbé, Seyni Kountché, Ali Saibou, Mahamane Ousmane, Mamadou Tandja, Mathieu Kérékou, Nicéphore Dieudonné Soglo, et Boni Yayi, indique un communiqué.

Selon ledit communiqué, les autorités du Niger « ont marqué leur accord » à la rencontre.

Conscient de l’ampleur de la crtise, les « présidents Soglo et Yayi invitent les peuples frères du Niger et du Bénin à demeurer en prière pour accompagner cette noble mission pour une sortie de crise heureuse ».

Précision de taille. Le communiqué reste muet sur la position de l’actuel locataire de la marina sur cette initiative.

Patrice Talon a t-il été consulté ? A t-il donné son accord?

Manassé AGBOSSAGA

 » Une Afrique reflétée par des putschs » ou « complexée » : Richard Boni Ouorou dit non et montre la voie à suivre

C’est réagissant à la rencontre entre Bassirou Faye et Emmanuel Macron, ce jeudi 20 juin 2024 à Paris, que le Politologue a donné sa position sur les rapports entre le continent noir et l’occident. En ce XXIè siècle, Richard Boni Ouorou, soutient qu’il il urge de  « prôner une Afrique décomplexée avec des dirigeants qui ont une vision claire, défendue, étudiée et chiffrée,

C’est réagissant à la rencontre entre Bassirou Faye et Emmanuel Macron, ce jeudi 20 juin 2024 à Paris, que le Politologue a donné sa position sur les rapports entre le continent noir et l’occident. En ce XXIè siècle, Richard Boni Ouorou, soutient qu’il il urge de  « prôner une Afrique décomplexée avec des dirigeants qui ont une vision claire, défendue, étudiée et chiffrée, mais surtout en adéquation avec les réalités des populations qu’ils ont connu et compris en amont ».

En revanche, le président du mouvement Libéral Bénin dit niet à « une Afrique reflétée par des putsch et des putschistes »,. Car dira t-il, cela « l’isole de la mondialisation », refusant au passage « de travailler en vue d’aller prendre sa part dans la croissance mondiale ».  Dans ce siècle de mondialisation et de la concurrence, le Politologue souligne que l’Afrique  ne peut plus s’offrir le luxe de maintenir son peuple dans la misère en demeurant dans le mythe du « recommencement » .

« Nous devons travailler pour rendre nos compatriotes fiers d’appartenir à une communauté africaine décomplexée mais qui s’inclut avec ses méthodes, sa vision et ses intérêts dans la mondialisation », martèle Richard Boni Ouorou, à cet effet.

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Et comme pour dire qu’il approuve la nouvelle politique étrangère du nouveau président sénégalais, Richard Boni Ouorou conclut par cette formule : »Merci à ceux et celles qui donnent déjà cet exemple ».

M.A

Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 20 juin 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 20 juin 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 33 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 20 JUIN 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 20 juin 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 33 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant création de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ).

Au début des années 1990, le Burkina Faso s’est engagé dans le processus d’Education pour Tous (EPT). Après plusieurs années, les résultats restent mitigés. L’IPEQ a l’ambition d’offrir aux Burkinabè une éducation innovante débarrassée des insuffisances de tous ordres.

Sa mise en œuvre repose sur sept (07) principales composantes qui sont :

– la construction, la sécurisation, la normalisation et la modernisation des infrastructures éducatives ;

– la création d’une université polytechnique ;

– la réforme des structures de gestion de l’école et la dynamisation de la participation des acteurs de l’éducation ;

– la dynamisation des cadres d’apprentissage et de formation continue des enseignants ;

– l’assainissement et l’encadrement de la délivrance des diplômes ;

– la dynamisation de l’enseignement professionnel et technique ;

– l’organisation de la discipline scolaire et de la propreté des établissements.

A terme, l’IPEQ permettra :

– de changer la forme habituelle des écoles par la construction des édifices à niveau regroupant plusieurs ordres d’enseignements afin de faciliter l’enseignement civique et patriotique ;

– de mettre les universités aux normes par la construction d’amphithéâtres, de bibliothèques et de restaurants universitaires ;

– de valoriser la recherche scientifique.

