Jean-Baptiste Elias lors de la clôture des Journées nationales de la gouvernance, édition 2019: «Les objectifs attendus à la fin de ces JNG sont atteints »

L’édition 2019 des journées nationales de la gouvernance a porté ses fruits. Du moins, de l’avis du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption. Pour cause, Jean-Baptiste Elias a, à l’occasion de la cérémonie de clôture, laissé entendre que les travaux consacrés à l’état des lieux, aux défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté au niveau des trois ordres de l’enseignement ont été concluants.

Ouverte le mardi 10 décembre à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou, l’édition 2019 des Journées  nationales de la gouvernance (JNG) a fermé ses portes ce mercredi 11 décembre. A l’occasion, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Elias  a affiché un sentiment de satisfaction générale.

Manassé AGBOSSAGA

L’édition 2019 des journées nationales de la gouvernance a porté ses fruits. Du moins, de l’avis du  président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption. Pour cause, Jean-Baptiste Elias  a, à  l’occasion de la cérémonie de clôture,  laissé entendre que les  travaux consacrés à l’état des lieux,  aux défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté au niveau des trois ordres de l’enseignement  ont  été concluants.

Selon lui, les communications et débats ont permis « d’approfondir la question de l’éducation à la citoyenneté et de convaincre chaque participant à quelque niveau de responsabilité qu’il soit de la nécessité de l’instauration d’une culture de citoyenneté dans les trois ordres d’enseignement en vue du développement de la nation béninoise ». Et de lancer sur un ton optimiste « Nous pouvons dire avec beaucoup de fierté que les objectifs attendus à la fin de ces JNG sont atteints ».

Parlant d’objectifs, les participants ont, après deux jours de travaux,  adressé des recommandations aux autorités à divers niveaux.  Au titre d’exemple, ils ont recommandé l’introduction dans les curricula des établissements secondaires techniques et professionnels des cours sur l’éducation à la citoyenneté, la mise en place très tôt d’un programme d’orientation professionnelle préventive des apprenants en vue de réduire le taux de déperdition de déscolarisation et d’échec scolaire dans l’enseignement secondaire .

Sur ces recommandations, le président de l’ANLC a pris l’engagement de les transmettre aux différentes autorités concernées.

Jean-Baptiste Elias a également adressé ses remerciements à ses homologues responsables d’institutions nationale de lutte contre la corruption venus du Niger, du Togo, du Sénégal, du Burkina-Faso, de la Guinée, de Madagascar et de l’ile Maurice, mais également à la Banque mondiale à travers l’Unité de gestion du projet d’appui à la gestion des investissements et à la gouvernance.

Photo de famille lors de la cérémonie d’ouverture

L’EDUCATION A LA CITOYENNETE : DEFIS, ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’EDUCATION AU BENIN

RAPPORT GENERAL

 HOTEL AZALAI DE LA PLAGE, COTONOU, 10 et 11 DECEMBRE 2019

Sommaire

  1. Sigles et abréviations
  1. Introduction
  1. Rappel des objectifs et résultats des JNG
  1. Approche méthodologique
  • Déroulement des activités des JNG
  • Recommandations
  • Cérémonie de clôture
  • Conclusion
  1. Documents annexes
  1. SIGLES ET ABREVIATIONS

ANLC : Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption

FONAC : Front des Organisations Nationales contre la Corruption

JNG : Journées Nationales de la Gouvernance

PAGIPG : Projet d’Appui à la Gestion des Investissements Publics et à la Gouvernance

  1. Introduction

L’éducation civique est l’un des défis les plus importants auxquels l’humanité doit faire face de nos jours. Il s’agit d’un défi intellectuel, moral et politique dont l’actualité est encore rendue plus brulante par les bouleversements sociaux, économiques et politiques qui modifient au quotidien la structure mondiale et affecte les Etats, les peuples et les nations. L’opinion charge l’éducation civique de beaucoup d’attentes. Dans une société en proie à l’incivisme et à la dépravation des mœurs, il n’est pas superflu d’accorder une place privilégiée à cette matière dans les différents ordres de l’enseignement.

Au Bénin, certaines attitudes constituent de réels défis pour la bonne gouvernance et la mise en application des objectifs du développement durable. Nous pouvons citer, entre autres :

  • la non application de nombreux textes pris pour la promotion de la bonne gouvernance : la charte nationale pour la gouvernance du développement du Bénin, la charte nationale sur la gouvernance locale en République du Bénin, le Code des valeurs éthiques de la fonction publique béninoise etc ;
  • la dégradation et la pollution de l’environnement ;
  • le manque de courtoisie dans les rues et autres places publiques ;
  • l’accueil peu satisfaisant des citoyens clients au niveau de la majorité des services  publics et privés ;
  • la résistance aux dispositions ou mesures d’ordre (la défiance de l’autorité) ;
  • la négligence de ses devoirs et la réclamation avec insistance de ses droits ;
  • la volonté de gagner beaucoup d’argent en fournissant peu d’efforts (le gain facile).

               Dans ce contexte, la question de l’introduction de l’éducation à la citoyenneté dans les différents curricula de formation du primaire à l’université a été de tout temps une préoccupation de plusieurs organisations sociales qui, sous forme de recommandation, l’ont préconisé à l’endroit des autorités compétentes. 

               Si des efforts ont été accomplis au niveau du primaire pour inculquer le civisme et la morale aux apprenants, l’enseignement de l’éducation civique peine à prendre au niveau du secondaire et du supérieur.

               En fondant notre espoir sur l’existence au Bénin d’une minorité crédible et déterminée de personnes qui veulent tant bien que mal infléchir les données et garantir aux générations futures un avenir radieux, l’ANLC et  le FONAC ont organisé avec le soutien de la Banque Mondiale, à travers le Projet d’Appui à la Gestion des Investissements Publics et à la Gouvernance (PAGIPG),les Journées Nationales de la Gouvernance (JNG), édition 2019 sur le thème central: « L’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».

               Cette rencontre de haut niveau des différents décideurs politiques et socio-économiques a permis de discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté afin de mobiliser un large éventail de parties prenantes de la société béninoise appuyées par des experts internationaux pour favoriser le débat autour de la question de l’éducation à la citoyenneté comme seule piste pour assurer la paix et le développement.

               Le présent rapport est articulé autour des cinq (05) axes ci-après:

  • Le rappel des objectifs et résultats attendus des JNG 2019 ;
  • L’approche méthodologique adoptée lors des JNG 2019 ;
  • Le déroulement des activités prévues pour les JNG 2019 ;
  • Les recommandations  et
  • La clôture des travaux.
  • RAPPEL DES OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS

Au regard des objectifs fixés, des résultats concrets, réalistes et réalisables étaient attendus des JNG, édition 2019.

