Entre Tam Tam d’Afrique Awards et son promoteur, c’est une histoire de fidélité. Preuve, l’agenda de la 17ème édition a été honoré avec un goût sucré ce samedi 30 novembre 2019 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou. Une édition qui a d’ailleurs permis au promoteur Aziz Abdoulaye de rendre un vibrant hommage à l’artiste Sèna Joy et de distinguer plusieurs personnalités locales et étrangères dont le ministre d’Etat ivoirien, Hamed Bakayoko, la député togolaise Molgah Kadjaka Abougnima…
Entre Tam Tam d’Afrique Awards et son promoteur, c’est une histoire de fidélité. Preuve, l’agenda de la 17ème édition a été honoré avec un goût sucré ce samedi 30 novembre 2019 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou. Une édition qui a d’ailleurs permis au promoteur Aziz Abdoulaye de rendre un vibrant hommage à l’artiste Sèna Joy et de distinguer plusieurs personnalités locales et étrangères dont le ministre d’Etat ivoirien, Hamed Bakayoko, la député togolaise Molgah Kadjaka Abougnima.
Manassé AGBOSSAGA
Dès l’entame, le promoteur a insisté sur la particularité qui caractérise le grand prix international de récompense des meilleurs acteurs de développement africain. Aziz Abdoulaye a fait savoir à l’assistance que ce prix ne s’attribue pas sur des critères monétaires ou fantaisistes. « Ce trophée n’est pas négociable. Ce trophée n’est pas achetable », a insisté le promoteur Aziz Abdoulaye.
Il a ensuite indiqué que la fondation Tam Tam d’Afrique a fait l’option de rendre hommage de leur vivant aux personnes qui contribuent au développement de l’Afrique dans leurs secteurs. « L’homme ne doit jamais être célébré à titre posthume. L’homme doit être célébré de son vivant. C’est notre crédo à Tam-Tam d’Afrique », a-t-il précisé.
Place aux récompenses
Après ses clarifications, place a été faite à la distinction des lauréats, mais également à la remise d’attestation de soutien aux partenaires qui accompagnent l’initiative.
A ce niveau plusieurs personnalités locales et étrangères, dont le ministre d’Etat le ministre d’Etat ivoirien, Hamed Bakayoko, l’Honorable Molgah Kadjaka Abougnima, l’artiste Sèna Joy ont fait leurs entrées dans la cour des grands.
Absent pour raison d’agenda, le ministre d’Etat et maire de la ville d’Abomey, Hamed Bakayoko a reçu la palme Diamant du Meilleur acteur de développement.
Contrairement au ministre d’Etat ivoirien, la députée Molgah Kadjaka Abougnima s’est déplacée en personne pour recevoir son prix. Elle a reçu la palme d’or de la femme leader et actrice de développement africain. « Je remercie de m’avoir honoré. Je suis surprise. J’ai compris que ce qui se faisait était quelque chose de sérieux. Merci à ceux qui ont porté leur choix sur ma personne », a t- elle déclaré toute émue après sa distinction.
L’autre personnalité qui a affiché son émotion après sa distinction au point de ne pas retrouver les mots est l’artiste Sèna Joy. Pour ses 50ans de carrière, l’artiste a reçu la palme d’or de reconnaissance + une parcelle de 500m2 d’une valeur de 2 millions offert par l’entreprise Royal Services appartenant à Supplice Gbaguidi + une assurance santé + produits pharmaceutique pour ses soins jusqu’à son dernier jour sur la terre par le Dr Bouraïma Aboudou + une robe d’une valeur de 250.000 fcfa offert par le prêt à porter Point de Luxe de Djoss Kouton.
En outre, un gâteau délicieux a été coupé en l’honneur de l’artiste.
Sèna Joy n’oubliera pas, sans doute, cette 17ème édition de Tam Tam d’Afrique Awards.
PALMARES DE LA SOIREE
1- Dr Donatien SOKOU Jeune promoteur de cultes endogènes africains
2- Hamed BAKAYOKO, Ministre d’État, Maire de la ville d’Abobo. Palme Diamant du Meilleur Acteur de Développement
3- Group Zank prix diaspora. Meilleure entreprise de production et de distribution de produits cosmétiques Afro dans le monde
4- Mme Molgah KADJAKA Abougnima Notaire et députée à l’Assemblée Nationale du Togo. Palme d’or de la femme leader et actrice de développement Africain.
