Univers musical: Papou le Béninois fait son entrée avec le single ‘‘Mindékpo’’

Entre la comédie et la musique, il y a qu’un seul pas. Fort de cette conviction personnelle et propre à lui, Papou le Béninois fait son entrée dans l’univers musical du Bénin. Et c’est son premier single qui le certifie. ‘’Mindékpo’’ est le titre. Ce dernier téléchargeable sur les plateformes  Waxe Music et Youtube est enregistré dans le studio  Génie Music Record.

Entre la comédie et la musique, il y a qu’un seul pas. Fort de cette conviction personnelle et propre à lui, Papou le Béninois fait son entrée dans l’univers musical du Bénin. Et c’est son premier single qui le certifie. ‘’Mindékpo’’ est le titre. Ce dernier téléchargeable sur les plateformes  Waxe Music et Youtube est enregistré dans le studio  Génie Music Record.

 Christophe KPOSSINOU

 En plus de sa casquette de comédien, Papou le Béninois vient de porter un autre manteau. Celui de l’artiste chanteur. À travers ‘’Mindékpo’’ son premier single, Papou Le Béninois veut donner de l’espoir à une catégorie de personne. Il s’agit de ces personnes qui, d’un moment à l’autre ne retrouvent plus de sens à la vie pour la simple raison que, faute de ne pas en réussi à atteindre les objectifs qu’elles se sont fixées, elles font objet de critiques sévères avec pour but, les humilier ou les présenter comme un incapable.

Fredonné en langue nationale Fongbé du sud Bénin, le single ‘’Mindékpo’’ est en réalité un appel à l’espoir. ‘’Mindékpo’’ qui veut dire une façon d’humilier son prochain à la face du monde vient également pour inviter ceux et celles qui ont l’habitude de se comporter de la sorte face à certains de leurs amis ou frères à y renoncer.  Pour Papou Le Béninois, puisque nous ne maitrisons pas de quoi nous réserve le lendemain, nous ne devons pas nous comporter de la sorte. Nous devons juste croire en nous et en ce que nous faisons.

‘’Mindékpo’’ est enregistré dans le studio Génie Music Record situé dans la commune d’Abomey-Calavi plus précisément au quartier Adjagbo dans l’arrondissement d’Akassato. Il porte les griffes techniques de Moria Linkpon alias Moria Mix. Lancé le 12 aout 2022, Mindékpo est disponible sur les plateformes Waxe Music et Youtube. Ci-dessous les liens de téléchargement.

Sur www.waxemusic.com via le lien : https://www.waxemusic.com/ch?wm=geniemusicrecord-y7al0

Sur Youtube via : https://www.youtube.com/watch?v=P3lDGUOOQ-8

 

 

 

 

 

Tout savoir sur ‘‘Le Grand prix Littéraire du Bénin’’

Le Grand Prix Littéraire du Bénin : Compétition annuelle qui consacre, à cette édition, des œuvres littéraires de fiction écrites en français par des auteurs de nationalité béninoise. Plusieurs genres littéraires (nouvelle, théâtre, roman, conte et poésie) sont retenus pour cette édition.

Le Grand Prix Littéraire du Bénin : Compétition annuelle qui consacre, à cette édition, des œuvres littéraires de fiction écrites en français par des auteurs de nationalité béninoise. Plusieurs genres littéraires (nouvelle, théâtre, roman, conte et poésie) sont retenus pour cette édition.

DATES DU CONCOURS

– Enregistrement des dossiers de candidature :  Du 08 août au 02 septembre 2022

– Publication des résultats des présélections : 31 octobre 2022

– Délibération du Jury + Cérémonie officielle du dévoilement de l’œuvre primée et de remise aux différents lauréats : 16 décembre 2022

 

ELIGIBILITE :

– Des œuvres d’auteurs de nationalité béninoise, publiées entre le 1er janvier 2019 et le 31 juillet 2022 inclus.

– Les auteurs ne peuvent faire directement acte de candidature. Seuls les éditeurs détenteurs de l’agrément d’éditeur en cours de validité, signé de la Direction des Arts et du Livre (DAL) sont habilités à présenter des candidatures parmi les auteurs de leurs catalogues.

– La participation par éditeur est limitée à trois (3) titres d’auteurs différents (toutes catégories confondues) au maximum.

– Les ouvrages d’auteurs collectifs ne sont pas éligibles.

– Les œuvres ayant déjà fait objet de candidature au concours au moins deux (2) fois ne sont plus éligibles.

PROCEDURE DE SELECTION

– Vérification d’usage des dossiers éligibles,

– Travaux du Comité de présélection : Désignation de dix (10) œuvres finalistes tous genres littéraires confondus, à soumettre à l’appréciation du jury.

– Travaux du Jury du concours qui décerne le Grand Prix Littéraire du Bénin de l’année à la meilleure des dix (10) œuvres finalistes selon une grille de lecture et de notation.

PRIX DECERNES

– Le Grand Prix Littéraire du Bénin

– Les deux prix spéciaux :

  • « Prix de l’éditeur »
  • « Prix du journaliste littéraire »

COMPOSITION DES PRIX

– Lauréat du Grand Prix Littéraire du Bénin : Trophée + enveloppe financière de 5.000.000 francs CFA,

– Lauréat du Prix de l’éditeur : Trophée + enveloppe financière de 3.000.000 francs CFA,

– Lauréat du Prix de journaliste critique/chroniqueur littéraire : Trophée + enveloppe financière de 1.000.000 francs CFA.