  1. OBJECTIFS
  1. Objectif général

L’édition 2019 des JNG vise à faire prendre conscience aux décideurs et aux citoyens béninois des défis et enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté et de proposer des solutions adéquates.

  • Objectifs spécifiques

Au nombre de trois (03). Il s’agit :

  1. d’établir un état des lieux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin ;
  2. d’analyser les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin ;
  3. de proposer des stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin.
  • RESULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus se présentent comme suit :

  • un état des lieux de l’éducation à la citoyenneté au Bénin dans les trois ordres de l’enseignement est établi ;
  • les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin sont appropriés.
  • les stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin sont proposées.
  1. APPROCHE METHODOLOGIQUE

L’approche méthodologique utilisée pour les JNG édition 2019 repose sur la plus grande participation des citoyens de tous les secteurs, élément-clé pour influencer le programme des décideurs politiques. Cette méthode a permis aux hommes politiques, aux universitaires, aux experts nationaux qu’internationaux, aux organisations de la société civile (OSC) de discuter des questions pertinentes relatives à la bonne gouvernance en général et en particulier à l’éducation à la citoyenneté pour le développement du pays et élaborer des recommandations à l’endroit des décideurs.

Les activités se sont  déroulées de la manière suivante :

  1. conférence inaugurale suivie de débats sur le thème principal ; 
  2. développement de trois (3) sous-thèmes en plénière pour permettre à tous les participants de poser des questions et d’apporter leurs contributions ;
  3. le partage des expériences d’autres pays en matière de lutte contre la corruption et surtout en matière d’éducation à la citoyenneté ;
  4. organisation de travaux de groupes autour de chacun des sous-thèmes en vue de faire des recommandations.

V- DEROULEMENT DES ACTIVITES

Les10et 11 décembre 2019 s’est déroulée à l’hôtel AZALAI de la Plage à Cotonou, la troisième édition des Journées Nationales de la Gouvernance conjointement organisée par l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et le Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC).

Cette édition a connu la participation de plus de cent soixante (160) personnes provenant des administrations publiques et institutions de l’Etat, du secteur académique et universitaire, du secteur privé, de la société civile des Partenaires Techniques et Financiers et des délégations étrangères.Celles-ci,représentant leurs institutions respectives étaient conduites par :

  • M. PEERUN Narainkrisha de l’Independant Commission Against Corruption (ICAC) de l’ïle-Maurice ;
  • M. ALIO SANDA Ibrahim, Membre de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) du Niger ;
  • Mme AYENA Akossiwa, Membre de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et Infractions Assimilées (HAPLUCIA) ;
  • M. DIOUF Mamadou, Chef Bureau Plainte et Dénonciations de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal ;
  • M. ROBENARIMANGASON Herimamy du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) du Madagascar ;
  • M. MILLOGO Urbain de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) ;
  • Mme TRAORE Néné, Membre de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) du Mali ;
  • M. SYLLA SEKOU Mohamed de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) de la Guinée Conakry.

La cérémonie d’ouverture, la présentation des communications suivies des échanges, l’adoption par les participants des recommandations constituent le menu du déroulement desdites journées.

  1. Cérémonie d’ouverture des travaux

Les activités des JNG 2019 ont démarré le mardi 10 décembre 2019à 09h 30 mn par le discours d’ouverture de M. Jean-Baptiste ELIAS, Président de l’ANLC et du FONAC.

Dans son intervention, il a tenu à remercier tous les participants pour «leur présence qui témoigne de l’intérêt qu’ils portent à la lutte contre la corruption et à la bonne gouvernance en général». Il a particulièrement exprimésa reconnaissance auxpréfets pour leur engagement personnel à la tenue des JNG et toutes les délégations étrangères qui sont venues partager leur expérience en matière de gouvernance.Avant de souhaités plein succès aux travaux, le Président de l’ANLC a rappelé le thème central, les objectifs et résultats attendus des JNG, édition 2019.

Le texte de sondiscours d’ouverture se trouve  en annexe.

  • RESUME DES COMMUNICATIONS

Plusieurs communications ont ponctué le déroulé des JNG, à savoir :

Communication 1 :«L’EDUCATION A LA CITOYENNETE : DEFIS, ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’EDUCATION AU BENIN».

Dans cettecommunication assurée parDr Aimé TCHEFFA, Socio-anthropologue, enseignant-chercheur, les points ci-après ont fait objet de développement :

  • la notion de citoyenneté et de citoyen ;
  • le fondement et le sens de l’engagement citoyen;
  • les spécificités de l’engagement citoyen électoral ;
  • les principaux défis pour assurer avec succès l’éducation à la citoyenneté par l’entremise du secteur de l’éducation ;
  • les intérêts pour le Bénin à investir dans l’éducation et à l’éducation à la citoyenneté;
  • les conditions indispensables pour l’atteinte desdits intérêts ;

Le texte de cette Communication introductive se trouve  en annexe.

Communication 2 :L’EDUCATION CIVIQUE A L’ECOLE PRIMAIRE ET DANS LES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES AU BENIN: expériences pratiques, défis et perspectives

Dans son exposé, M. Barnabé ZOMAHOUN, Inspecteur des enseignements maternel et de base à la retraite, a présenté:

  • la notion d’éducation civique ;
  • les constats (Non-respect des biens publics, Indignation de peu de personnes devant les actes d’injustice et de non-respect des droits de l’Homme, Complaisance dans l’exécution des responsabilités publiques, Dépravation des mœurs, Banalisation de la vie humaine, etc…) ;
  • l’analyse comparée des expériences pratiques de la période coloniale, la période post-coloniale, au moment de la révolution et de nos jours à l’ère du renouveau démocratique ;
  • les défis et perspectives de l’éducation civique dans les établissements scolaires.

       Le texte de cette Communication se trouve  en annexe.

Communication 3 :L’ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ DANS LES UNIVERSITÉS AU BÉNIN: ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LE DÉVELOPPEMENT DU BÉNIN

En substance, cette communication assurée par le Professeur Dr Dodji AMOUZOUVI se présente:

  • l’état des lieux de l’éducation à la citoyenneté dans les universités au Bénin ;
  • les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les universités au Bénin ;
  • des propositions de stratégies et d’actions en vue de l’effectivité de l’éducation à la citoyenne dans les universités au Bénin.

Le texte de cette Communication se trouve  en annexe.

Communication 4 :

Cette communication assurée par M. PEERUN Narainkrisha de l’Independant Commission Against Corruption (ICAC) de l’ïle-Maurice qui a partagé avec les participants les expériences de l’Île-Maurice en matière de Lutte contre la Corruption, le Blanchiment des capitaux et l’éducation à la citoyenneté. Après avoir présenté l’ICAC Maurice, il a de façon spécifique présenté l’ICAC Maurice, la stratégie de cette institution en matière de Lutte contre la corruption. Il a enfin mis l’accent sur les actions de l’ICAC Maurice en matière de l’éducation à la citoyenneté à l’endroit de la jeunesse.