L’Initiative s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD). Prévue pour une durée de cinq (05) ans, elle sera logée au sein du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’adoption de ce décret permet la création de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 31 mars.

Le budget de l’Etat, exercice 2024 a été adopté en recettes et en dépenses respectivement à 3 019,12 milliards F CFA et à 3 694,59 milliards F CFA avec une épargne budgétaire de 509,69 milliards F CFA et un besoin de financement de 675,47 milliards F CFA.

Au 31 mars 2024, les grandes natures de dépenses ont connu une sensible évolution due aux réaménagements budgétaires opérés au sein des ministères et institutions. Ainsi, les dépenses ordinaires sont passées de 2 282,11 milliards F CFA à 2 281,09 milliards F CFA.

Au 31 mars 2024, le budget de l’Etat a été exécuté à hauteur de 665,26 milliards F CFA en recettes et à 881,81 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 23,87%.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 31 mars 2024, au total 803,25 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 885,48 milliards F CFA en 2023 à la même période.

Quant à l’épargne budgétaire et le solde budgétaire global, ils sont ressortis respectivement à -48,02 milliards F CFA et à -241,31 milliards F CFA pour des soldes prévisionnels respectifs de 509,69 milliards F CFA et de -675,48 milliards F CFA après les différents ajustements.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 31 mars 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.

Le Conseil a également marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt signé le 24 mai 2023 à Sharm El Sheikh (Egypte), entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement du projet d’augmentation du capital de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

La ratification de l’Accord de prêt permettra de renforcer la participation du Burkina Faso à l’augmentation du capital de la BOAD par une émission de nouvelles actions pour un montant de 30 800 000 000 F CFA, soit 50 000 000 USD. Elle permettra également d’augmenter de 50% le financement des projets et programmes de développement au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt signé le 09 avril 2024 à Lomé au Togo, entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’élargissement et de modernisation de la RN4-section intersection RD152-intersection RD40 y compris la voie d’accès à l’Université Thomas SANKARA.

L’Accord de prêt de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement de ce projet est de 30 000 000 000 F CFA.

Le coût total du projet est de 115 137 000 000 F CFA TTC, cofinancé par l’Etat du Burkina Faso, VISTA BANK et la BOAD.

L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de circulation des usagers dans la province du Kadiogo et particulièrement dans les communes de Ouagadougou et de Saaba.

Le projet permettra :

– d’améliorer la mobilité sur le tronçon urbain de la RN4 en réduisant le temps de parcours d’environ 50% ;

– de réduire le nombre d’accidents de la circulation de plus de 60% ;

– de réduire le coût d’exploitation des véhicules d’environ 60% à partir de la première année de mise en circulation.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le quatrième rapport est relatif au projet de Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2025-2027.

Le DPBEP a pour objectif de renforcer la discipline macro-budgétaire en définissant une trajectoire des finances publiques en lien avec les indicateurs macroéconomiques et financiers. Il permet d’apporter une réponse technique aux problèmes d’articulation entre les stratégies de développement et le budget de l’Etat.

Selon le scénario de base, et sous l’hypothèse d’une situation sécuritaire normalisée, d’un climat socio-économique apaisé et d’une pluviosité favorable, l’activité économique connaîtrait une croissance projetée de 6,0% en 2025, à 5,4% en 2026 et à 4,9% en 2027.

Les recettes budgétaires totales seraient de 3 126,0 milliards F CFA en 2025, de 3 431,2 milliards F CFA en 2026 et de 3 743,4 milliards F CFA en 2027, soit un accroissement annuel moyen de 9,4%.

Les dépenses budgétaires totales se chiffreraient à 3 651,1 milliards F CFA en 2025, à 3 870,1 milliards F CFA en 2026 et à 4 114,2 milliards F CFA en 2027, soit un taux annuel moyen de progression de 6,2%.

L’épargne budgétaire se chiffrerait à 512,8 milliards F CFA en 2025, correspondant à une amélioration de 2,1 milliards F CFA par rapport à 2024. Cette épargne budgétaire ressortirait à 704,9 milliards F CFA en 2026 et à 870,3 milliards F CFA en 2027.