Bonus :

– Achat par la Direction des Arts et du Livre (DAL) de deux cent (200) exemplaires du titre du lauréat,

– Promotion de l’ouvrage primé et de son auteur aussi bien dans les centres de lecture publique, dans les lieux de culture que dans les médias nationaux.

CONTACTS :

👉 _Téléphone_ : 📱 97372007 / 97520026  –

👉 _Courriel_ : 📬 mtca.dal@gouv.bj

PFC/MTCA

Monuments Amazone, Bio Guera et aux Dévoués : Luc Atrokpo fait une promesse et lance un appel au peuple Béninois

Le chef de l’Etat a inauguré, le 30 juillet dernier, trois monuments à savoir le Monument Amazone, le monument Bio Guera et le monument aux Dévoués. Désormais le ‘‘patrimoine culturel immobilier national, les biens culturels immeubles et le patrimoine naturel à caractère culturel’’ du Bénin se trouve ainsi renforcer.

Le chef de l’Etat a inauguré, le 30 juillet dernier, trois monuments à savoir le Monument Amazone, le monument Bio Guera et le monument aux Dévoués. Désormais le ‘‘patrimoine culturel immobilier national, les biens culturels immeubles et le patrimoine naturel à caractère culturel’’ du Bénin se trouve ainsi renforcer.

Mais à présent, la question de l’entretien de ces trois infrastructures est sur toutes les lèvres. A cette interrogation, le maire de la ville de Cotonou veut dissiper les doutes des uns et des autres.

Peut être une image de monument et plein airPeut être une image de 5 personnes, monument, plein air et texte qui dit ’EN MÉMOIRE DES ENFANTS DU BÉNIN DÉVOUÉS À LA PATRIE’

A travers un message publié sur son compte méta, ce jeudi 04 août 2022, Luc Atrokpo a assuré que le Monument Amazone, le monument Bio Guera et le monument aux Dévoués seront bien entretenus avec le soutien des services de l’Etat.

« Je réitère l’engagement du Conseil municipal de Cotonou à œuvrer inlassablement aux côtés des services de l’État pour assurer l’entretien de l’ensemble des infrastructures réalisées à grands frais dans la ville », a assuré le maire de Cotonou.

En attendant, Luc Atrokpo lance un appel aux uns et aux autres. « J’en appelle par la même occasion, à l’esprit patriotique et de civisme des riverains et des visiteurs de ces infrastructures, pour aider la Municipalité dans sa mission d’entretien de ces joyaux », a-t-il plaidé.

Un peu comme pour dire que l’entretien de ces trois joyaux passe par la participation de tous.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Avis d’appel à candidature pour le renforcement des capacités de 700 professionnels Tourisme, Hôtellerie et Restauration

Dans le cadre du contrat d’assistance technique pour « le développement d’un catalogue de formations accessibles par la formation continue en tourisme, hôtellerie/restauration au Bénin et le renforcement de capacités de 700 professionnels en cours d’emploi », financé par la Banque Mondiale via l’Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT) et le Ministère du tourisme, de la culture et des arts (MTCA) qui lancent un appel à candidatures en vue de la formation de 700 professionnels en cours d’emploi en THR.

Dans le cadre du contrat d’assistance technique pour « le développement d’un catalogue de formations accessibles par la formation continue en tourisme, hôtellerie/restauration au Bénin et le renforcement de capacités de 700 professionnels en cours d’emploi », financé par la Banque Mondiale via l’Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT) et le Ministère du tourisme, de la culture et des arts (MTCA) qui lancent un appel à candidatures en vue de la formation de 700 professionnels en cours d’emploi en THR.

Pour plus d’informations, lire l’ Avis d’appel à candidature

Allemagne : Un chef d’orchestre s’effondre en plein concert et meurt

Une triste scène qui rappelle la mort de Papa Wemba, le roi de la Rumba, en 2016. Un chef d’orchestre s’est effondré en plein concert et a plus tard rendu l’âme, le vendredi 22 juillet 2022 à Munich en Allemagne lors d’un opéra.

Une triste scène qui rappelle la mort de Papa Wemba, le roi de la Rumba, en 2016. Un chef d’orchestre s’est effondré en plein concert et a plus tard rendu l’âme, le vendredi 22 juillet 2022 à Munich en Allemagne lors d’un opéra.

Le chef d’orchestre Stefan Soltesz n’est plus . Il est décédé le vendredi 22 juillet dernier après s’être effondré en plein concert.

Alors qu’il était aux commandes de  ‘‘La femme silencieuse’’ de Richard Strauss au Théâtre national, Stefan Soltesz est tombé derrière son pupitre face à tous les musiciens et face au public présent.

Sa chute a provoqué un silence total dans la salle.

S’il a été rapidement pris en charge, il n’a malheureusement pas échappé à la mort après son évacuation à l’hôpital.

A travers un communiqué publié sur Twitter, l’opéra de Bavière  a annoncé le décès de l’artiste. « C’est avec consternation et une profonde tristesse (que) l’Opéra de Bavière doit annoncer le décès de Stefan Soltesz » peut-on lire sur le compte, avant d’expliquer qu’il était décédé vendredi 22 juillet 2022 « après s’être effondré alors qu’il dirigeait La femme silencieuse de Richard Strauss au Théâtre national ».

