Nécrologie : Razack Babatundé Olofindji, le promoteur des Cahiers « Le Papillon » n’est plus !

Razack Babatundé Olofindji, PDG de Tondé Motors et de l’Imprimerie Tundé est décédé ce dimanche 25 août 2024 à l’âge de 68 ans.

Un boss des boss vient de nous quitter. L’homme d’affaires Razack Babatundé Olofindji vient de tirer sa révérence à l’âge de 68 ans, a annoncé Le Matinal ce dimanche 25 août 2024.

Il était le patron de Tunde Motors, spécialisé dans la vente de véhicules, mais aussi et surtout de l’Imprimerie Tunde. C’est d’ailleurs avec ce groupe que Razack Babatundé Olofindji va offrir à des milliers d’élèves et apprenants du Bénin, la célèbre marque des cahiers « Le papillon ». En 2004, des « cahiers « Le papillon » ont édités pour célébrer la première qualification du Bénin à une Coupe d’Afrique des nations de football.
Ces dernières années, il était un peu effacé de la scène publique.

Invité sur l’émission « Ma part de vérité » de la chaîne de télévision privée béninoise Golf Tv Africa, en 2018, Razack Babatundé Olofindji a revendiqué sa contribution dans l’élection du président Boni Yayi en 2006. Toutefois, il a fait savoir qu’il n’a pas bénéficié du soutien du système pour étendre son empire, au point d’accuser le régime du changement d’être à l’origine des malheurs du Groupe Tundé.

M.A

Haïti : Sanction contre un ancien président pour trafic de drogue

L’ancien président Haïtien Michel Martelly est dans le viseur des autorités Américaine. Et pour preuve, l’homme est désormais sous le coup d’une sanction pour son implication dans une affaire de « Trafic de drogue ».

La décision portant sanction des Etats-Unis contre Michel Martely ancien président de la République d’Haiti est tombée dans la journée du mardi 20 aout 2024 apprend-on sur Radio France Internationale. Cette dernière se résume entre autres à l’interdiction de toute transaction, d’accord de prêt, de crédit de la part ou avec quelconque institution américaine précise le média Français.

Numéro un de la République d’Haïti de 2011 à 2016, Michel Martelly est accusé par les Etats-Unis de parrainé des gangs et d’avoir usé de son influence pour acheminer de la cocaïne dans le pays renseigne un communiqué dont Rfi a eu copie.  

Dans son communiqué, le Département du Trésor souligne le rôle prépondérant et déstabilisateur joué par celui qui a dirigé le pays des Caraïbes entre 2011 et 2016.

La République d’Haïti pour le rappeler est en proie à des violences orchestrées par des gangs. Ces dernières qui ont pris de l’intensité depuis l’assassinat dans son lit de l’ex-président Juvénal Moise.

Nommé premier ministre intérimaire par le Conseil Présidentiel de transition Garry Conille tente de ramener l’ordre.

Par C.K

Bénin : les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 22 mai 2024

Le Conseil des ministres a eu lieu ce mercredi 22 mai 2024 au palais de la marina. Voici les grandes décisions de la session.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 22 MAI 2024

MESURES NORMATIVES

■ Adoption du décret fixant la structure-type des mairies en République du Bénin

COMMUNICATIONS

■ Autorisation de signature d’une convention-cadre pour le développement de programmes spécifiques de collaboration en matière d’optimisation des pôles d’excellence médicotechnique, de gestion hospitalière, de recherche, d’enseignement et de formation.

👉 MESURES INDIVIDUELLES

Nomination au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.

Togo : En pleine campagne électorale, le parlement adopte définitivement une nouvelle constitution

Au Togo, les députés sont allés au bout dans leur projet de révision de la Constitution.  Et pour preuve, ils ont adopté ce 19 avril 2024 et ceci de façon définitive le  nouveau texte après une deuxième lecture.

  1. Au Togo, les députés sont allés au bout dans leur projet de révision de la Constitution.  Et pour preuve, ils ont adopté ce 19 avril 2024 et ceci de façon définitive le  nouveau texte après une deuxième lecture.

Malgré que la campagne électorale pour les élections législative bat son plein, les députés Togolais ont trouvé le temps nécessaire pour procéder à une deuxième lecture puis à l’adoption et ceci de façon définitive du texte portant révision de la Constitution.