Le déficit budgétaire ressortirait à 525,1 milliards F CFA en 2025, à 438,8 milliards F CFA en 2026 et à 370,8 milliards F CFA en 2027. Rapporté au Produit intérieur brut (PIB), ce déficit représenterait 3,6% en 2025, 2,8% en 2026 et 2,2% en 2027.

Les projections de ressources et de dépenses sur la période 2025-2027 sont faites en lien avec une activité économique qui connaîtrait une bonne performance.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH).

L’adoption de ce décret permet de doter l’ONBAH de textes règlementaires afin d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte fixation des normes d’efficacité énergétique dans l’industrie et leurs modalités de mise en œuvre.

Au Burkina Faso, la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie a consacré l’efficacité énergétique comme un maillon essentiel dans l’offre de services énergétiques efficaces et durables.

Si la réglementation a déjà encadré l’exercice des activités d’audits énergétiques, elle est restée insuffisante en ce qui concerne l’efficacité énergétique chez les industriels. La définition des normes d’efficacité énergétique dans l’industrie est donc capitale pour assurer la durabilité des services énergétiques.

L’adoption de ce décret permet la fixation des normes d’efficacité énergétique dans l’industrie, conformément à la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie.

Le deuxième décret porte adoption des règles techniques d’exploitation du réseau de transport de l’électricité.

L’adoption de ce décret permet de disposer de règles techniques d’exploitation du réseau de transport de l’électricité en phase avec les normes communautaires, conformément à la loi n°14-2017/AN du 20 avril 2017 portant règlementation générale du secteur de l’énergie.

Le troisième décret porte détermination des quantités maximales d’or brut et des autres substances précieuses autorisées en possession ou en détention.

Ce décret est une relecture du décret n°2018-0969/ PRES/PM/MMC/MINEFID/MCIA du 24 octobre 2018 portant détermination des quantités maximales d’or brut et des autres substances précieuses autorisées en possession ou en détention.

Ce décret a pour objectif de permettre à la Société nationale des substances précieuses (SONASP) de capter une plus grande quantité d’or issue de la production artisanale et également de restaurer la confiance entre l’administration des mines et les artisans miniers pour l’écoulement de leurs produits miniers.

L’adoption de ce décret permet à la Société nationale des substances précieuses de jouer son rôle en tant que structure publique en charge de l’achat et de vente de l’or issu de l’activité d’orpaillage.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le bilan de la 2ème édition du Mois du Patrimoine burkinabè, tenue du 18 avril au 18 mai 2024.

Le Mois du Patrimoine burkinabè a pour objectif de renforcer le rôle social des curiosités de notre patrimoine culturel en incitant à une forte fréquentation des expositions muséales, des monuments, des sites et des lieux de mémoires.

Un mois durant, de nombreux Burkinabè ont été inspirés par la richesse du patrimoine national à travers des visites d’expositions dans les musées, la participation à des conférences et ateliers, à des excursions touristiques sur des lieux de mémoire et des moments de souvenirs d’illustres personnages qui ont contribué à ériger et à modeler notre société.

Cette édition a enregistré 7 872 visiteurs au Musée national du Burkina Faso, 6 792 visiteurs au Musée Sogossira SANON de Bobo-Dioulasso et 17 588 au Mémorial Isidore Noël Thomas SANKARA.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à une Conférence internationale, prévue du 27 au 28 juin 2024 à Shanghai en République populaire de Chine.

Cette conférence est placée sous le thème : « Construire un partenariat mondial pour le développement en Afrique. Les rôles des institutions financières internationales (BMD) et de la Chine ».

Elle est organisée par l’Institut d’études internationales de Shanghai (SIIS) et a pour objet, d’offrir un cadre de réflexion sur les enjeux de la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement durable en Afrique. Ainsi, elle permettra aux participants de réfléchir sur des thématiques telles que la croissance économique et la transition écologique en Afrique, la dette extérieure des pays africains et les perspectives relatives au Sommet Chine-Afrique prévu en septembre 2024.