Communication 5 : PRESENTATION DU CADRE GENERAL DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (LCC) A MADAGASCAR ET IMPORTANCE DE L’EDUCATION DANS LA LCC

Présentée par Herimamy ROBENARIMANGASON, Conseiller Juridique du Bureau Indépendant  Anti-corruption  (BIANCO), cette communication a abordé successivement les points ci-après :

  • la typologie de la corruption à Madagascar ;
  • l’adoption le 21 septembre 2015, d’une nouvelle  stratégie qui définit les grandes orientations de la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat en matière de LCC ;
  • la présentation de nouveau plan stratégique  2015 – 2025pour combattre la corruption avec une place de choix accordée à l’éducation, l’information et l’engagement des citoyens ;
  • les volets sur lesquels intervient BIANCO ;
  • les initiatives de Madagascar sur la lutte contre la corruption à travers l’éducation.

Le texte de cette Communication se trouve  en annexe …

Communication 6 :LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET EDUCATION A LA CITOYENNETE

Cette communication a été présentée par M. Ibrahim ALIO SANDA Membre de la HALCIAdu Niger, qui a exposé les points suivants :

  • les missions deHALCIA en matière de lutte contre la corruption et d’éducation à la citoyenneté ;
  • les grandes lignes de Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption du Niger en ce qui concerne l’éducation à la citoyenneté;
  • les acquis en termes de bonnes pratiques ;
  • les perspectives pour l’avenir.

Chacune de ces communications a soulevé de la part des participants, plusieurs préoccupations auxquelles les communicateurs sont intervenus chacun en ce qui le concerne pour apporter des éclairages nécessaires. Les substances ci-après peuvent être retenues :

  • la promotion de la bonne gouvernance au niveau de la jeunesse ne peut se faire sans l’implication des adultes qui doivent être les repères et modèles ;
  • le changement de mentalités à tous les niveaux est capital pour une lutte efficace contre la corruption ;
  • l’éducation à la citoyenneté doit également prendre en compte les enfants déscolarisés qui se retrouvent pour la plupart dans les rues, dans les marchés ;
  • l’éducation à la citoyenneté doit prendre en compte les milieux carcéraux ;
  • l’éducation à la citoyenneté doit conduire tous à avoir une même définition de la notion de l’intérêt commun ;
  • le recours aux services des entreprises du secteur privé pour faire passer des messages à l’intention de l’éducation à la citoyenneté, de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.
  • TRAVAUX EN ATELIERS

Les participants ont été répartis en ateliers afin de réfléchir et de proposer des recommandations pratiques et utiles pour l’éducation à la citoyenneté dans les trois (03) ordres d’enseignement.Ci-dessous les thèmes des ateliers.

ATELIER 1 :L’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement maternel et primaire

ATELIER 2 :L’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle

ATELIER 3 : L’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Les productions en ateliers se trouvent  en annexe…

VI- RECOMMANDATIONS

Au-delà des commentaires et autres propositions et contributions, les débats ont donné lieu à de véritables recommandations ainsi présentées :

  • renforcer les compétences des acteurs du sous-secteur des enseignements maternel en termes d’éducation à la citoyenneté ;
  • adapter la production des mass médias à l’âge des enfants du maternel et du primaire ;
  • introduire dans les curricula l’éducation civique dans les enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle ;
  • impliquer davantage les acteurs du système éducatif ;
  • varier et optimiser les alternatives éducatives pour que les déscolarisés ne tombent pas dans les rues ;
  • créer des clubs d’éveil à l’éducation citoyenne en s’appuyant sur l’existant (points focaux ANLC et les centres partenaires du FONAC et ALCRER) ;
  • créer un concours d’art oratoire sur la citoyenneté (distinguer annuellement les trois meilleurs) ;
  • créer un site dédié à la citoyenneté ;
  • créer une Journée nationale  universitaire de la citoyenneté ;
  • la promotion de la bonne gouvernance au niveau de la jeunesse ne peut se faire sans l’implication des adultes qui doivent être les repères et modèles ;
  • le changement de mentalités à tous les niveaux est capitale pour une lutte efficace contre la corruption ;
  • l’éducation à la citoyenneté doit également prendre en compte les enfants déscolarisés qui se retrouvent pour la plupart dans les rues, dans les marchés ;
  • l’éducation à la citoyenneté doit prendre en compte les milieux carcéraux ;
  • l’éducation à la citoyenneté doit conduire tous à avoir une même définition de la notion de l’intérêt commun ;
  • le recours aux services des entreprises du secteur privé pour faire passer des messages à l’intention de l’éducation à la citoyenneté, de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.

RECOMMANDATIONS DES JOURNEES NATIONALES DE LA GOUVERNANCE, EDITION 2019
VII. CEREMONIE DE CLOTURE

La cérémonie de clôture s’est déroulée dans la soirée du mercredi 11 décembre 2019 avec au présidium M. Jean-Baptiste ELIAS, Président de l’ANLC, et Mme Pierrette DARBOUX, Vice-Présidente du FONAC. Elle a été couverte par la presse écrite et audiovisuelle.

Dans son discours de clôture des travaux de la troisième édition des Journées Nationales de la Gouvernance, le Président de l’ANLC a adressé ses félicitations aux membres du Comité de suivi et du Comité d’organisation. Il a tenu à remercier les participants pour leur contributionpour le travail remarquable effectué. Il a évoqué d’une mention spéciale, d’une part, la presse pour avoir porté la voix des JNG dans le monde entier, et, d’autre part, le Chef de l’Etat pour avoir autorisé l’organisation des JNG 2019.

Le Président de l’ANLC a, pour finir, exprimé sa gratitude àla Banque Mondiale, le Projet d’Appui à la Gestion des Investissements publics et à la Gouvernance (PAGIPG)dont l’appui a permis la tenue des JNG, édition 2019.

  • CONCLUSION :

Des recommandations fortes ont marqué les Journées Nationales de la Gouvernance, édition 2019. Nous pouvons noter :

  1.  
  1.  
  2.  
  1.  

La lutte contre la corruption et pour la bonne Gouvernance est une tâche de longue haleine. Les Journées Nationales de la Gouvernance, édition 2019, constituent une étape importante sur la longue route de cette lutte.

Musique: L’artiste Ségni Gbenan met sur le marché six morceaux bien inspirés

Lanmadoucelo Christiane Friday alias reine Ségni GBENAN est encore de retour. Elle a concocté des morceaux biens assaisonnés. Dans ses chefs-d’œuvre, la Reine a remercié l’Éternel des armées pour ses bienfaits pour les hommes.