En effet, le 25 mars 2024, l’Assemblée nationale du Togo a voté pour 89 voix pour sur 91 une nouvelle constitution. Cette dernière devrait conduire le Togo dans une nouvelle République.

Selon les indiscrétions, la nouvelle constitution balance le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Mais dans l’opinion publique comme dans la classe politique et la société civile, des voix se sont levées contre. Le président Faure Gnassingbé va ainsi refuser de promulguer le texte et le renvoyer vers le parlement pour une deuxième relecture.

C’est cette deuxième lecture qui est chose faite ce vendredi 19 avril 2024 selon Radio France Internationale. Un nouveau texte  a été adopté avec 87 voix pour zéro compte. Reste à savoir dans les jours à venir les nouvelles dispositions.

Le Togo deviendra effectivement un régime parlementaire ? Telle est la grosse interrogation.

Par Christophe KPOSSINOU

43ème Congrès de l’AIMF : L’intégralité du discours d’ouverture du Secrétaire permanent Pierre Ballet

Le Secrétaire permanent de l’Association Internationale des Maires Francophones était à l’ouverture des travaux du 43ème Congrès du creuset qui se déroule à Cotonou du 11 au 14 octobre 2023. Voici ci-dessous l’intégralité de son allocution d’ouverture.

Le Secrétaire permanent de l’Association Internationale des Maires Francophones était à l’ouverture des travaux du 43ème Congrès du creuset qui se déroule à Cotonou du 11 au 14 octobre 2023. Voici ci-dessous l’intégralité de son allocution d’ouverture.

Monsieur le Ministre

Mmes et Mrs les représentants du corps diplomatique

Mmes et Mrs les élus locaux,

Mmes et Mrs les représentants des administrations centrales,

Chers amis,

Merci d’être là !

Merci à toutes et tous d’avoir ainsi manifesté, en grand nombre, en étant présents ici à Cotonou !

Vous êtes ou vous serez près de 400, 105 délégations de 33 pays,

205 élus locaux. Une grande famille qui se retrouve pour parler de nos programmes, de nos réseaux et d’une thématique de société importante, les Arts de la rue.

« La rue est le cordon ombilical qui relie l’individu à la société » disait

Victor Hugo. C’est signifier combien le soutien apporté aux arts de la rue est une politique culturelle des villes.

Ils portent également en eux une vision du monde où les mots corps social, tissu urbain, art public, qu’il soit ou non éphémère comme le sont les murs de façade peints, ont tout leur sens. Les fresques de Cotonou en sont la preuve.

Les arts de la rue sont davantage qu’une catégorie spécifique du spectacle vivant : ils sont une démarche artistique globale, un véritable creuset, porteur d’un dialogue et de rencontres entre les disciplines artistiques et les populations locales. Et j’en ai pris la mesure lors de mon dernier déplacement à Tunis et Cotonou, ville de culture par excellence, nous en fera très bientôt la démonstration.

Les arts de la rue présentent donc cette caractéristique très importante qui est le contact direct avec les populations. Ils permettent, avec leur diversité de langage – du monde forain au burlesque en passant par le sport – de dépasser l’obstacle de l’intimidation sociale qui existe souvent lorsqu’il s’agit de franchir la porte d’un théâtre ou d’un lieu de culture, quel qu’il soit.

Grace aux arts de la rue, une collectivité locale peut affirmer sa politique de démocratisation et de partage du geste artistique avec les populations. Une politique essentielle pour favoriser le rapprochement des femmes et des hommes porteurs de cultures différentes. Une politique essentielle pour favoriser l’appropriation du territoire et la paix sociale.

Encore faut-il qu’il y ait des espaces de rencontre ! Les arts de la rue me ramènent donc à la préoccupation qu’a l’AIMF pour l’urbanisme, l’espace public et les valeurs qu’il porte. L’espace public, quel qu’en puisse être sa forme, rue, place, friches, rassemble et permet de diffuser largement : parce qu’il appartient à tous, il agrège et fédère de nouveaux publics. Dans l’espace public, en effet, nous sommes libérés de tous les codes sociaux qui peuvent s’attacher au rituel d’une représentation de théâtre, d’opéra ou de danse. Nous sommes d’une certaine manière plus libre, moins conditionnés pour la réception du spectacle qui nous est proposé.