Stefan Soltesz était âgé de 73 ans. Il avait commencé sa carrière dans les années 1995. Stefan Soltesz avait dirigé de grands opéras comme Vienne, Graz, Hambourg et Berlin.

Manassé AGBOSSAGA

 

Bénin : Alèkpéhanhou fait une confidence sur son nom d’artiste

Alèpkéhanhou, de son vrai nom Michel Loukou, est incontestablement une icône de la musique traditionnelle béninoise. Roi du Zinli rénové, l’artiste a enchaîné les succès avant son entrée en politique et son élection à la tête de l’arrondissement de Sèhoun dans la commune d’Abomey. De passage sur l’émission ‘’L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, l’artiste a dévoilé les secrets de son succès, révélant d’où il tire son nom d’artiste.

Alèpkéhanhou, de son vrai nom Michel Loukou, est incontestablement une icône de la musique traditionnelle béninoise. Roi du Zinli rénové, l’artiste a enchaîné les succès avant son entrée en politique et son élection à la tête de l’arrondissement de Sèhoun dans la commune d’Abomey. De passage sur l’émission ‘’L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, l’artiste a dévoilé les secrets de son succès, révélant d’où il tire son nom d’artiste.

Interrogé sur son secret, Alèkpéhanhou a insisté sur deux qualités. Il a mis en avant la persévérance et la disponibilité.

« … Dans tout ce que vous faîtes, la persévérance doit être la règle d’or »

« … Dans tout ce que vous faîtes, la persévérance doit être la règle d’or », a-t-il indiqué, ajoutant « Je ne suis pas arrivé en musique. Je suis né dans la musique. Toute mon enfance a été baignée dans la musique ».

Michel Loukou glisse alors sur l’origine de son sobriquet pour faire une confidence sur son nom d’artiste Alèkpéhanhou.

Il confie qu’il doit ce nom à son père, Kpanlingan (griot) et chanteur pour le roi Aho.

« Pour la petite histoire, ce n’est pas moi-même qui ait choisi le surnom Alèpkéhanhou. C’est mon papa. Il m’a légué ce talent, ce don avant de disparaître de ce monde, c’est une relève que j’assume ».

41 albums, premier artiste béninois à recevoir la distinction de  »Cassette d’or », plus haute distinction décernée dans la musique béninoise par le BUBEDRA, … Alèkpéhanhou assume valablement cette relève.

Manassé AGBOSSAGA

Statue de l’Amazone : « Plus qu’une frustration, cette initiative du Gouvernement est une décevante inculture », dénonce Azannaï

La Dépêche Afric-Info est allé tenir un brin de causette avec l’ancien Ministre et ex-compagnon du Président Talon. Pour une mise en bouche, Candide Azannaï désapprouve véhément le nom attribué à la statue qui trône désormais en bordure de mer à Cotonou. Azannaï n’est pas allé par quatre chemins pour déplorer le « dégradant étalage d’inculture » qui a caractérisé cette initiative du gouvernement. « Il n’y a jamais eu d’amazones au Dahomey. Le Dahomey République ou Royaume du DAN – XOMEY n’a jamais produit une seule amazone ». Très amer, l’homme politique fulmine: « Figurer une Amazone et dédier une esplanade aux amazones au Bénin, entendez Dahomey est ridicule, injurieux et dévalorisant ». Des réformes en cours, Candide Azannaï dira « qu’une réforme qui tue n’est pas une réforme ». Quant à sa notation de la gouvernance actuelle au Bénin, le verdict est sans appel: « il n’y a aucun point positif parce que vous savez, le mépris de la démocratie et le déni de l’Etat de droit sont des critères éliminatoires disqualifiants, qui discréditent le pouvoir dit de la rupture et par ricochet Patrice TALON ». Lisez la première partie de cet entretien à trois volets.

Est-il incontournable au sein du microcosme sociopolitique du Bénin ? compte-t-il ? Seuls ses contemporains qui l’aiment ou pas, l’adulent ou non, peuvent dire de Candide Azannaï, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qu’il a le don de ne laisser nul indifférent. Un caractère bien trempé, le verbe haut, les références philosophiques chevillées au corps, l’homme politique qui n’a pas sa langue dans la poche de son costume jure toujours de ne jamais se laisser étrangler par quelque cravate de compromission que ce soit.

La Dépêche Afric-Info est allé tenir un brin de causette avec l’ancien Ministre et ex-compagnon du Président Talon. Pour une mise en bouche, Candide Azannaï désapprouve véhément le nom attribué à la statue qui trône désormais en bordure de mer à Cotonou. Azannaï n’est pas allé par quatre chemins pour déplorer le « dégradant étalage d’inculture » qui a caractérisé cette initiative du gouvernement. « Il n’y a jamais eu d’amazones au Dahomey. Le Dahomey République ou Royaume du DAN – XOMEY n’a jamais produit une seule amazone ». Très amer, l’homme politique fulmine: « Figurer une Amazone et dédier une esplanade aux amazones au Bénin, entendez Dahomey est ridicule, injurieux et dévalorisant ». Des réformes en cours, Candide Azannaï dira « qu’une réforme qui tue n’est pas une réforme ». Quant à sa notation de la gouvernance actuelle au Bénin, le verdict est sans appel: « il n’y a aucun point positif parce que vous savez, le mépris de la démocratie et le déni de l’Etat de droit sont des critères éliminatoires disqualifiants, qui discréditent le pouvoir dit de la rupture et par ricochet Patrice TALON ». Lisez la première partie de cet entretien à trois volets.