Lanmadoucelo Christiane Friday alias reine Ségni GBENAN est encore de retour. Elle a concocté des morceaux biens assaisonnés. Dans ses chefs-d’œuvre, la Reine a remercié l’Éternel des armées pour ses bienfaits pour les hommes. Puisque selon elle à travers cette chanson, l’homme ne cesse de tendre des pièges à son prochain .Mais Dieu étant impartial surveille l’homme dans son déplacement et ses faits quotidiens. Le monde discographique doit tenir compte désormais de cette nouvelle production de Sègni Gbenan.

Des  titres très Dansants. Et comme vous la connaissez elle ne met pas sur le marché de n’importe quoi .Les quatre titres éduquent, glorifient Dieu, fortifient l’homme dans son quotidien ,et enseignent les vraies leçons de la vie. La vidéo est également disponible pour agrémenter votre plaisir. La charmante reine Ségni GBENAN d’Agbahoun a créé son propre rythme pour vous faire plaisir. Pour un plaisir de couple ,de famille avec les enfants et un plaisir à l’hôtel ,les titres de la Reine GBENAN d’Agbahoun sont les bienvenus. Le lancement se fera le samedi 28 décembre 2019 à la maison des jeunes d’Allada à 16h 00. Plusieurs artistes seront de la partie. Elle invite la population de la commune d’Allada et ses environs à effectuer le déplacement pour vivre un spectacle inédit dans le cadre de la clôture de l’année 2019.Ne ratez jamais ce rendez vous de plaisir.

Source Externe

Secteur agricole: L’Inrab met son expertise au service de la promotion du Coton et du palmier à huile

L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) entend prendre une part active au développement des cultures du Coton et de l’huile de palme. Preuve, l’Inrab a, avec la collaboration de l’Agence française pour le développement (Afd), le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique et de développement (Cirad) et le projet Transition agro-écologique dans les zones cotonnières du Bénin (Tazco), organisé pendant trois jours les journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile…

L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) veut mettre son savoir-faire au service du développement et de la valorisation du secteur agricole, notamment des cultures du Coton et du palmier à huile. Ceci à travers l’organisation des journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile, les 10, 11 et 12 décembre derniers à l’hôtel Azalaï de Cotonou en collaboration avec l’Agence française pour le Développement (Afd), le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique et de Développement (Cirad) et le projet Transition agro-écologique dans les Zones cotonnières du Bénin (Tazco).

Manassé AGBOSSAGA

L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) entend prendre une part active au développement des cultures du Coton et de l’huile de palme. Preuve, l’Inrab a, avec la collaboration  de l’Agence française pour le développement (Afd), le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique et de développement (Cirad) et le projet Transition agro-écologique dans les zones cotonnières du Bénin (Tazco), organisé pendant trois jours les journées scientifiques  sur le coton et le palmier à huile.

A l’occasion du lancement,  le directeur général de l’Inrab, Adolphe Adjanohoun,  distingué en juin dernier par l’Association   Sojagnon du Bénin et le  Réseau de développement d’agriculture durable pour son apport au monde agricole, a insisté sur l’objectif desdites assises. Selon lui, ces journées scientifiques ont pour but de capitaliser les acquis de recherche et les innovations technologiques sur les cultures du coton et du palmier à huile en vue du renforcement de la collaboration entre l’Inrab, le Cirad, le PalmElit, l’Afd et le projet Tazco.

Le Dg Inrab a donc indiqué qu’il sera question pour les participants venus de différents secteurs  de s’imprégner des différents acquis de la recherche sur le coton et le palmier à huile, des stratégies de génération et de valorisation de ces acquis et leur contribution au développement de ces filières.

Aussi a-t-il fait savoir que la tenue des journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile est le fruit de la coopération entre l’Inrab et ses différents partenaires, notamment  le CIRAD, rappelant au passage les raisons de la présence de la France dans la recherche agricole au Bénin.

Vue partielle des participants

Parlant de partenaires,  le représentant du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) a souligné l’intérêt de soutenir le palmier à huile et le coton au Bénin à travers la recherche et l’innovation.

Pour sa part, Gérald Brun, représentant de l’ambassadrice de France près le Bénin a salué la coopération entre la France et le Bénin dans le secteur agricole qui existe depuis plusieurs années. « Nous nous en réjouissons, car le développement des filières agricoles fait partie des axes prioritaires du cadre de partenariat entre la France et le Bénin », a-t-il renchéri.

Dans le même sens, le représentant des partenaires français, Patrice Grimaud s’est réjouit   des avancées de la coopération et de l’offre de formation des universités françaises dans le domaine de l’agriculture. Il a fait savoir que cette assise consacrée au coton et à l’huile de palme est nécessaire pour le Cirab qui travaille à leur éclosion à travers des recherches depuis des années.

Et au recteur de l’Université nationale d’Agriculture, Gauthier Biaou de souligner que le palmier à huile aussi bien que  le coton restent présents dans le quotidien des Béninois.

Une affirmation soutenue par le ministre de l’Agriculture. Procédant au lancement des journées, Gaston Dossouhoui a rappelé  l’importance des deux cultures dans la mobilisation des ressources financières. Il a confié que le coton mobilise directement 59 % des familles de producteurs et près de 35 % de la population active du pays.

Ce faisant, le ministre de l’Agriculture a félicité les différents acteurs prenant part à ce colloque, qui reste  t-il persuadé, apportera des solutions aux défis auxquels font face ces deux filières.

Photo de famille

DISCOURS DU DG INRAB LORS DU LANCEMENT DES JOURNEES SCIENTIFIQUES SUR LE COTON ET LE PALMIER A HUILE

Cotonou, le 10 décembre 2019

  • Excellence, Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ;
  • Son Excellence, Madame l’Ambassadrice de France près le Bénin ;
  • Monsieur le Président de l’Association Interprofessionnelle du Coton ;
  • Monsieur le Président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles du Bénin ;
  • Mesdames et messieurs les membres du Cabinet ;
  • Messieurs les Recteurs des Universités Nationales du Bénin ;
  • Monsieur le Directeur Régional, représentant le Président Directeur Général du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement ;
  • Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement ;
  • Monsieur le Directeur de la Station Bénin de l’Institut International d’Agriculture Tropicale ;
  • Mesdames et Messieurs les chercheurs ;
  • Honorables invités à vos titres, rangs et grades ;

Mesdames et Messieurs, 
L’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, Coordonnateur du Système National de Recherche Agricole du Bénin, est honoré par la tenue des Journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile qui démarrent ce jour.

Au nom des acteurs du Système National de Recherche Agricole du Bénin, des femmes et des hommes qui, dans les champs, dans les laboratoires, dans les bureaux, partout, travaillent au quotidien pour donner de la valeur au coton et au palmier à huile, je souhaite à nos hôtes la bienvenue à ces journées qui se tiennent dans cette majestueuse salle de Azalaï Hôtel de Cotonou.