5- Sêna joy artiste chanteuse qui totalise 50 ans de carrière , (Prix hommage).Palme d’or de reconnaissance + une parcelle de 500m2 d’une valeur de 2 millions offert par l’entreprise royal services de Mr Sulpice Eleutère GBAGUIDI ,d’une assurance santé + produits pharmaceutiques pour ces soins jusqu’à son dernier jour sur la terre par le Dr bouraima ABOUDOU , don ‘une robe d’une valeur de 250.000frs offert par le prêt à porter Point de luxe de Mr Djoss KOUTON,
6-;Jothan Nikora Burundais fonctionnaire de police ,tradi-praticien et président des associations des tradi thérapeute du Burundi . Palme d’or du Meilleur chercheur et promoteur de la médecine africaine .
7- Les laboratoires COPHARBIOTEC eau Kwabo. Palme d’or de la meilleure eau en qualité vitale.
8- Biou Bénin services Sté de gestion immobilière. Meilleure entreprise de vente de parcelle (crédibilité et garantie)
Abomey abrite un évènement culturel de taille demain jeudi. Pour cause, le Palais Royal d’Abomey servira de cadre à la consultation du Xwé-Fâ 2020…
Abomey abrite un évènement culturel de taille demain jeudi. Pour cause, le Palais Royal d’Abomey servira de cadre à la consultation du Xwé-Fâ 2020.
Cette consultation se fera sous la houlette d’un collège de 15 prêtres assermentés par le Xwé-Fâ, en présence du Roi d’ Abomey.
Selon Baba Djissa Houétchénou, président des Boconons du Bénin, prêtre du Fâ et premier ministre du royaume, le Xwé-Fâ est la contribution du collège des prêtres du Fâ au Bénin au soutien de la nation béninoise toute entière à travers la consultation des noix et chapelets divinatoires sur l’année 2020, les rituels de prévention des calamités, et tensions diverses ainsi que les prières d’ouverture des vannes de prospérités pour chacun et pour tout au long de l’année.
Preuve que cet événement qui est annoncé pour 08heures est très attendu de part et d’autre.
Les responsables de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) ont posé leurs valises le week-end dernier à l’hôtel Avamè, situé dans l’arrondissement d’Azovè. Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Audace Kingbé, Gift Danvidé, Badoussi Nicolas, Prosper Tyodeffon sont allés honorer l’étape du département du Cotonou en ce qui concerne l’installation des comités de l’ODACN…
Les responsables de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) ont posé leurs valises le week-end dernier à l’hôtel Avamè, situé dans l’arrondissement d’Azovè. Houdou Ali, Saliou Adamou,Yèhouéssi Mireille, Audace Kingbé, Gift Danvidé, Badoussi Nicolas, Prosper Tyodeffon sont allés honorer l’étape du département du Cotonou en ce qui concerne l’installation des Comités de l’ODACN.
Dans une salle pleine comme un œuf, ils ont ainsi procédé à l’installation des Comités des 50 arrondissements des communes du département du Couffo.
Face aux membres installés, le président de l’ODACN a rappelé les droits et devoirs du Citoyen dans la citée. Houdou Ali a ensuite confié que cette installation est le début d’un long processus qui s’achèvera par la mise en place d’une assemblée constituante pour aller au vrai dialogue avec le président Patrice Talon.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ODACN a situé l’assistance sur la vision de l’organisation. Saliou Adamou a expliqué que l’ODACN est une organisation mise en place par des jeunes, hommes, femmes, vieux, vieilles de toutes tendances pour la défense des acquis de la conférence nationale.
Plusieurs interventions des membres de la délégation de l’ODACN, la présentation des membres des comités, l’hymne national, et autres ont mis un terme à la cérémonie qui permet ainsi à Houdou Ali, Saliou Adamaou et consorts de quadriller les départements du Mono et du Couffo, après ceux du Borgou (Parakou), du Littoral (Cotonou), de l’Atlantique (Abomey-Calavi). et du Couffo.