II.3. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil des communications orales :

– une communication relative à la participation du Burkina Faso à un atelier de formation en capitalisation des résultats et évaluation d’impact des projets et programmes de développement, qui se tiendra du 24 au 29 juin 2024, à Bamako au Mali.

L’évaluation d’impact permet d’identifier, d’isoler et d’analyser les changements résultant d’une intervention de développement, dans le but d’en mesurer la performance et d’éclairer la prise de décision basée sur la preuve. Cette évaluation d’impact est sous-tendue par une bonne capitalisation des résultats et une gestion efficace des expériences vécues.

Dans un contexte de rareté des ressources, doublé d’une forte exigence citoyenne pour une meilleure gouvernance du bien public, l’évaluation d’impact, en tant qu’outil d’aide à la prise de décision, contribue à l’amélioration de la transparence, de l’imputabilité et de l’efficacité des projets et programmes de développement.

La formation permettra aux représentants de notre pays de maîtriser les démarches, les techniques et les méthodes d’évaluation d’impact, ainsi que les outils modernes de capitalisation et de gestion des expériences et des résultats des projets et programmes de développement.

– une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 17ème session annuelle du Comité de l’innovation, de la compétitivité et des Partenariats public-privé (CICPPP), prévue du 24 au 27 juin 2024 à Genève en Suisse.

Cette session vise à poursuivre les échanges sur les résultats des réflexions menées sur la contribution des Partenariats public-privé à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et les modalités de mise en œuvre des conclusions de la 8ème édition du Forum international sur les Partenariats public-privé tenue du 08 au 10 mai 2024, à Istanbul en Türkiye.

– une communication relative à la participation du Burkina Faso à la rencontre du groupe de travail de International Co-operation review Group (ICRG) et à la plénière du Groupe d’action financière (GAFI) à Singapour, prévues du 23 au 28 juin 2024.

Ces rencontres ont pour objectif d’examiner les rapports de progrès des pays sous processus de l’ICRG afin d’apprécier dans quelle mesure ceux-ci mettent en œuvre leur plan d’actions d’amélioration du dispositif national de Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

La participation du Burkina Faso à ces deux évènements permet de conforter l’engagement de notre pays à mettre en œuvre le plan d’actions de l’ICRG vis-à-vis du GAFI et de la communauté internationale ;

– une communication relative à la session ordinaire de l’année 2024 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC), tenue le 14 juin 2024 à Ouagadougou.

Cette session était placée sous le thème : « Développer une stratégie de mobilisation des ressources financières endogènes pour le financement pérenne des pôles de croissance en vue d’accroître leur contribution à la souveraineté nationale ». Elle a permis entre autres, d’examiner l’état de mise en œuvre des pôles de croissance, de faire des propositions de mécanismes pour le financement pérenne et endogène des pôles de croissance et d’approuver le plan d’actions prioritaires 2024 de promotion des pôles de croissance.

II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de l’édition 2024 du Tour du Faso. Il s’agit du 35ème Tour cycliste international du Faso.

Le Tour international du Faso est une compétition cycliste, organisé au dernier trimestre de chaque année au Burkina Faso. Il est inscrit au programme de l’Union cycliste internationale (UCI) en catégorie 2.2 et est l’une des compétitions sportives les plus prisées.

L’organisation de l’édition 2024 vise à renforcer la résilience de la population, à renouer avec la régularité de la compétition, à mobiliser plus de partenaires et à élever le niveau des équipes invitées.