C’est pour cet ensemble de raisons que les arts de la rue, plus encore que d’autres formes d’expression artistiques, ne peuvent être dissociés des enjeux urbains, architecturaux, et des questions sociales qui intéressent un territoire, une ville, un quartier.

Mesdames Messieurs les Maires ils nous appartient donc de cultiver l’extraordinaire, la surprise, l’émerveillement au coeur du quotidien.

Il nous appartient aussi de faciliter l’échange de savoir-faire et de former les acteurs pour accroitre la valeur intrinsèque de leurs témoignages.

Mais, aujourd’hui, nous ne pouvons en rester à ce seul message.

Chers Amis, il m’appartient, à ce moment, de rappeler que le thème de ce Congrès s’inscrit dans un contexte plus global et m’est impossible de le passer sous silence

En effet, la rencontre de Cotonou intervient à un moment bien particulier dans les relations internationales. Celui d’une recomposition accélérée de l’échiquier international, qui va de pair avec la volonté de laisser derrière nous, enfin, une perception et des attitudes vis-à-vis de l’Afrique qui ne sont plus acceptables. Avec un réseau composé aux 2/3 de villes africaines, avec l’histoire qu’elle porte en héritage, celle de la colonisation, l’AIMF est bien sûr traversée par ces débats et par cet espoir d’un changement réel et définitif.

Ces enjeux, et vous le savez tous ici, sont pour nous depuis des années un cheval de bataille. Que ce soit dans le fonctionnement de nos institutions ou dans la manière dont nous travaillons ensemble autour des projets portés par les villes, nous nous attachons chaque jour à construire une autre coopération, une autre manière de voir et de faire. En partant des demandes des villes pour construire notre programme d’action (et non l’inverse), en donnant la priorité à l’expertise du Sud, en soutenant la coopération sud-sud et le dialogue sous régional… Cette démarche, qui est la nôtre, a quelque chose à dire au monde, et l’état d’esprit qui porte la coopération que nous construisons ici ont, il me semble, quelque chose à dire au monde. Nous devons en être fiers, le faire savoir, et nous servir de cette base pour transformer les choses en activant tous les leviers à notre disposition.

Je veux, qu’il soit dit, ici, que nous ne devons pas nous satisfaire de cette démarche que nous avons construite et qui devrait en réalité simplement être la norme. Nous devons aller encore plus loin, continuer de faire de l’AIMF cet espace d’ouverture à l’autre, où nous remettons en cause nos certitudes et où nous bousculons nos habitudes. La Déclaration de Cotonou qui doit être adoptée demain, mais aussi la programmation stratégique qui sera soumise à votre vote, doivent être l’expression de notre volonté de porter encore plus loin le changement. Elles doivent être le reflet du message que nous entendons porter au monde en matière de coopération. L’expression de notre diplomatie, de notre capacité à être une force de changement pour les relations internationales.

A cet égard, permettez-moi d’insister sur quelques points clé du projet de programmation que vous avez reçu, et autour duquel nous avons déjà eu l’occasion d’animer des échanges :

– Tout d’abord l’état d’esprit de notre coopération, que nous devons approfondir si nous voulons continuer d’être cette force de changement pour les relations internationales, et que nous devons rendre visible à travers une communication engagée des Maires. Il faudra pour cela nous saisir, en plus des sujets techniques, de sujets « politiques » : l’importance de renforcer la coopération sud-sud et le dialogue régional, d’approfondir la diplomatie des villes, les questions de lutte contre la désinformation, la capacité à associer les diasporas à notre coopération…

– Il y a aussi le fonctionnement de nos instances. Celles-ci doivent être dynamiques et ne pas se refermer sur elles-mêmes.

Ce que nous souhaitons atteindre notamment avec l’appui des commissions permanentes, qui vont avancer vers un fonctionnement plus ouvert pour permettre une participation élargie des membres de l’AIMF.

– N’oublions pas l’utilité de notre coopération : cette question de l’utilité est au cœur des débats actuels. La coopération décentralisée et utile aux habitants et change leur vie. Ce modèle que nous avons construit doit fédérer plus largement et être soutenu fédérer autour de notre coopération à impact et mobiliser plus largement des soutiens à notre action. La coopération décentralisée ne doit plus se limiter à l’envoi d’experts du nord vers le sud mais de mieux comprendre les aspirations du sud pour leur apporter une solution. L’AIMF est utile car l’essentiel de son action est concret.