Peut être une image de plein air et monument

La Dépêche-Afric Info: Monsieur Candide Azannaï nous allons aborder un sujet qui suscite beaucoup d’intérêts et qui défraye la chronique. Il s’agit de l’érection de cette statue qui vient d’être dévoilée à Cotonou, en bordure de mer et qui renverrait à un pan de notre histoire. Il s’agit, vous en doutez, de la statue de l’Amazone. Ça fait couler beaucoup d’encres et de salives, vous êtes d’une région où vous vous définissez souvent comme un prince si je ne m’en abuse. Même si cette histoire vous concerne, culturellement parlant, elle concerne tout le Bénin. Que pensez-vous de cette statue ? Qu’est-ce que cela évoque en vous ?

Candide Azannaï: C’est dommage une telle statue et une telle explication du Gouvernement à son propos. Une statue dite de représentation de l’ Amazone en l’honneur de la femme béninoise avec une place dite «Esplanade des Amazones » à COTONOU ! Quelle dégradant étalage d’inculture ! C’est une ruine de la grande épopée des femmes guerrières d’un des plus significatifs royaumes de notre espace géographique lors de la Résistance aux armées coloniales surtout française de Dodds et de l’image de la femme béninoise de tous les temps tout court. Plus qu’une frustration, cette initiative du Gouvernement est une décevante inculture.

La Dépêche-Afric Info : Vous êtes frustré qu’on érige une statue des amazones. Cette d’une brave guerrière dont on parle !

Candide Azannaï: C’est une inculture de prétendre qu’une Amazone peut figurer comme référant dans l’art identitaire d’abord du mémorable Royaume du Dan-Xomey ensuite du Dahomey aujourd’hui République du Bénin. Figurer une Amazone et dédier une esplanade aux amazones au Bénin, entendez Dahomey est ridicule, injurieux et dévalorisant. C’est une ignorance vectrice d’aliénation. Vous savez on ne peut pas fonder l’identité visuelle, l’identité communicationnelle d’un peuple sur les mythologies d’un autre peuple. Ça ne se fait nulle part.

La Dépêche-Afric Info: On parle bien des amazones, Mr Candide Azannaï…

Candide Azannaï : le nom amazone est une imagination mythologie Grecque pour justifier l’évidence de la toute puissance du patriarcat du primat de l’homme sur la femme. Aucune Amazone n’a existé dans le monde jusqu’à aujourd’hui. C’est de l’imagination mythologique grecque qui n’est pas traduisible, transposable en Afrique. Le mot amazone peut désigner des femmes guerrières qui vivaient sans hommes et qui n’en admettaient pas parmi elles. Ce mot peut également désigner une femme d’un courage guerrier et qui a des allures, des goûts virils tout comme il peut désigner une femme qui monte à cheval, cavalière, écuyère ou la jupe longue et ample que portent de telles femmes.

Ce mot amazone désigne tout aussi une prostituée qui racole en voiture.

C’est ce que tout étymologiste sérieux peut retenir comme sémantique à l’évocation de la phonation Amazone.

Je n’invente rien. Je n’ai ni inventé le grec ancien comme moderne et je ne suis pas encyclopédiste en français non plus.

Amazone signifie prostituée.

Une esplanade des prostituées ! En Afrique ! Et c’est en République du Bénin !

La réalité du mot amazone renvoie donc à une mythologie sans consistance morale et sans contour éthique consensuels.

Donc aucun historien pur à moins d’être un falsificateur touristique de l’histoire ne doit méconnaître que le mot amazone est un mot chimérique comme on peut parler d’Hercule, comme on peut parler de Aphrodite, d’ Apollon, d’ Artémis, d’Athéna, d’ Hermès, de Chimère , de Poséidon, de Titan , des Cyclopes et j’en n’oublie chez les grecs…de Dragons chez les asiatiques …

Si nous nous habituons à prendre le mot amazone pour symboliser un référent identitaire, un jour nous risquons de prendre le dragon chinois ou le Sphinx égyptien comme référent identitaires du Bénin.

C’est de la triche identitaire, c’est une perdition, une errance identitaire, une aliénation collective.

On ne peut remplacer nos legba, nos Tolègba ni par un sphinx, ni par un dragon.

Historiquement cela n’a pas de sens. Culturellement c’est de l’ignorance.

« Il n’y a jamais eu d’amazones au Dahomey. Le Dahomey République ou Royaume du DAN – XOMEY n’a jamais produit une seule amazone « .

La Dépêche-Afric Info : Voulez vous insinuer par là que cette statue ne symboliserait pas les amazones du Dahomey ?

Candide Azannaï: Il n’y a jamais eu d’amazones au Dahomey. Le Dahomey République ou Royaume du DAN – XOMEY n’a jamais produit une seule amazone. Retenez plutôt que le Royaume du DAN – XOMEY a produit des femmes guerrières qu’on appelle les Agodjiés qui n’existent nulle part ailleurs au monde.