Ce 35ème Tour cycliste international du Faso, connaîtra 10 étapes et sera lancé le 25 octobre 2024 pour une arrivée finale le 03 novembre 2024 à Ouagadougou.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Gislain William TOE, Mle 119 323 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Kiswend-Sida Hyacinthe NIKIEMA, Mle 303 175 C, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de la Cour de Cassation ;

– Madame Aminata OUEDRAOGO, Mle 278 095 M, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Comptable principale des matières de l’Ecole nationale des douanes (END).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Madame Gisèle Basseffyam Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO, Mle 130 311 W, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommée Chargée de mission ;

– Madame Wendinmi Valérie BONKOUNGOU/SAOUADOGO, Mle 130 305 C, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommée Chargée de mission ;

– Monsieur Brahima SERE, Mle 130 304 U, Magistrat, catégorie P, 5ème classe, grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Ilassa PORGO, Mle 130 326 K, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Yakouma Jean de Dieu BAMBARA, Mle 53 345 E, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 200 416 G, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la promotion de la tolérance et de la paix ;

– Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 223 896 D, Conseiller en statistique et analyse du développement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Monsieur Dénis DABONE, Mle 279 591 N, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation au civisme et à la citoyenneté.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, catégorie P, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET) ;

– Monsieur Ardiouma SIRIMA, Mle 91 555 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Gomsida OUEDRAOGO, Mle 75 404 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé d’études.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Hatimi DEME, Mle 38 192 X, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non-formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Djourmité Nestor NOUFE, Mle 517 754 M, Gestionnaire, est nommé Directeur général du Programme national de Volontariat au Burkina Faso (PNVB).

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Naba KOLGRE, Mle 324 700 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Plateau-Central ;

– Monsieur Aboubacar Sidy Mohamed BAHIKORO, Mle 260 667 L, Commissaire principal de police, catégorie I, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des systèmes de gestion des titres de transports.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– de l’Institut géographique du Burkina (IGB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

– des sociétés minières GOLDEN HAND SA et NETIANA MINING COMPANY SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Membre au Conseil d’orientation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.

Le Conseil a en outre procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la société minière GOLDEN HAND SA.

A. MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Boubacar Sidik KOITA, Mle 130 574 M, Magistrat, Membre au Conseil d’orientation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) pour un mandat de six (06) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS DUMU KA FA

– Monsieur Oula Damien OUATTARA, Mle 254 841 M, Ingénieur d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE INTERPROFESSIONNEL DE L’ANACARDE DU BURKINA FASO (CIAB)

– Monsieur Ibrahim SANFO, Président du CIAB.

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Salamata COMPAORE, Mle 212 271 N, Conseiller en aménagement du territoire et développement local.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Gommêtekba Toussaint DIPAMA, Mle 216 137 T, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

– Monsieur Boureima de Salam OUEDRAOGO, Mle 32 500 B, Administrateur des affaires sociales.

C. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Grégoire Aimé YAGUIBOU, Mle 110 004 L, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de l’Institut géographique du Burkina (IGB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Awa COMPAORE/ZOURE, Mle 108 470 L, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Institut géographique du Burkina (IGB) pour une dernière période de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société minière GOLDEN HAND SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Sougrinoma Basile ZONGO, Officier, en remplacement de Monsieur Wendpenga Aimé NONGKOUNI ;

– Monsieur Mamadou SAGNON, Mle 207 637 L, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, en remplacement de Monsieur Brama Martial SAMA.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers.

Le deuxième décret nomme Monsieur Sougrinoma Basile ZONGO, Officier, Président du Conseil d’administration de la Société minière GOLDEN HAND SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Wendpenga Aimé NONGKOUNI.

Le troisième décret nomme Monsieur Aimé Achille SIMPORE, Mle 111 086 V, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière NETIANA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Burkina-Faso : Ibrahim Traoré se rend à la RTB et évoque l’incident de tir à la roquette

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré s’est rendu, ce jeudi dans la matinée, à la Télévision nationale pour encourager le personnel de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et remonter son moral à la suite de l’incident de tir à la roquette du 12 juin dernier à proximité de la cour de la télévision.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré s’est rendu, ce jeudi dans la matinée, à la Télévision nationale pour encourager le personnel de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et remonter son moral à la suite de l’incident de tir à la roquette du 12 juin dernier à proximité de la cour de la télévision.

« Ce sont ceux qui sont là pour vous protéger qui ont malheureusement fait l’incident. C’est dans le cadre de leur relève ; en voulant vérifier un certain nombre de choses, malheureusement quelqu’un a fait partir le coup. Ceux qui étaient à côté, ainsi que celui qui a actionné ont été blessés et transportés à l’hôpital ce jour. Dieu merci, ils ont quitté l’hôpital », a indiqué le Chef de l’Etat au personnel de la RTB mobilisé pour la circonstance.