– Enfin et surtout, notre volonté d’ouverture. Vous le savez, depuis que j’ai pris mes fonctions j’ai toujours veillé à ce que l’AIMF ne soit pas un club vivant de l’entre-soi. Et cette ouverture je la souhaite aussi pour les bailleurs… A cet égard, après l’appui que nous recevons de la Fondation Bill et Mélinda Gates, nous venons de signer un partenariat avec la GIZ.

Voilà, Excellences, ce que je souhaitais porter à votre réflexion en cette ouverture de Congrès.

Encore une fois, merci de nous avoir rejoints.

Cela fait chaud au cœur !

Merci infiniment à toutes et à tous.

Merci à Cotonou d’avoir tant fait pour que tout se passe bien.

Congrès AIMF Cotonou 2023: Le colloque sur les arts et les cultures urbaines, l’attention de la deuxième journée

Le 43ᵉ Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) se poursuit. La deuxième journée est marquée par les travaux du Colloque sur les arts et les cultures urbaines. Raphaël Akotègnon ministre de la décentralisation a procédé au lancement des travaux ce jeudi 12 octobre 2023 dans la salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou.

Le 43ᵉ Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) se poursuit. La deuxième journée est marquée par les travaux du Colloque sur les arts et les cultures urbaines. Raphaël Akotègnon ministre de la décentralisation a procédé au lancement des travaux ce jeudi 12 octobre 2023 dans la salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou.

« L’art et les cultures urbaines, enjeux et facteurs de développement de paix ». Ainsi se décline le thème autour duquel se sont déroulés les échanges du colloque sur les arts et les cultures urbaines inscrit au programme de la deuxième journée des travaux du 43ᵉ Congrès de l’Association des Maires Francophones. Pour l’AIMF, il est question de réfléchir sur les politiques d’urbanisation face à la diversité culturelle des populations des terroirs.

Les autorités béninoises soucieuses également de la préoccupation, ces réflexions viennent donc à point nommé. « Le colloque de cette année se tient dans une situation particulière où les collectivités territoriales décentralisées sont appelées à jouer leur partition dans le renforcement du lien social et l’attachement aux territoires des populations dans toutes leurs diversités. Les arts et la culture apparaissent comme des réponses appropriées dans la nécessité au mobile inscrit cette problématique dans leur agenda d’investissement », a laissé entendre Raphaël Akotègnon, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale dans son discours de lancement.

Prenant la parole à son tour, Luc Atrokpo, maire de la ville de Cotonou va lever un coin de voile les composantes des panels de discussions prévus. Ils sont au nombre de quatre, fait-il savoir. Les thématiques impactent particulièrement la vie des populations. Elles ont rapport avec la culture, les arts le sport, la rue le vodou ».

L’AIMF par la voix de Pierre Ballet son Secrétaire Permanent a invité tous les participants à suivre avec attentions les discussions ceci pour une bonne gouvernance culturelle des collectivités territoriales. Ceci en attendant d’autres discussions qui visent les mêmes objectifs.

Par C.K

Congrès AIMF 2023: Les travaux s’ouvrent à Cotonou sous le management du maire Luc Atrokpo

Le démarrage des travaux du 43ᵉ Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) est effectif au Palais des Congrès de Cotonou depuis la matinée de ce 11 octobre 2023. Les mots de bienvenu du maire Luc Atrokpo ont donné le top.

Le démarrage des travaux du 43ᵉ Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) est effectif à Cotonou depuis la matinée de ce 11 octobre 2023. Les mots de bienvenu du maire Luc Atrokpo ont donné le top.

« Les Dialogues Sous Régionaux Comme Instrument Du Co-Développement De La Diplomatie Des Villes ». Ainsi se présente le thème de la communication qui a donné le top des réflexions des assises de la 43ᵉ Conférences de l’Association Internationale des Maires Francophone à Cotonou. Prennent part à ces assises, des personnalités des collectivités territoriales venues de 54 pays du monde. Entre autres personalités phares le Secretaire permanent de l’AIMF en occurrence Pierre BAILLET, des maires des granges villes francophones, des présidents de régions des Grands Lacs, de l’Océan Indien et d’Asie du Sud-Est et bien d’autres.