Je voudrais vous renvoyer aux travaux de Yves ANEZO à ce propos. Les amazones sont des imaginations mythologiques aux fins d’arguments didactiques d’illustration, de justification de la supériorité de l’homme et de la veine prétention de la femme à s’occuper de certaines fonctions sociales dites exclusivement masculines surtout la guerre. C’est pour célébrer la masculinité pas pour honorer la féminité qu’il faut saisit l’intérêt de cette invention mythologique chez les grecques. Et c’est là que ça devient plus que ridicule mais une réelle préoccupation à l’échelle de tout un Gouvernement !

Ce n’est pas concevable !

Il faudra retenir que ces amazones sont « des combattantes redoutables qui furent toutefois défaites par des héros masculins. ( Art et littérature de la mythologie grecque)».

Les cas les plus enseignés sont ceux de Thésée qui a tué Antiope, de Hercule qui a tué Hippolithe et de Achille qui a tué Penthésilée… Antiope, Hippolithe, Penthésilée… sont toutes des amazones vaincues, défaites et tuées par les héros mythologiques masculins Thesée, Hercule, Achille… Les intellectuels curieux découvriront la réplique de Platon qui voulait s’en servir pour plaider l’égalité dans l’éducation entre les deux sexes seulement et seulement quand les enfants sont dans leurs jeunes âges. Bref!

La Dépêche-Afric Info: Comment désigner alors ces braves guerrières ?

Candide Azannaï: La documentation sur les femmes guerrières en Afrique remonte aux royaumes koush de la région nubienne. Ces femmes guerrières protectrices et défenseures du royaume formaient de redoutables armées dirigées par les Candaces, titre féminin équivalant à celui de Pharaon. Bien plus tard, il y’a eu un peu partout de célèbres reines et femmes guerrières en Afrique. Des sources factuelles l’attestent et les reines ZINGAH de l’actuel Angola, Aminatou Zazzaou des Haoussa, Moremi Ajasoro d’Ile-Ife du Sud Ouest du Nigeria, Makeda de Saba, Néfertiti d’Egypte ( 18e Dynastie ), Cléopâtre d’Egypte ( née en Égypte mais non égyptienne en 69 av. JC. ), Ranavalona de Madagascar, Nandi de Zulu ( née en 1760 ), Muhumuza du Rwanda ( décédée en 1945 ), Yaa Asantewa d’Ashanti, Kandake impératrice d’Éthiopie en sont les célèbres et réelles représentations …

La reine TASSI HANGBE, reine du Dan – Xomey n’a pas moins de mérite. Selon certaines sources, elle aurait été à l’origine de l’érection sous son règne controversé du régiment d’élite des soldates guerrières de son royaume suite à la vacance du trône sur lequel régnait son frère jumeau AKABA. Alors que je réexaminais mes certitudes sur les AGOODJIE, j’ai été conforté par une pertinente étude titrée : « AGOODJIE, LES FEMMES GUERRIERES DU DAHOMEY. » MUSEE VODOU STRASBOURG publiée le 11/04/2018 par JEAN YVES ANEZO que je recommande et dont les documentations peuvent bien faire autorité.

Les AGOODODJIÉ sont sur le plan spirituel épouses spirituelles de la terre sacrée du Dan – Xomey et femmes du roi. Elles sont gardiennes et remparts protectrices du Dan – Xomey, du trône et du roi. Elle sont issues d’horizons divers et variés et sont soit des filles ou femmes offertes, des volontaires , périodiquement cooptées par tirages au sort, des esclaves. Elles sont toutes par la suite anoblies et sacralisées. Elles s’engagent pour, le célibat et portent des scarifications, voire excision, vivent le casernement, sont des femmes sacrées, pratiques des entraînements rigoureux et spécifiques. Elles portent des habillements, des parures et armements en temps de paix comme en temps de campagnes militaires, bénéficient de récompenses de la Reine ( puis du Roi ) , des règles fixent leurs démobilisations et leurs retraites …

Tout est codifié jusqu’au couleurs distinctives de leurs accoutrements selon les circonstances…

Le Ministre ABIMBOLA m’a fait de la peine à l’entendre justifier l’érection de la statue dite Amazone et de la place dite Esplanade des amazones. Une absurdité ! On ne peut pas prendre des propos brouillons de soldats coloniaux incultes, très illettrés et très peu élitistes, de certains négociants esclavagistes, parfois d’espions déguisés en prêtes ou évangélistes coloniaux en tout cas trop peu instruits pour la plupart pour confondre les braves et intraduisibles guerrières du Dan-Xomey aux amazones imaginaires mythologiques par le colportage d’une errance de vocabulaire que l’inculture autour du pouvoir dit de la rupture cherche à nous coller comme référent identitaire des femmes du Bénin.

Ce Gouvernement à propos de cette statue et de l’ensemble du projet touristique circonscrit à cette statue dite l’Amazone et à la place dite Esplanade des amazones qu’il l’abrite est dans le piège d’une errance de vocabulaire vectrice d’une falsification de l’histoire et d’une aliénation identitaire. Donc vous voyez cela pose le problème de l’art identitaire. Qu’est ce que l’art identitaire ? L’art identitaire est fait sur la base de preuves historiques autour de l’élément historique. Les éléments historiques restituent la mémoire de l’histoire. Les monuments publics sont des prétextes et des fixations mémorielles qui restituent l’histoire. En quoi cette statue restitue l’histoire des femmes guerrières de Dahomey ? En rien. Cotonou n’a jamais été la base du régiment d’élite des femmes guerrières du Dan – Xomey et c’est bien un dépouillement historique que de parler de l’Esplanade des Amazones à COTONOU. Cette statue va être rasée.