Et d’ajouter : « malheureusement la roquette s’est dirigée dans la cour de la RTB Télé. On peut rendre grâce à Dieu parce qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine ; mais des blessés pris en charge par l’infirmerie de la Présidence du Faso. On a mis en place une équipe de psychologues pour une prise en charge du stress post traumatique de tout le personnel ».

Le Capitaine Ibrahim Traoré dit être venu « en psychologue pour essayer de vous remonter le moral et vous dire de ne pas avoir peur, car ce n’est pas fait à dessein contre vous ». Le Chef de l’Etat a rassuré que c’est juste un incident et que dans le maniement des armes, ces genres d’évènements peuvent survenir.

Cette rencontre a permis aux agents de la RTB de revenir sur certaines informations erronées qui ont circulé dans certains médias et sur la toile. Sur la question de mutinerie dont parlent certains médias et activistes, le Chef suprême des forces armées nationales dément catégoriquement : « Il n’en est absolument rien. Nous sommes là. L’incident s’est passé pendant qu’on était en conseil des ministres. Si les gens avaient fui, après le conseil il n’y aurait pas eu de point de presse. Il ne faut pas écouter ces individus qui cherchent à distraire les gens. Nous, on ne fuit pas. On ne recule pas, on n’abandonne pas. Ils ont raconté ce qu’ils veulent. Tout le monde a compris que ce sont les ennemis de la nation ».

Abordant le traitement de l’incident par les médias occidentaux, le Capitaine Ibrahim Traoré a indiqué que la plupart de ces médias sont des « médias menteurs » qui manipulent l’opinion. « Ils sont arrivés à prouver au monde entier qu’ils sont des manipulateurs. Je pense que la jeunesse africaine et burkinabè a compris et doit se départir de ces médias », a soutenu le Président du Faso qui déplore le fait que certains médias nationaux continuent de relayer ou de citer ces médias occidentaux.

S’agissant des mouvements d’avions et d’hélicoptères à Ouagadougou et à Dori après l’incident du 12 juin, le Capitaine Traoré a apporté des éclairages. « Nous avons lancé une opération à Mansila, le lendemain de l’attaque. Les hélicoptères envoyaient les troupes en renfort. Ils ont décollé à Ouaga et sont allés à Dori chercher des Hommes pour monter l’assaut à Mansila », a précisé le Chef de l’Etat.

Il a ajouté qu’il y a eu aussi 6 vols d’Ilyushin à Ouagadougou qui ont atterri avec du matériel des Nations unies en provenance de Gao et Tombouctou, à la fin d’une mission de l’équipe. Ce matériel composé entre autres de minutions doit être détruit sous la supervision de l’UNMAS (United Nations Mine Action Service).

Au cours des échanges avec le personnel de la RTB, le Président du Faso a invité les burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, ainsi que les amis du Burkina Faso à rester sereins et à se départir des manipulateurs qui cherchent à saper les efforts de la Transition et à déstabiliser le Burkina. Aux investisseurs, le Président du Faso tient un discours clair et rassure que le pays reste un pays fréquentable. « N’écoutez pas les fake news. Nous sommes là et continuons de travailler pour le bonheur du peuple burkinabè », a-t-il insisté.

A ceux qui, de l’extérieur du pays, manipulent et complotent contre leur mère patrie, le message du Capitaine Ibrahim TRAORE est clair : « Ils vont nous entendre. Nous allons agir de façon très ferme ».

Direction de la Communication de la Presse du Faso

Afrique du Sud : Début d’un second mandat pour Cyril Ramaphosa

Le président Sud Africain Cyril Ramaphosa a prêté serment pour un second mandat à la tête de la nation Arc-en-ciel. Ceci ce mercredi 19 juin 2024 dans la capitale Pretoria devant des milliers de sympathisants.