Avec les assises de l’AIMF à Cotonou, il est de manifester davantage la volonté des élus municipaux des pays francophones de concrétiser une nouvelle coopération décentralisée conforme aux réalités du monde actuel. « Je reste donc persuadé que notre monde se porterait davantage mieux si les autorités locales avaient une place autour des tables de négociation et de prise des décisions qui engagent la planète toute entière. », a lancé Luc Atrokpo maire de la municipalité à l’endroit des participants dans son discours d’ouverture.

Table ronde, colloque des arts et cultures et autres consultations sont entre les grandes activités prévues dans le cadre de ce congrès qui va connaitre la participation de Anne Hidalgo maire de la ville de Paris et présidente de l’AIMF.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin: liste des directeurs, censeurs, surveillants nommés dans le secondaire au titre de l’année scolaire 2023-2024

Par arrêté N°037,  le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a procédé à la nomination de responsables administratifs et pédagogiques des  établissements d’enseignement secondaire, général, technique et professionnel  dans les douze département du Bénin, au titre de l’année académique 2023-2023. Il s’agit notamment des directeurs, censeurs, surveillants et autres.

Par arrêté N°037,  le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a procédé à la nomination de responsables administratifs et pédagogiques des  établissements d’enseignement secondaire, général, technique et professionnel  dans les douze département du Bénin, au titre de l’année académique 2023-2023. Il s’agit notamment des directeurs, censeurs, surveillants et autres. Téléchargez le fichier ci-dessous pour découvrir les cadres promus.

AR-037-du-23-09-2020-Nomination-responsable-administratifs-et-pedagogques-secondaire

Godomey-Tournoi de football  »Solidarité Igor Alignon »: La quatrième édition prend son envol ce 5 août, 12 équipes en compétition

La saine occupation de la jeunesse de l’arrondissement de Godomey préoccupe toujours le leader du parti Union Progressiste Le Renouveau Igor Alignon. Et pour preuve, l’homme a annoncé ce mercredi 19 juillet 2023

La saine occupation de la jeunesse de l’arrondissement de Godomey préoccupe toujours le leader du parti Union Progressiste Le Renouveau Igor Alignon. Et pour preuve, l’homme a annoncé ce mercredi 19 juillet 2023 au cours des travaux du dernier Conseil d’arrondissement de Godomey dont il est le Chef, le démarrage du tournoi de football solidarité Igor Alignon pour le 5 août prochain.

Un évènement sportif qui va impacter tout le territoire de l’arrondissement de Godomey. Ainsi se présente l’envergure que veut se donner la 4ème édition du Tournoi de football Solidarité Igor Alignon contrairement aux éditions précédentes qui regroupent les 14 quartiers de la localité de Godomey-Togoudo.

En effet, de part sa posture de Chef de l’arrondissement de Godomey Igor Alignon est soucieux de l’épanouissement de toute la jeunesse de son territoire de ressort et ses initiatives vont désormais impacter tous les contrés sans exception.

Le Tournoi de football Solidarité Igor Alignon va se dérouler le 5 août 2023 et mettra en confrontation 12 équipes représentant les anciens quartiers de l’arrondissement de Godomey.

Au cours des travaux du Conseil d’arrondissement, une présentation des différents prix destinés aux meilleurs a été faite. Ceci sous le regard très éveillé des Chefs Quartiers dont la forte contribution est attendue pour une réussite de l’événement.

L’équipe vainqueur de la quatrième édition du trophée du Tournoi Solidarité Igor Alignon va repartir avec trophée, maillot, ballon, médaille et une enveloppe financière de 100.000f. Le deuxième aura un trophée, maillot ballon, médaille et une enveloppe financière de 50.000f. Quant’au troisième il partira avec un trophée, un ballon et une enveloppe financière de 25.000f. Il faut signaler que le meilleur joueur et buteur reçoit également un trophée et une enveloppe financière de 5.000f.

Plus de doute que à Godomey, les vacances scolaires 2023 vont vibrer au rythme du Tournoi de football « Solidarité Igor Alignon »

Par C.K

 

 

 

Sanction contre la Prmp de l’Anpt Amos Glèlè: Entre sévérité et interrogations, attention à ne pas jeter en pâture un jeune cadre compétent et dévoué

La Personne responsable des marchés publics au niveau de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et développement du tourisme est exclue de la commande publique pour 5 ans, pour dit-on, n’avoir « pas répondu avec diligence et promptitude » à un soumissionnaire. Mais à l’analyse du verdict prononcé par Séraphin Agbahoungbata, il y a lieu de se demander si la sanction ne paraît pas excessive et risque-t-elle pas de mettre à  mal la carrière professionnelle d’un jeune et brillant cadre.