Sale temps pour l’homme d’affaire NANSIF ABIODOUN EHISSE. Face aux déboires qu’il vit depuis plusieurs mois, l’homme s’en remet au secours des organismes internationaux de préservation et de sauvegarde des Droits de l’Homme. Il rompt enfin le silence et crie à l’aide…
Sale temps pour l’homme d’affaire NANSIF ABIODOUN EHISSE. Face aux déboires qu’il vit depuis plusieurs mois, l’homme s’en remet au secours des organismes internationaux de préservation et de sauvegarde des Droits de l’Homme. Il rompt enfin le silence et crie à l’aide.
Source Externe
C’est désormais un secret de polichinelle. Les déboires qu’ont subis les convoyeurs des pèlerins du Hadj 2019 ont accouché des condamnations et des amendes au terme de procès judiciaires dont le verdict est tombé ce 19 novembre. Face à ce qu’il appelle « des persécutions », l’un d’eux n’a eu la liberté que grâce à sa fuite au-delà des frontières nationales, pour se soustraire à « cette parodie de justice » selon ses dires. En effet, de sources proches de l’homme, il leur aurait été reproché entre autres, « une prétendue surfacturation des conditions d’hébergement, et un détournement d’une quarantaine de places réservées aux guides ». Toute chose que les intéressés qualifient d’alibi mal ficelé. A en croire NANSIF ABIODOUN EHISSE, PDG du Groupe OBANI-BACHIRI les vraies raisons de cet acharnement sont ailleurs. Certaines sources renseignent même que le vrai mobile de tout cet agissement n’est que la recherche de motif pouvant justifier le retrait d’agrément machinalement orchestré pour leur prendre le convoyage. Si certains accusent l’établissement des passeports qui n’auraient pas veillé à déceler des irrégularités et un manque de certaines pièces, d’autres par contre estiment que ce sont plutôt des convoyeurs qui auraient fait preuve de mauvaise foi. Et c’est sur cette dernière base que des convoyeurs sont convoqués à la Brigarde économique et financière, et ensuite conduits en prison avec une peine de 12 mois d’emprisonnement et une amende de 100.000 Fcfa pour certains. D’autres par contre sont jugés par défaut et écopent de 24 mois d’emprisonnement et de 200.000 Fcfa d’amende.
Un appel à l’aide
Face à cet état de chose, NANSIF ABIODOUN EHISSE sentant sa sécurité menacée, n’a eu d’autres recours que de se sauver. Après avoir réussi, par ses moyens, à s’échapper pour se retrouver en terre étrangère, l’homme estime qu’il n’est victime que d’une persécution politico-économique. Il crie son ras-le-bol et appelle à l’aide. Les institutions internationales en charge des Droits de l’Homme comme Amnesty International, l’Organisation des Nations Unies, le Haut Commissariats des Refugiés, sont vivement invités à lui garantir une bonne sécurité où qu’il soit.
L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) boucle tout le Mono. Pour cause, Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Audace Kingbé, Gift Danvidé, Badoussi Nicolas, Prosper Tyodeffon ont installé les comités de défense des acquis de la conférence nationale des…
L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) accélère son agenda. Après les communes de Parakou, de Cotonou, et d’Abomey-Calavi, Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille et les autres ont procédé à l’installation des comités de défense des acquis de la conférence nationale des 35 arrondissements du département du Mono. C’était ce samedi 30 novembre à l’hôtel étoile rouge à Lokossa.
Manassé AGBOSSAGA
L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) boucle tout le Mono. Pour cause, Houdou Ali, Saliou Adamou,Yèhouéssi Mireille, Audace Kingbé, Gift Danvidé, Badoussi Nicolas, Prosper Tyodeffon ont installé les comités de défense des acquis de la conférence nationale des35 arrondissements du Mono. Ceci après l’installation des Comités des communes des départements du Borgou (Parakou), du Littoral (Cotonou), de l’Atlantique (Abomey-Calavi).
Dans une salle pleine comme un œuf, ils ont, à travers cette cérémonie, réaffirmé l’engagement d’installer les 546 comités d’arrondissement afin de procéder à la mise en œuvre des objectifs fixés par l’organisation.