Je m’en voudrais, de ne pas rappeler brièvement, à l’ouverture des travaux des présentes assises, la présence de la France en matière de recherche agricole au Bénin. Cette présence s’est faite sur une longue période de collaboration fructueuse entre les institutions béninoises et françaises de recherche. Ainsi,

  • en 1904, l’Office de la Recherche Scientifique et Technique d’Outre-Mer (ORSTOM) a créé la station expérimentale de Niaouli, située dans la commune d’Allada, à environ 70 km au Nord de Cotonou, comme un Centre Agricole d’acclimatation des espèces exotiques, notamment le caféier, le cacaoyer, le vanillier, le poivrier et le kolatier. Cette station a ensuite abrité toutes les cultures tropicales et a constitué un centre de référence en Afrique de l’Ouest, où les aspects de la production végétale, de la production animale et de l’économie rurale étaient abordés ;
  • en 1922, les Stations de recherche sur le palmier à huile à Pobè (à une centaine de kilomètres au Nord-Est de Cotonou) et sur le cocotier à Sèmè-Kpodji (à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Cotonou) ont été créées, toujours par l’ORSTOM. Il importe de souligner qu’en 1946, la gestion de ces Stations fut confiée à l’Institut de Recherche sur les Huiles et Oléagineux (IRHO) ;
  • en 1930, c’est la Station expérimentale d’Ina, dans la commune de Bembéréké, qui fut créée en tant que Ferme expérimentale spécialisée dans la culture attelée et la pré-multiplication des semences au profit des anciennes sociétés indigènes de prévoyance (SIP). Après avoir connu une interruption de ses activités à partir de 1936, pour cause de transformation en camp militaire pendant la seconde guerre mondiale, la Station expérimentale d’Ina a repris ses activités en 1952, en collaboration avec le Centre de Recherche Agronomique de Bambey au Sénégal ;
  • en 1947, l’Institut de Recherches sur le Coton et les Textiles (IRCT) implanta la Station expérimentale sur le coton à Aniè-Mono au Togo pour couvrir la zone cotonnière Togo – Dahomey ;
  • en 1951, les premiers essais variétaux sur le coton ont démarré  avec la prise en charge de l’expérimentation au Dahomey par la Station du Togo ;
  • en 1952, un tournant décisif est survenu dans la recherche sur le maïs avec l’apparition au Dahomey d’une famine consécutive à la destruction quasi-totale des champs de maïs provoquée par la rouille brune, de son nom scientifique Puccinia graminis ou Puccinia maydis. A cet effet, le gouvernement français avait chargé l’ORSTOM d’entreprendre des recherches pour juguler le mal. Le programme de recherche sur le maïs, en particulier, et sur les cultures vivrières, en général, venait ainsi de voir le jour, avec la création de nouvelles variétés de maïs; ce qui fut qualifié de grande révolution scientifique.

Après les indépendances, la présence de la France dans la recherche agricole au Bénin s’est fort heureusement poursuivie avec la signature de conventions entre les institutions françaises de recherche agricole, en particulier le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et les institutions de recherche agricole du Dahomey (aujourd’hui Bénin). Ainsi, de nombreux projets ont vu le jour et ont permis de faire des avancées en termes d’amélioration de la productivité, notamment du coton et du palmier à huile, d’amélioration de la santé des sols cultivés et d’amélioration de l’accès des acteurs aux innovations générées.

Tout récemment en 2017, le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Bénin a signé avec l’Agence Française de Développement, la convention de financement qui a permis de mettre en œuvre le projet de Transition Agroécologique en Zone Cotonnière du Bénin, plus connu sous le sigle « TAZCO ». Ce projet a permis de capitaliser des techniques agroécologiques d’amélioration durable des systèmes de production de coton, adaptés aux conditions des cotonculteurs. Les résultats obtenus sont si édifiant que des négociations sont en cours pour la mise échelle des technologies capitalisées, aux fins d’assurer la restauration et le maintien de la fertilité des sols dans les systèmes de cultures à base coton.

Il me plaît de souligner de façon spéciale la coopération entre le CIRAD et l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, qui a permis de faire connaître le matériel végétal de palmier du Bénin en Afrique, en Amérique Latin et en Asie du Sud-Est. Il est bon de signaler que nous devons l’organisation des présentes assises à cette coopération.

  • Excellence, Monsieur le Ministre,
  • Son Excellence Madame l’Ambassadrice,
  • Honorables invités,
  • Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi d’adresser mes chaleureux remerciements à tous les partenaires de la recherche agricole nationale, à tous les responsables de la recherche agricole nationale à divers niveaux et à toutes les femmes et tous les hommes anonymes (ouvriers de l’ombre comme aime bien les appeler Son Excellence Monsieur Gaston DOSSOUHOUI), qui ont travaillé à nous léguer l’héritage que nous assurons aujourd’hui avec le ferme engagement de l’améliorer au mieux de nos savoirs et de nos moyens.

J’en voudrais de terminer mes propos sans vous rassurer de la disponibilité du Comité d’organisation à se tenir à vos côtés aux fins de vous rendre aussi agréable que possible votre participation à ces journées scientifiques.

Vive la Recherche au service du développement,

Vive la coopération entre la France et le Bénin dans le domaine de la recherche agricole,

Je vous remercie.

BTP: Le FMI mijote la disparition de l’entreprise panafricaine Ebomaf

On connaissait du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait, c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf ( Entreprises Bonkongoun Mahamadou et fils) en disent long…

On connaissait  du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des  pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait,  c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination  des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux  du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils)  en disent long.

Manassé AGBOSSAGA

« Afrique de l’ouest : LE FMI TRAQUE LES DETTES CACHEES », ainsi écrivait le magazine  « La Lettre du Continent » dans sa parution du numéro 813 du mercredi 04 décembre 2019. Dans cette publication, le magazine  prétend que le Fmi mène une campagne  active contre le système des garanties souveraines, qui selon le journal en ligne,  est utilisé par  de nombreux Etats africains « pour masquer leur niveau réel d’endettement ». Le magazine indique d’ailleurs que le sujet a été longuement abordé dans les coulisses de la conférence de haut niveau organisée les 02 et 03 décembre derniers à laquelle participaient plusieurs chefs d’Etats africains  dont ceux du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso.

Le FMI programme la mort d’Ebomaf ?

Ce qui attire l’attention, c’est que ‘‘La Lettre du Continent’’ ne tarde pas à cracher le morceau. Plus loin, le magazine, souvent très bien informé’, dévoile indirectement le plan diabolique empreint d’impérialisme qui se cache derrière la prétendue « traque des dettes ».

Expliquant que  les garanties souveraines sont largement utilisées  dans les contrats d’énergie ou du BTP, le magazine révèle que les pourparlers entre les responsables du Fmi et les chefs d’Etat africains tendent à la limitation ou la suspension du recours aux garantis. En outre, le journal ajoute que les pourparlers ne visent aucune entreprise nommément, mais  « ciblent particulièrement le secteur du BTP qui selon ‘‘La lettre du Continent’’ « fait un usage de plus en plus immodérée des garanties ».