La Personne responsable des marchés publics au niveau de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et développement du tourisme est exclue de la commande publique pour 5 ans, pour dit-on, n’avoir « pas répondu avec diligence et promptitude » à un soumissionnaire. Mais à l’analyse du verdict prononcé par Séraphin Agbahoungbata, il y a lieu de se demander si la sanction ne paraît pas excessive et ne risque-t-elle pas de mettre à  mal la carrière professionnelle d’un jeune et brillant cadre.

A l’analyse du verdict de l’affaire n°2023 010/armp/sa/2320-22 auto-saisine de l’ARMP suite à la dénonciation de l’établissement * JJP service plus >> contre Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT), la remise en cause de la pertinence de la sanction, notamment  sa durée, se dégage.

Un appel d’offres international à l’origine

Personne responsable des marchés publics au niveau de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et développement du tourisme, Amos Langanfin Glèlè  a lancé un appel d’offres international, le 02 décembre 2021 relatif aux travaux de réhabilitation du palais royal Honmè de Porto- Novo.

L’appel d’offres  a reçu l’avis favorable de plusieurs soumissionnaires.

Suite à quelques soucis techniques constatés, il a, à plusieurs reprises, sollicité l’avis et la conduite à tenir  de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). A cela, il a également saisi la direction nationale du contrôle des marchés publics (DNCMP) pour étude et avis du dossier d’évaluation des offres, sans oublier que les résultats de réévaluation ont été transmis à la DNCMP le 18 novembre 2022 pour son examen juridique.

 Sanction sévère

Mais face à la plainte du soumissionnaire et dans ce contexte, l’ARMP a décidé de s’autosaisir du dossier. Et à l’arrivée le verdict de l’organe de régulation a été sans appel. Accusé de « manque de professionnalisme », la PRMP de l’ANPT est « exclue de la commande publique  pour une durée de 05 ans à compter du 30 janvier 2023 au 29 janvier 2028 ».

Pourtant , l’accusé a apporté la preuve qu’il n’a pas  violé l’article 79 de la loi « puisque pour le moment, la DNCMP n’a pas encore entériné ou non les résultats d’évaluation,  et s’est défendu de n’avoir pas notifié les résultats aux soumissionnaires parce qu’il était en attente du PV de la DNCMP entérinant ou non les résultats d’évaluation des offres.. Selon les explications apportées, Amos Langanfin Glèlè était en attente  du PV de la DNCMP afin de faire les notifications.

Dans la forme, il a confié que le courrier de JJP service Plus » n’est pas parvenu à temps à son secrétariat PRMP.

« Le système de fonctionnement de l’ANPT ne permet pas aujourd’hui que les courriers viennent directement au secrétariat de la PRMP. Ils transitent d’abord par le secrétariat administratif de l’ANPT. Il faut aussi préciser une fois que le courrier est arrivé à mon secrétariat, l’assistant à qui j’ai affecté ledit courrier a mis du temps dans le traitement d’où le second courrier de relance de « JJP service Plus » avec ampliation à l’ARMP », a-t-il indiqué aux membres de l’ARMP sans chercher à se dédouaner.

Face à cela, il y a lieu de se poser certaines questions ? : « pourquoi une sanction alors qu’il est toujours dans l’attente du de la DNCMP ? »,  « pourquoi mettre en avant un retard dans la réponse alors que la loi n’a fixé aucun délai pour répondre aux soumissionnaires ? », « pourquoi cette médiatisation constatée alors que la sanction bénéficie d’un recours ?».

Loin de ces interrogations, des spécialistes en marchés publics ont semblé s’étonner de la durée de la sanction.

Pour beaucoup si faute professionnelle, il y en avait pour n’avoir pas vite répondu à un soumissionnaire, la sanction aurait pu se limiter à un avertissement. Et donc pas de suspension sur une longue durée à l’endroit d’un jeune cadre du ministère des Finances qui a fait ses preuves dans plusieurs structures de l’Etat.

Attention donc à ne pas jeter en pâture un jeune cadre compétent et dynamique !!!

M.A