Parlant d’objectifs, le secrétaire général de l’Odacn, Saliou Adamou a indiqué que l’Odacn reste une organisation apolitique qui regroupe toutes les tendances et qui entend se battre pour la préservation des acquis de la conférence nationale, dont le pluralisme politique, les libertés individuelles, la démocratie, le consensus, la constitution de 1990.
Convaincu que l’ODACN ira au bout de cet agenda, Houdou Ali a notamment invité le président Patrice Talon à se préparer pour le vrai dialogue avec le peuple.
En attendant, il a envoyé les membres installés en mission pour prêcher la bonne nouvelle de l’ODACN. Ceci en s’appuyant sur les trois armes de l’organisation à savoir la prière, la constitution, et la parole de Dieu.
Pour l’ensemble de son œuvre, l’artiste Sèna Joy sera honorée ce samedi 30 novembre 2019. Ce sera en marge de la 17ème édition du Grand prix international des récompenses des meilleurs acteurs de développement africain, qui se tiendra à…
Pour l’ensemble de son œuvre, l’artiste Sèna Joy sera honorée ce samedi 30 novembre 2019. Ce sera en marge de la 17ème édition du Grand prix international des récompenses des meilleurs acteurs de développement africain, qui se tiendra à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou. Abdoulaye Aziz, promoteur de Tam Tam d’Afrique Awards entend ainsi rendre un vibrant hommage à la vedette de la musique béninoise de son vivant pour ses 50 ans de carrière.
Cette distinction fait suite à celle rendue à l’artiste Nel Oliver lors de la 16ème édition du Grand prix international récompenses des meilleurs acteurs de développement africain. A cette édition, plusieurs acteurs de développement intervenant dans différents secteurs d’activés avaient été honorés.
Des sources proches du comité d’organisation annoncent, à cet effet, 15 identifications, avec la participation de 300 personnalités venues de 12 pays différents.
Amis, parents, proches, curieux, venez donc soutenir les lauréats le samedi prochain à partir de 19h30.
Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était face aux hommes des médias dans l’après-midi du mercredi 27 novembre 2019 au siège de l’institution à Cotonou. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias a annoncé la tenue de deux grandes manifestations en décembre prochain pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance…
Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était face aux hommes des médias dans l’après-midi du mercredi 27 novembre 2019 au siège de l’institution à Cotonou. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias a annoncé la tenue de deux grandes manifestations en décembre prochain pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance.
Manassé AGBOSSAGA
La première activité est relative à la campagne de sensibilisation de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes pour un changement positif de comportement dans les collèges et universités. Selon le conférencier, cette activité qui aura lieu du 02 au 06 décembre concerne les élèves et étudiants des collèges et universités publics et privés repartis sur les 77 communes du Bénin. « Nous avons décidé de populariser, vulgariser, faire connaître cette loi à la couche juvénile pour permettre à ce que la relève de demain puisse être bien préparée à être de bon citoyen dans la citée », a expliqué le président de l’ANLC.
Dans ce sens, Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il s’agit à travers cette activité de susciter une prise de conscience chez les élèves et étudiants pour inverser la courbe de la corruption, d’appeler l’attention des groupes cibles sur les effets néfastes de la corruption,
Quant à la seconde manifestation, elle est relative à la 3ème édition des journées nationales de la gouvernance. Selon le président de l’ANLC, cette édition se tiendra à l’hôtel AzalaÏ de Cotonou du 10 au 11 décembre prochain.
Il a ajouté que la 3ème édition des journées nationales de la gouvernance se tiendra sous le thème « l’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».
Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il sera à l’occasion question pour les 200 participants attendus d’établir des liens à la citoyenneté dans les trois ordres de l’éducation, d’analyser les défis et enjeux à la citoyenneté dans les trois ordres, ….
A la faveur d’un entretien, Gustave Assah, Coordonnateur de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix a salué la création de la Cour des comptes, après la modification de la constitution béninoise, le 31 octobre dernier, par l’Assemblée nationale. Pour l’ancien patron de Social Watch Bénin, même si cette Cour des comptes est le fruit d’une Assemblée monocolore, elle constitue néanmoins une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Entretien !!!