« C’est une profanation de la mémoire des femmes guerrières du Dan – Xomey, une dévalorisation de leurs statuts et une insulte déshonorante à leurs sacrifices suprêmes »

La Dépêche-Afric Info: Cette statue va être rasée dites-vous? sans blague ?

Candide Azannaï: Tôt ou tard ça va être rasée parce que ça ne nous représente pas. C’est une falsification de l’histoire. C’est une profanation de la mémoire des femmes guerrières du Dan – Xomey, une dévalorisation de leurs statuts et une insulte déshonorante à leurs sacrifices suprêmes. C’est une réduction injurieuse dépravante aux femmes béninoises que l’on tente de représenter par une mythologie confusément polysémique pouvant signifier et désigner également une prostituée.

C’est un nivellement par le vice d’une représentation indigne de la femme béninoise. Des anecdotes circulent selon lesquelles une princesse d’Abomey de vénérable mémoire aurait recadré, aurait tancé des journalistes qui auraient commis l’erreur de l’appeler Amazone. Elle aurait dit non, « moi je ne suis pas amazone, je suis princesse. Je ne suis pas amazone, je suis une princesse foutez moi le camp ». Cette réaction totalement à propos dit long sur le nivellement par l’ignorance que couve la consonance Amazone. Je vais vous citer un auteur. En effet voilà ce qu’écrivait Jean Yves ANEZO à propos des AGOODODJIÉ, ces exceptionnelles femmes guerrières qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde entier: « Elles ne constituaient donc pas une société féminine libre, mais un corps d’armée comme les autres ; créé, organisé, entretenu par la puissante volonté, éminemment virile d’un Roi-dieu, servant uniquement ce dieu vivant et ce qu’il symbolisait, qui leur prenait tout. Ce seul point, me suffit à penser que les agoodjié sont loin d’être des amazones telles que la pensée occidentale les a construites, mythifiées, fantasmées au fil des millénaires. De plus, leur réalité récente par rapport à leurs homologues supposées de l’antiquité, doit les éloigner du mythe et du phantasme ; et, par cela sans doute, protéger leur histoire et donc leur mémoire en ne se rapportant qu’aux faits… »S’agissant des amazones de la mythologie grecque par contre, poursuit ANEZO : « Il suffit d’en regarder les représentations. Elle est rebelle, sanguinaire et vindicative, mais n’exprime-t-elle pas les caractéristiques d’une femme prête à tout, libre de son corps et de sa vie ? Ces amazones imaginaires – Faut-il le rappeler ? – ne correspondent pas à la réalité des agoodjié… ANEZO dira et je l’appuie avec raison : «C’est pourquoi, vous ne m’entendrez pas les appeler « amazones », mais « femmes guerrières » ou «agoodjié».Par une anecdote, je vais vous faire rire un peu, peut-être. Il y a un plus d’un quart de siècle, je devais prénommer une de mes filles, et on cherchait un nom fort parce que quand je l’ai vue dans le berceau elle a des caractéristiques qui doivent être celles d’une femme grande, très intelligente, très belle et particulièrement brave. Mon père ( Paix à son Âme ) qui devrait entériner les prénoms de ma fille m’avait dit, c’est vrai qu’elle sera bien brave et digne de la lignée de nos vaillantes guerrières mais elle n’est pas une amazone et ne sera pas une amazone, non pas du tout . A mon père de me raconter des détails des AGOODODJIÉ comme il aimait traîner sur le double OO entre le G et DO avant le DJ, en guise d’insistance phonologique, de préciser et d’insister sur CANDACE, titre que portent les grandes femmes guerrières qui étaient des équivalents des Pharaons. Grandes femmes de la région de l’île de MÉROÉ . Entre le Soudan et l’Éthiopie et il y a une magnifique Île, l’île de Méroé, la région des femmes guerrières. J’ai fini par prénommer ma fille, Candace. C’est elle qui m’avait assisté d’une exceptionnelle efficacité désintéressée lors de mon passage à la tête du Ministère en charge de la Défense Nationale.

Regardez le cas de l’Amérique du Sud. Les conquistadors ont vu les guerriers amérindiens avec de longs cheveux derrière, ils ont cru que c’était des cheveux des femmes, au bord d’un fleuve et ils ont appelé le fleuve Amazonie parce que ces guerriers amérindiens avaient l’effilement physique, certains ressemblant à celle des femmes de type indo-européen. Malgré l’Amazonie fleuve des « amazones amérindiens » , il y’a bien eu leur décimation pour ne pas dire, l’extermination massive des amérindiens par les barbares sanguinaires conquistadors… Je reviens insister sur l’art identitaire qui est un art pur et qui est fondé sur quelque chose de magnifique.

L’art identitaire d’un peuple d’une nation ou d’une communauté exige impérativement une pureté de son format d’origine une sincérité au sens de l’authenticité de sa désignation comme appartenant au propre à ce peuple à cette nation où à cette communauté au risque de fausser le socle de l’histoire les concernant en les poussant vers une aliénation collective provoquée par la falsification de l’histoire, plus grave de leur identité. L’art identitaire est un art patriotique et non un art mondain de souillure de l’esprit de la Nation au sens hégélien. Non, les femmes guerrières du Dan-Xomey ne sont pas des Amazones.

La femme béninoise ne s’identifie pas à l’Amazone.