L’objectif est il d’empêcher l’entreprise de traiter avec ses partenaires traditionnels et manquer plus de fonds pour exister?

Fidèle à sa vision d’empêcher le développement de l’Afrique avec des programmes qui ne répondent pas aux réalités du continent,  le Fmi donne des raisons de répondre par l’affirmatif. Dans ce cas, l’institution lance ainsi petit à petit l’assaut de destruction d’une entreprise panafricaine qui résiste à la concurrence des multinationales étrangères. Car, Ebomaf, c’est avant tout, une entreprise panafricaine qui fait preuve de professionnalisme et de notoriété. Ebomaf,   c’est avant tout,   une entreprise qui fidèle au respect du cahier des charges a su s’imposer sur le continent africain. Preuve, l’entreprise a,  dans le strict  respect des normes internationales,   obtenu des marchés de construction d’infrastructures routières dans plusieurs pays dont le Libéria, la Côte d’Ivoire.

Ebomaf, c’est aussi et surtout une entreprise panafricaine qui appartient à un digne du fils du continent  en la personne de Mahamadou Bonkoungou.

Jaloux de ce joli tableau, le Fmi après ses précédents destructeurs programmes  uniquement concoctés pour l’Afrique revient à la charge pour éliminer une entreprise panafricaine sous le couvert « d’une traque de la dette ». Cette fois avec aux commandes Christalina Georgieva.

Interdiction d’accès à la salle Majestic malgré les formalités remplies: Jules Lodjou choqué, Guy Mitokpè encore plus déterminé à résister

Les membres de la Résistance nationale n’ont pas eu accès à la salle des fêtes Majestic Cadjèhoun ce mardi 10 décembre pour présenter leur déclaration. Contraint à présenter leur déclaration à l’air libre malgré les formalités remplies, Judes Lodjou a exprimé sa frustration pendant que Guy Mitokpè a réitéré la détermination des leaders de l’Opposition à poursuivre le combat…

Les membres de la Résistance nationale n’ont pas eu accès à la salle des fêtes Majestic Cadjèhoun ce mardi 10 décembre pour présenter leur déclaration. Contraint à présenter leur déclaration à l’air libre malgré les formalités remplies, Jules Lodjou a exprimé sa frustration pendant que Guy Mitokpè a réitéré la détermination des leaders de l’Opposition à poursuivre le combat.

 Manassé AGBOSSAGA

Etonnant, mais vrai ! Les partis de l’Opposition n’ont pu avoir accès à la salle Majestic pour présenter leur déclaration malgré les différentes formalités honorées. Et si  les leaders de l’opposition ne se sont  pas résignés  face à ce sabotage, ils ont toutefois exprimé leur déception, frustration. C’est le cas de l’ancien député Force Clé, Jules Lodjou.

Appelé à expliquer la situation, il a rassuré que les leaders de la Résistance ont rempli les formalités, notamment les frais de location, sans toutefois avoir accès à la salle.

« La résistance a voulu faire une déclaration.  Pour ce faire,  nous avons pris une réservation. Nous avons voulu éviter les structures publiques qui ne pouvaient pas être possible à accéder.  Alors nous avons loué ici qui est la salle Majestic.  Nous avons payé  ce qu’il faut payer depuis le 06 décembre passé », explique Judes Lodjou, avant d’ajouter sous fond de désolation « Nous sommes arrivés et la porte nous est bloquée’ parce qu’on n’a pas voulu qu’on tienne cette déclaration ici. Voila ce qui se passe dans le pays. Voilà comment est ce que le pays est géré. Il y a seulement une classe qui doit pouvoir s’exprimer ».

Le reçu

Pour sa part, le député Guy Mitokpè tout en étant choqué par cet acte, a fait savoir que cela motive encore davantage les leaders de Résistance à poursuivre le combat pour la restauration de la démocratie, l’état de droit et la liberté.

Il a d’ailleurs fait savoir qu’en présentant la déclaration, la Résistance a montré qu’elle n’a nullement été touchée par ce sabotage. « Nous sommes déterminés à résister jusqu’au bout.  Notre détermination n’a pas été touchée, n’a pas été atteinte.   Elle n’a pas été émoussée. Nous comprenons que nous sommes sur le bon chemin. La déclaration a été faite.  C’est le plus important », a-t-il souligné.

Sur les raisons de la fermetture de la salle alors que le payement a été effectué, l’honorable Mitokpè a laissé entendre que  leur vis-à-vis n’a donné aucune raison valable. «  Il nous a dit,  qu’il ne peut pas ouvrir. Pourtant,  on  payé.  On a le reçu. On a constaté qu’on ne peut pas rentrer. Aucune raison concrète n’a été avancée.  Celui auprès de qui on a payé,  on ne l’a    même pas retrouvé » ; a déploré le secrétaire général du parti restaurer l’espoir.

Et à la question de savoir si la Résistance enclenchera une action judicaire contre les responsables de Majestic, Guy Mitokpè désamorce la bombe « On ne va pas rentrer dans un conflit politico juridique ».

Lancement de la 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance : Jean-Baptiste Elias dévoile l’objectif des assises

Préfets, députés, maires, agents du secteur public ou privé, responsables à divers niveaux étaient tous présents au lancement de la 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance. A leurs côtés, des délégations venues du Niger, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Togo, du Mali, de la Guinée, de Madagascar et de l’Ile Maurice.
Face à ces derniers, le président de l’ANLC n’a pas manqué de témoigner sa gratitude, mais aussi et surtout de rappeler l’objectif de cette assise qui se tient sous le thème central ..

La 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance (JNG) s’est ouverte ce mardi 10 décembre 2019 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou. Procédant à l’ouverture des assises, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Elias a précisé que l’objectif de cette édition qui dure deux jours est de faire prendre conscience aux décideurs et citoyens béninois des défis et enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté afin de proposer des solutions.

Manassé AGBOSSAGA

Préfets, députés, maires, agents du secteur public ou privé, responsables à divers niveaux étaient tous présents au lancement de la 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance. A leurs côtés, des délégations venues du Niger, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Togo, du Mali, de la Guinée, de Madagascar et de l’Ile Maurice.

Face à ces derniers, le président de l’ANLC n’a pas manqué de témoigner sa gratitude, mais aussi et surtout de rappeler l’objectif de cette assise qui se tient sous le thème central «L’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».

Selon Jean-Baptiste Elias, l’ANLC entend à travers cette édition fait pendre conscience aux décideurs et aux citoyens béninois des défis et enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté et de proposer des solutions adéquates.

Dans ce sens, il a ajouté qu’il s’agira « d’établir un état des lieux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin », « d’analyser les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin » et de « proposer des stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin ».