A la faveur d’un entretien, Gustave Assah, Coordonnateur de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix a salué la création de la Cour des comptes, après la modification de la constitution béninoise, le 31 octobre dernier, par l’Assemblée nationale. Pour l’ancien patron de Social Watch Bénin, même si cette Cour des comptes est le fruit d’une Assemblée monocolore, elle constitue néanmoins une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Entretien !!!
QQ: La société civile a tout le temps souhaité la création de la Cour des comptes. L’amendement constitutionnelle intervenue au seuil du mois de novembre l’a consacré. Quels commentaires vous en faites, en votre qualité de coordonnateur de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix ?
Gustave Assah: Avant tout propos, je tiens à faire remarquer le caractère opaque de cet amendement de la Constitution du 11 décembre 1990. En l’absence d’une opposition parlementaire à l’Assemblée nationale, le débat populaire et public aurait dû éviter les suspicions et la division de la nation. Ce qui a fait que nous avons raté une occasion pour consolider la cohésion nationale autour de cette initiative de modification de ce qui définit notre vivre ensemble.
Pour revenir à votre question, nous notons qu’il y a des dispositions sur lesquelles tout le monde ou presque s’accorde. Parmi elles, celle que nous saluons à la coordination de la Task-force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance et la paix, sont relatives à cellesconsacrent la Cour des comptesau Bénin.
Donc, selon vous la Cour des comptes est une avancée en matière de gouvernance financière, Gustave Assah ?
Absolument ! C’est une avancée notable en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. La création de la Cour des comptes (articles 134-1à 7 de la loi fondamentale modifiée) permet de sortir le Bénin du rang de la queue de peloton des pays n’ayant pas cette Cour qui est un instrument de reddition des comptes.
En effet, la Cour des comptes est une institution recommandée par l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) à travers la directive N°02/2000du 29 juin 2000 portant adoption du code de transparence dans la gestion des finances publiques, qui a toujours fait l’objet de plaidoyer et de lobbying dans nos actions. Cette directive édicte notamment qu’« Il n’y a pas de bonne gestion des finances publiques sans un contrôle à postériori efficace dévolue à une juridiction financière indépendante et dotée de pouvoirs et de capacités d’investigation étendues. Les États membres devront créer des Cours des comptes autonomes au plus tard le 31 décembre 2002 ».
Vous notez avec moi que le Bénin a mis plus de dix-neuf (19) ans pour mettre en œuvre cette directive de l’Uemoa. Et, il n’est jamais tard pour bien faire. Car, la Cour des Comptes est la plus haute juridiction en matière deredevabilité, de transparence financière et de la bonne gouvernance. Le juge des comptes a trois missions fondamentales. Il assure l’efficacité de la reddition des comptes par les gestionnaires publics ; contrôle l’utilisation des fonds publics, applique les sanctions le cas échéant ; et, informer les citoyens sur l’utilisation des fonds publics.
En langage plus simple, cela revient à comprendre que lorsque les gestionnaires publics doivent rendre compte de leur gestion. Dans l’ordre administratif, la Cour des comptes est chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics, de l’État, des établissements publics nationaux, des entreprises publiques, de la sécurité sociale, ainsi que des organismes privés bénéficiant d’une aide de l’État ou faisant appel à la générosité du public.
Alors, que peut-on attendre d’une telle Cour ?
La création de la Cour des comptes doit favoriser une gestion transparente des ressources financières. Elle doit viser à professionnaliser le contrôle externe des finances publiques et contribuer ainsi à la lutte contre la mauvaise gestion, le gaspillage, la corruption, le détournement des ressources publiques.,et renforcer le Système national d’intégrité (SNI).
Cette Cour est un instrument qui fixera tous les béninois sur la santé de nos finances publiques, à travers la qualité des Lois de règlement du budget et les notes sur la transparence budgétaire qui vont s’améliorer. Toute chose qui ne pouvait se faire dans le contexte institutionnel de la constitution du 11 décembre 1990. Les anciennes dispositions de l’article 134 de la constitution postule que le juge des comptes béninois est un magistrat (judiciaire) ou un juriste de haut niveau n’est pas denature à fournir à la juridiction financière les compétences pour effectuer effacement l’apurement des comptes et l’audit publics.