S’agissant de la calamité intellectuelle et mémorielle qui consiste à façonner avec un visage naïve et insolent, comme une jeune fille dévergondée et impolie qui ne respecte personnes une statue pour dévaloriser, insulter et pervertir la représentativité de la femme béninoise et celles de nos intrépides guerrières de vénérables mémoires, je ne veux pas que nos filles ressemblent à cette statue intrusive. Il ne suffira jamais de parer de gadgets de guerres inappropriés des moules de métaux aux formes loin de restituer nos personnages historiques pour simuler et nous faire croire à nos femmes guerrières, les MINONS, nos intraduisibles et inégalables AGOODODJIÉ du Dan – Xomey. Je dis, aucune amazone n’a existé au Bénin. Ce terme Amazone, à l’origine de son imagination mythologique par le patriarcat grec est une négation des valeurs féminines et plus tard, elle signifie une prostituée qui racole en voiture (Conf. Le Robert, Dictionnaire Culturel en langue française sous la direction d’Alain Rey, Paris, 2005 ). Allez un peu vous renseignez culturellement avant de chercher à décider dans les matières identitaires qui engagent toute la Nation. Les gens sont libres de se faire appeler amazone des temps anciens ou modernes et autres surnoms ou sobriquets …

Certes, le Président Nicephore SOGLO, un intellectuel de haute facture s’est identifié à Hercule de la mythologie mais il n’a jamais dit que Hercule est l’identifiant du Bénin.

Non, je peux m’appeler tarzan, dragon et autres chimères mais tarzan ne peut pas être un identifiant public, national du Bénin.

« Un jour notre Peuple éclairé et décillé rasera cette statue et tous autres monuments et places de fraudes intellectuelles et mémorielles poussant à l’aliénation identitaire à cause seulement en réalité d’hypothétiques dividendes escomptés de malsains projets d’arnaques touristiques inavoués »

Dès qu’on parle d’art identitaire du Bénin on doit savoir qu’on est dans un rendez vous de l’histoire et que l’esthétique de l’art identitaire n’est pas seulement dans les fascinations bluffantes mais dans la restitution des éléments authentiques qui témoignent de l’histoire et de la grandeur de gens qui ont produit et ont connu ces faits d’histoire.

Un jour notre Peuple éclairé et décillé rasera cette statue et tous autres monuments et places de fraudes intellectuelles et mémorielles poussant à l’aliénation identitaire à cause seulement en réalité d’hypothétiques dividendes escomptés de malsains projets d’arnaques touristiques inavoués.

J’ai horreur qu’on veuille représenter la femme du Bénin par le mot mythologique grecque Amazone qui signifie entre autres infamies, négations , prostituée.

Nous devons continuer de croire à notre Peuple qui, avec certitude, relèvera tous les défis sur son chemin.

Je vous remercie en vous marquant ma disponibilité au service de l’intérêt général.

Merci.

Source :  « La Dépêche-Afric Info »

An 2 de l’émission Volcan Musical sur la Radio SOGEMA: Ronaldo Ahouloumè réédite l’exploit et affiche de nobles ambitions pour les artistes béninois

« Volcan musical ». Une émission inédite qui vante les mérites des artistes béninois et d’ailleurs. Diffusée chaque vendredi soir sur la 87.5 FM Radio SOGEMA, la noble émission musicale fait des exploits et séduit plus d’un. Après deux ans de prouesses et de révélations de talents musicaux, un dîner de gala a été organisé le samedi 4 Juin 2022 à Lucide Palace de Godomey par le concepteur de l’émission. L’initiative soutenue par Destika Communication et Radio SOGEMA a été marquée par des prestations artistiques, des défilés de mode et la distinction de plusieurs artistes musiciens.

Senti honoré d’avoir réédité l’exploit, le promoteur de « Volcan musical », Ronaldo Ahouloumè a souligné: <<Un artiste, c’est une valeur. On doit les honorer. On doit les décorer. Parce que grâce à eux, on arrive à avoir une grande lumière hors de notre pays. Lorsque que les artistes se déplacent, ils vont à l’extérieur, ils arrivent à être valorisés>>. Au nom du Directeur général de la Radio SOGEMA, Armand Gansè, le Chef Programme, Ferdinand Assogba a remercié Ronaldo Ahouloumè pour cette initiative qui fait non seulement la promotion des artistes, mais également révèle la Radio SOGEMA. <<Nous avons accepté le projet de Ronaldo Ahouloumè qui essaie de faire connaître aux artistes notre Radio. Merci d’avoir crû à ce projet de Ronaldo Ahouloumè qui a permis de nous réunir ici ce soir. S’il n’y avait pas cette émission, volcan musical, nous ne serions pas là>>, a fait savoir le Chef Programme de la Radio SOGEMA.

Profitant de l’occasion, le représentant du DG Armand Gansè a présenté les excuses de la Radio SOGEMA à l’assistance et aux fidèles auditeurs de la 87.5 pour les désagréments causés par la chute de leur antenne depuis quelques temps. A en croire Ferdinand Assogba, le N° 1 de la Radio SOGEMA s’active inlassablement pour que d’ici à là, tout puisse reprendre de beau pour le plaisir des partenaires, auditeurs et auditrices de la Radio. A la suite du chef Programme de la Radio SOGEMA, la marraine de la cérémonie, Euphrasie Fadegnon, prenant la parole a salué la vision de Ronaldo Ahouloumè et remercié tous les artistes présents pour leurs œuvres qui portent haut le flambeau du Bénin. <<La vision du promoteur de cette émission qu’est Volcan musical est noble. Quoi de plus beau pour encourager les jeunes dans l’initiative de faire connaître notre cher et beau pays le Bénin, terre des Amazones>>, a confié la marraine pour dire son satisfecit.