Le président Sud Africain Cyril Ramaphosa a prêté serment pour un second mandat à la tête de la nation Arc-en-ciel. Ceci ce mercredi 19 juin 2024 dans la capitale Pretoria devant des milliers de sympathisants.

Encore 5 ans pour Cyril Ramaphosa à la tête de l’Etat de l’Afrique du Sud. Après la victoire du parti ANC aux dernières législatives, Cyril Ramaphosa qui a été logiquement élu par la suite président de la République par les députés a prêté serment ce mercredi 19 juin 2024. Il entre donc officiellement en fonction pour un second mandat.

A Pretoria la capitale de la nation Arc-en-ciel, ils sont des milliers les militants de sa formation politique l’ANC à faire le déplacement pour assister à la cérémonie. Etaient présents les présidents Félix Tshisekedi de la RDC, Denis Sassou Nguesso du Congo, Bola Tinubu du Nigéria et bien d’autres.

« Oui, je connais le serment (…) Que dieu me vienne en aide (…) Nous affirmons notre détermination à construire une société plus égalitaire et plus protectrice (…) Les Sud-Africains ont souligné qu’ils en ont assez des querelles politiques. La formation d’un gouvernement d’union national est un moment très important, c’est le début d’une nouvelle ère. », a laissé entendre le président réélu dans son discours nous rapporte nos confrères de RFI.

Selon les résultats des dernières élections législatives, l’ANC n’a pas réussi à décrocher et ceci pour la première fois depuis 1994 la majorité absolue des sièges. Le président Cyril Ramaphosa est donc contraint de collaborer avec d’autres formations politiques avant de former un gouvernement.

Par Christophe KPOSSINOU

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye attendu en France

Premier déplacement en dehors du continent africain de Bassirou Diomaye Faye après son élection en mars dernier et son investiture le 02 avril. Le président sénégalais est attendu en France ce mercredi 19 juin 2024 .

Premier déplacement en dehors du continent africain de Bassirou Diomaye Faye après son élection en mars dernier et son investiture le 02 avril. Le président sénégalais est attendu en France ce mercredi 19 juin 2024 .

Lors de son séjour parisien, deux grands rendez-vous attendent Bassirou Diomaye Faye. Une rencontre avec son homologue Emmanuel Macron, et sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, à l’invitation de l’Alliance du vaccin (Gavi) et de l’Union africaine. Ledit forum est prévu pour le jeudi.

« À l’issue de cet événement, le chef de l’État sera convié à un déjeuner par son homologue français », a précisé le service presse de la Présidence du Sénégal.

M.A

Burkina-Faso : l’Etat-Major dément et rassure

Au Burkina-Faso, l’Etat-major sort de son mutisme après l’attaque de Mansila, le 11 juin, et du tir d’obus enregistré sur le siège de la télévision nationale, mercredi dernier. Face à la confusion et aux différentes supputations, la Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées a, dans un communiqué en date du mardi 18 juin 2024, indiqué que les « mouvements d’humeur et…

Au Burkina-Faso, l’Etat-major sort de son mutisme après l’attaque de Mansila, le 11 juin, et du tir d’obus enregistré sur le siège de la télévision nationale, mercredi dernier. Face à la confusion et aux différentes supputations, la Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées a, dans un communiqué en date du mardi 18 juin 2024, indiqué que les « mouvements d’humeur et de mutineries dans certaines casernes militaires » relayés sur les réseaux sociaux et dans certains médias ne sont en réalité que des « informations infondées et mensongères » qui proviennent « d’individus et de groupuscules mal intentionnés, aux desseins funestes ».

Pour l’Etat-Major, ces « allégations visent à semer le doute, à créer la psychose dans l’opinion publique, et à démoraliser les troupes fortement engagées dans le combat de libération de notre peuple ».

Et parce qu’il « n’en n’est rien », le Chef d’Etat-Major Général des Armées rassure les populations que les « forces combattantes restent focalisées sur les opérations de reconquête du territoire », remerciant au passage « le peuple burkinabè pour son soutien constant ».

En attendant, les populations sont invitées « à vaquer à leurs occupations en toute quiétude et à toujours faire confiance aux FDS et aux VDP ».

.M.A