Pour atteindre ces différentes objectifs, le président de l’ANLC a fait savoir que le thème au centre des travaux est décliné en trois sous-thèmes à savoir « l’éducation civique à l’école primaire et dans les établissements secondaires au Bénin : expériences pratiques, défis et perspectives », « l’éducation à la citoyenneté dans les universités au Bénin ; enjeux et perspectives pour le développement du Bénin » et enfin expérience étrangères en matière de lutte contre la corruption et d’éducation à la citoyenneté dans les écoles, collèges, lycées et universités ».

C’est dire que l’ANLC, avec le soutien de ses partenaires, entend contribuer à la dynamisation et à la généralisation de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement.

Politique: L’ultime action qu’envisage l’Opposition pour venir à bout de Talon et restaurer la démocratie

L’ultime action qu’envisage l’Opposition pour venir à bout de Talon et restaurer la démocratie..

Les forces politiques de l’Opposition  réunies au sein de la Résistance nationale étaient face aux hommes des médias ce mardi 10 décembre 2019 à Cotonou. Par la voix de l’honorable Léon Basile Ahossi, ces dernières ont, à l’occasion, dévoilé leur ultime plan pour venir à bout de Patrice Talon et restaurer la démocratie.

Manassé AGBOSSAGA

Déçus, mais pas abattus du vilain coup joué par les responsables de Majestic Cadjèhoun, les membres de l’opposition ont réitéré leur détermination à ne pas fléchir face au pouvoir de la Rupture. Après avoir peint en noir le régime de la rupture, mais aussi et surtout dénoncé l’entêtement du chef de l’Etat à « poursuivre son œuvre de démantèlement de la démocratie, de liquidation de l’état de droit  et des acquis de la conférence nationale », les  partis de l’Opposition réunis au sein de la Résistance nationale ont dévoilé leur ultime stratégie pour  restaurer la démocratie, l’état de droit, les libertés, …

« Il ne nous reste une et une seule ultime solution,  celle que nous nous recommande la constitution de notre pays, l’expression du peuple souverain à travers de courageuses  manifestations de rues », dévoile la Résistance nationale par la voix de Léon Basile Ahossi.

Dans ce sens, les forces de l’opposition  invitent  les populations à rester à l’écoute pour les consignes à venir. « La résistance  appelle toutes les filles et fils de ce pays à se tenir prêts pour restaurer  la  démocratie », renchérit Léon Basile Ahossi.

Puis de rassurer aux uns et aux autres que la Résistance gagnera le combat dans lequel il est engagé. « La Résistance ne se laissera pas conduire à l’abattoir. Nous briserons les chaînes de l’intimidation, du terrorisme, de l’arbitraire, de l’exclusion pour retrouver la démocratie, la liberté, la justice, la fierté, la  dignité », martèle la déclaration de presse.

Les jours à venir donneront ils raison à Nicéphore Soglo, Boni Yayi, Eric Houndété, Léon Basile Ahossi,… ?

Wait and See !

Trois mois jour pour jour après son assassinat pendant sa garde-à-vue au commissariat de Manta: Pas d’avancée, retour sur la vie de Fidèle Combétti

L’assassinat de Fidèle Combétti dans la nuit du 07 au 08 septembre 2019 pendant sa garde-à-vue a semé tristesse, colère et désolation au près de sa famille et de nombreux béninois. Toutefois, cet assassinat a semblé réjouir ses détracteurs qui l’ont traité de tous les noms d’oiseau. Mais qui était cet homme assassiné dans la nuit du 07 au 08 septembre 2019 dans la chambre des policiers pendant sa garde-à-vue au commissariat de Manta, et dont le corps est toujours à la morgue pendant que les présumés criminels circulent comme de l’air libre, trois mois après…

Exactement trois mois que Fidèle Combétti quittait ce monde suite à son assassinat dans la chambre des policiers  pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, commune de Bounkoumbé, dans la nuit du 07 au 08 septembre 2019. Trois mois après  ce crime crapuleux  impuni et dont la famille de  la victime n’a toujours pas encore fait son deuil, Kpakpato Médias retrace la vie de Fidèle Combétti.

Manassé AGBOSSAGA

L’assassinat de Fidèle Combétti dans la nuit du 07 au 08 septembre 2019  pendant sa garde-à-vue a semé tristesse,  colère et désolation au près de sa famille et de nombreux béninois. Toutefois, cet assassinat a semblé réjouir ses détracteurs qui l’ont traité  de tous les noms d’oiseau. Mais  qui était cet homme assassiné dans la nuit du 07 au 08 septembre 2019 dans la chambre des policiers pendant sa garde-à-vue au commissariat de Manta, et dont le corps est toujours à la morgue pendant que les  présumés criminels circulent comme de l’air libre, trois mois après.

Une vie de famille accomplie

Feu Fidèle Combétti

Né en 1979, Feu Fidèle Combétti était père de 13 enfants (différentes mères) et grand père de trois garçons et une fille. En outre, il était l’aîné d’une famille de huit enfants. Des frères et sœurs, mais aussi et surtout des parents qu’il ne reverra plus jamais, suite à son assassinat. Le père et la mère de Fidèle Combétti continuent d’ailleurs de pleurer un fils aîné exemplaire, qui a su renoncer à ses intérêts pour propulser ses frères et sœurs.

« Sacrifice, Ciment »

S’il est vrai que Fidèle Combétti n’était pas un Saint, puisqu’étant humain, il avait toutefois des qualités hors du commun. Par exemple, il était un grand frère doté d’un grand esprit du sacrifice, capable de renoncer à ses intérêts pour satisfaire ceux des autres. «  Il a quitté les bancs après le Cep pour garder la maison et les traditions afin de permettre à ses frères de continuer les études, mais aussi afin de tenir compagnie à la grande mère au village qui était à l’époque vivante et seule au village », raconte son jeune frère Lucien Combétti.

Pour  un autre membre de la famille, Fidèle Combétti était celui là qui consolidait la famille. «Fidèle était le ciment de la famille,  toujours prêt à tout pour ses frères et la famille et le clan de Koubetiégou. Il était une source de joie à chaque rencontre », reconnait ce dernier.

Un vrai combattant

Fidèle Combétti se symbolisait également par l’esprit de combativité. Un battant qui après avoir abandonné les études s’est essayé au métier de chauffeur. Avec son diplôme de chauffeur en main, il fera d’ailleurs le tour de Cotonou, de Tanguiéta et du grand Nigéria, en qualité de  conducteur de Taxi.  Le temps pour lui de nourrir une autre passion.

Tenté par l’entreprenariat,  il se lance plus tard dans la savonnerie.  Il deviendra rapidement propriétaire d’une savonnerie artisanale. A Manta, Fidèle Combétti sera très tôt surnommé « savon kounti manta », qui signifie « savon rentre à Manta ».