A noter qu’en marge des distinctions reçues, le promoteur de volcan musical a annoncé aux artistes, la cerise sur le gâteau. Il s’agit d’un bon de promotion d’une valeur de 100.000 F CFA sur quatre Radios qu’ils auront pour deux mois. Ceci, afin que leurs œuvres soient connues par tout le monde entier. Car conclut Ronaldo Ahouloumè, << si on ne fait pas nos artistes, quelq’un d’autre ne viendra pas le faire notre place>>. 

Source Externe

Bénin-Décédé le 25 mai dernier : L’artiste Guy Ernest Kaho inhumé ce mercredi

Décédé le mercredi 25 mai dernier au Centre national hospitalier Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) à l’âge de 56 ans, l’artiste Guy Ernest Kaho sera conduit à sa dernière demeure ce mercredi 8 juin 2022.

Décédé le mercredi 25 mai dernier au Centre national hospitalier Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) à l’âge de 56 ans, l’artiste Guy Ernest Kaho sera conduit à sa dernière demeure ce mercredi 8 juin 2022.

Selon le programme des obsèques, démarré depuis ce lundi 06 juin, Guy Ernest Kaho sera inhumé, ce mercredi, à Ouidah dans l’intimité familiale.

Avant son inhumation, le défunt recevra les hommages des artistes, amis, autorités politico-administratives au théâtre FITHEB de 8 h00 à 9h00.

Une messe corps présent aura ensuite lieu à l’église Saint Pierre et Paul d’Agla.

Père d’une fille, Ernest Kaho est décédé dès suite d’insuffisance rénale et de cancer au CNHU/HKM.

Manassé AGBOSSAGA

 

Programme des obsèques du Mercredi 08 juin 2022

05h00 : Levée du corps à la morgue du CNHU

5h30 : Départ pour la maison mortuaire à Agla, maison Kaho

06h00-07h00 : Exposition du corps à la maison Kaho

07h10 : Départ pour le Théâtre FITHEB, ex Ciné Vogue

08h00-09h00 : Hommages des artistes, amis, et autorités politico-administratives

09h15 : Départ pour l’église Saint Pierre et Paul d’Agla

11h 00 : Messe corps présent

11h45 : Inhumation dans la stricte intimité familiale

Décès de l’artiste Ernest Kaho: Richard Boni Ouorou parle d’une « perte énorme »

Dans un message publié sur son compte méta, Richard Boni Ouorou a exprimé sa tristesse suite au décès de Guy Ernest Kaho.

Souffrant d’insuffisance rénale et de cancer, l’artiste  comédien Guy Ernest Kaho est finalement décédé ce mercredi 25 mai au CNHU/HKM de Cotonou à l’âge de 56 ans. A l’annonce du décès de l’acteur principal du téléfilm ‘‘Taxi-Brousse’’, Richard Boni Ouorou n’a pas retenu ses larmes.

Dans un message publié sur son compte méta, Richard Boni Ouorou a exprimé sa tristesse suite au décès de Guy Ernest Kaho.

« J’ai appris avec beaucoup de peine la mort de l’artiste talentueux Ernest Kaho qui après un parcours si honorable s’est plié devant le destin, de la mort, auquel le moment venu personne n’échappe », a-t-il écrit.

« Nos diverses aides n’auront donc pas servi à grand-chose »

Connu pour sa générosité, Richard Boni Ouorou n’est pas resté indifférent à l’appel à l’aide de l’artiste Guy Ernest Kaho, en mars dernier.

« ….  Par semaine, entre l’urologue et le neurologue,  les dépenses avoisinent, raisonnablement, 200 milles Fcfa.  Au jour  d’aujourd’hui,  je ne sais plus par quel moyen je vais continuer à faire mes traitements…  j‘ai un peu de mal. C’est pour ça que je me tourne vers vous pour demander votre aide.  Et s’il y a possibilité que l’Etat m’accorde une subvention,  me trouve une prise en charge,  certainement que je serai soulagé »,  demandait l’artiste dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.

Comme beaucoup de citoyens, le Politologue  a répondu à ce SOS,  apportant sa modeste contribution pour sauver l’artiste.

Seulement  voilà, l’Insuffisance rénale et le Cancer ont fini par avoir de raison de Guy Ernest Kaho  dans la nuit de ce mercredi 25 mai.

« Nos diverses aides n’auront donc pas servi à grand-chose ; peut-être sont-elles venues trop tard ! », regrette le Politologue.

Loin de cette interrogation voilée, Richard Boni Ouorou souligne que le départ de Guy Ernest Kaho est une « perte énorme » et crée un « vide ».

« Je reste très sensible à la douleur de sa famille et ses amis (ies) pour cette perte énorme et le vide que ça crée », souligne-t-il,  avant de présenter ses condoléances la famille du disparu «Dieu prenne pitié de son âme et renforce sa famille. Nos sincères condoléances à la famille à qui nous offrons notre modeste soutien en ces temps si douloureux ».

Yakooo …

Manassé AGBOSSAGA