Fidèle Combétti, c’était donc tout sauf un oisif, un fainéant  qui vivait à la charge des autres, ou qui s’adonnait à des activités illégales pour subvenir à ses besoins et  ceux de sa famille. Ce n’est donc pas pour rien que Fidèle Combétti n’avait jamais eu de démêlé avec la justice. Son casier judiciaire était vierge, comme la vierge Marie, nous confirme, son jeune frère Lucien Combétti.

Et si c’était le contraire, cela aurait été un péché pour l’Otammari, qu’il est, nous confie un autre de ses frères.

Un peu teinté USL

Sur le terrain politique, Fidèle Combétti affichait son soutien à l’Union sociale libérale de Sébastien Ajavon. Du moins, à travers son jeune frère, Ferdinand Combétti, membre du parti, candidat tête de lice aux législatives de 2011 sous la bannière de l’IPD, puis en 2015 sous l’aile de l’AND dans la 3ème circonscription électorale.

 « Il soutenait mes choix politiques ou que je sois. Et je suis USL », indique Ferdinand Combétti qui n’a pu se présenter aux dernières législatives, suite à l’exclusion des partis de l’opposition.

Et si son jeune frère ne dit pas officiellement que son frère a été assassiné  pour sa couleur politique, il confirme que son frère a été victime de sa grande foi en  l’indépendance de la justice de son pays. « Il est mort pour la justice dans son pays. Il croyait à la justice de son pays, c’est pour cette raison qu’il a fait appel à la police et s’y est rendu », souligne t-il.

Désormais, les béninois auront-ils confiance en leur justice ? La question reste posée.

Pour répondre aux « attitudes apatrides » de l’Opposition: Le CJSP sort de son laboratoire le concept « la Résistance Patriotique et Populaire »

Mouvement acquis à la cause du président Patrice Talon, le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) a rompu le silence ce vendredi 08 décembre, soit plus de six mois après sa dernière sortie médiatique. Un long moment de silence mis à profit par Moustapha Bashola et les siens pour sortir de leur laboratoire un concept politique pour corriger les « attitudes apatrides » de l’opposition…

Le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique  (CJSP) lance un concept politique. Aux côtés d’autres membres du CJSP ce vendredi 08 décembre 2019 à l’Infosec de Cotonou, le président Moustapha Bashola a annoncé   le lancement du concept la « Résistance Patriotique et Populaire » dénommé « Le Patriotisme, notre seule arme au combat » pour répondre aux « attitudes apatrides » de l’opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Mouvement acquis à la cause du président Patrice Talon, le Collectif des jeunes engagés  pour un sursaut patriotique (CJSP) a rompu le silence ce vendredi 08 décembre, soit plus de six mois après sa dernière sortie médiatique. Un long moment de silence mis à profit par Moustapha Bashola et les siens pour sortir de leur laboratoire un concept politique pour corriger les « attitudes apatrides » de l’opposition.

Moustapha Bashola aux côtés d’autres membres du CJSP lors du point de presse

En effet, s’appuyant sur les dernières actualités, notamment celles liées aux affaires 3 tonnes de cocaïne  en provenance de l’Uruguay et fermeture de la frontière du Nigéria, le président du CJSP a annoncé le lancement du concept « la Résistance Patriotique et populaire ».

Selon ses propos, ce concept dénommé « le Patriotisme, notre seule arme au combat » a pour but de susciter au sein des populations l’amour de la patrie comme la seule arme ‘pour combattre la traitrise des opposants qui de l’extérieur  agissent pour instaurer et maintenir l’instabilité dans leur propre pays ».

« Le CJSP voudrait à travers cette opération lancer un appel vibrant et patriotique à l’endroit des béninois,  surtout à l’endroit de la couche juvénile pour l’amour  de leur pays et pour ne point céder aux manipulations et aux chantages de ceux là qui n’ont l’amour du pays que leurs propres intérêts comme ils le démontrent chaque jour depuis déjà quelques années », a lancé le président du CJSP.

Dans cette lancée, Moustapha Bashola dévoile l’agenda du CJSP pour donner corps à ce concept. « Le CJSP compte mener dans les tout prochains jours une vaste campagne de sensibilisation sur le patriotisme, les devoirs de citoyenneté à l’endroit des groupes cibles », indique t-il.

Groupes cibles concernés, apprêtez donc vos stylos et cahiers !   

Consultation Xwé-Fâ 2020: Le signe divinatoire Tula’Ablah révélé, les dispositions à prendre

Les béninois savent à quoi s’attendre pour l’année 2020. La consultation Xwé-Fâ effectuée ce jeudi 05 décembre au palais royal d’Abomey, en présence de Dada Kèfa Sagbadjou Glèglè, de plusieurs rois du Bénin, notamment ceux du département du Mono a, après consultation de l’oracle, par le collège de prêtres Fâ, révélé le signe divinatoire Tula’Ablah encore appelé Tula’bahoun…

La consultation Xwé-Fâ 2020 a livré son verdict. Ce jeudi 5 décembre 2019 au palais Royal d’Abomey en présence de Dada Kèfa Sagbadjou Glèglè et sous la supervision générale du président des Boconons du Bénin, Dah Djissa, le collège de Fâ après consultation de l’oracle a révélé le signe divinatoire Tula’Ablah pour tout le Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Dada Kèfa Sagbadjou Glèglè

Les béninois savent à quoi s’attendre pour l’année 2020.  La consultation Xwé-Fâ effectuée ce jeudi 05 décembre au palais royal d’Abomey, en présence de Dada Kèfa Sagbadjou Glèglè, de plusieurs rois du Bénin, notamment ceux du département du Mono a, après consultation de l’oracle, par le collège de prêtres Fâ, révélé le signe divinatoire Tula’Ablah encore appelé Tula’bahoun.

Selon Dah Djissa, président des Boconons du Bénin, ce signe divinatoire prédit  des tensions dans le pays, des mésententes entre les dirigeants ou encore des catastrophes au cas où les sacrifices ne seraient pas respectés. Dah Djissa a alors insisté sur le respect strict des offrandes à faire, notamment  à l’endroit de l’Iroko.

« Les boconons nous disent  qu’il faut respecter scrupuleusement les sacrifices de l’oracle en particulier l’arbre fétiche Loko (Iroko) qui est considéré comme l’arbre le plus géant de la forêt auquel il faut faire des sacrifices pour avoir la paix », fait savoir Dah Djissa.

En outre, il ajoute que la consultation a recommandé aux dirigeants et aux responsables à divers niveaux l’humilité, la patience,  l’amour, l’union entre tous les fils et filles du Bénin dans tous les sens pour permettre aux béninois de passer une année 2020 paisible.

Au cas contraire, le Bénin court un grand risque de basculement dans la violence, prévient le président des Boconons du Bénin.

Un homme averti, en vaut plusieurs, dit-on.