Sa création à travers la modification de la constitution du 11 décembre 1990 est un acte qui rassure sur la volonté d’éradiquer la mafia économique, le gangstérisme financier et la fuite des capitaux. Ses dispositions permettent d’espérerà terme une bonne Cour des comptes telle que l’ont envisagé les différents comités techniques consacrés à la question.
En effet, nous pourrions en particulier envisager une institution juridictionnelle constitutionnelle indépendante de l’exécutif, du législatif, et du judiciaire. Ainsi, il est envisageable un corps particulier pour les magistrats de la Cour des comptes. Pourquoi pas l’institution d’un Conseil supérieur de la magistrature financière distinct du Conseil supérieur de la magistrature.
Doit-on déjà envisager un Bénin ou la transparence financière et la reddition des comptes sera de rigueur ?
L’institutionnalisation de la Cour des comptes n’est qu’une étape d’un long processus pour la mise en place d’une juridiction financière efficace voire moderne. L’expérience à montrer que dix (10) ans après la réformeconstitutionnelle, certaines Cours des comptes créées dans l’espace Uemoasont restées non installées et d’autres peine à démarrer.
C’est pourquoi, il vraiment judicieux d’adopter un plan d’action qui incluent les procédures administratives consacrées en vue de l’adoption par le parlement d’une loi organique relative à la Cour des comptes, une loi fixant les règles de procédure applicables devant la Cour des comptes, une loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et une loifixant les règles relatives au Conseil supérieur de la magistrature financière.
Étant donné que la création de la Cour des comptes est un sujet qui a fait l’objet de lobbying pendant longtemps par les organisations de la société civile, je voudrais qu’en application effectives de la Constitution, le Chef de l’État désigne des juges véritablement indépendants, transféré les actifs de la Chambre des comptes de la Cour suprême à la Cour des comptes et pourvoit la juridiction de personnel technique et compétent de manière à ce que le président soit un magistrat ou juriste financier fin connaisseur du domaine.Aussi, faut-il former de juges spécialisés en matière financière pour plus d’efficacité de la Cour.
Voter diligemment les lois pour le fonctionnement effectif de cette Cour. Aussi la mise en place d’un corps de la magistrature financière à travers le recrutement par concours ouvert à tous les béninois ayant le profil rendrait cette réforme constitutionnelle efficace et efficiente. Toute chose qui rendrait effective la lutte contre la corruption à travers le contrôle permanant et efficacedes finances publiques.
Enfin, il faut vulgariser par tous les moyens les dispositions instituant la Cour des comptes, puis donner les ressources nécessaires et suffisante à l’Institution à l’opérationnalisation.
Que diriez-vous en guise de conclusion, Gustave Assah ?
Pour conclure, je voudrais attirer l’attention sur la complexité et l’étendue des actions à mener en vue de la mise en place effective d’une Cour des comptes au Bénin nécessitant une attention particulière, mais surtout des actionscourageuses à travers un chronogramme diligent.
Il y a lieu, d’abord s’inspirant des travaux déjà réalisés, de décliner de façon proactive tout le processus et de consacrer une équipe légère et compétente à la mise en œuvre des actions.
Il faudra aussi et surtout, comme a été le cas pour le Sénégal qui a mis en place sa Cour des comptes de l’an 2000, prévoir au niveau des autorités au plus haut niveau (Chef de l’État, Garde des sceaux, ministre de la Justice et de la législation, ministre des Finances, etc.) un mécanisme de levée des goulots d’étranglement et de plaidoyer avec la complexité des actions à mener, le risque existe que l’effectivité du démarrage des activités de la Cour s’étende sur plusieurs années. Cependant, le leadership des acteurs politiques au plus haut niveau pourrait favoriser l’installation diligente de la Cour des comptes.
Pour finir, je voudrais que cette loi modificative apporte plus de paix que de division à la nation.
_Collant à l’actualité au Bénin, votre quotidien a choisi de rencontrer un spécialiste des questions de télécommunications, pour faire un peu le tour d’horizon sur les questions de gouvernance en la matière. Tatian Dossou, ingénieur des Télécoms en service à l’Arcep a bien voulu se prêter à nos questions. Il trouve que le Bénin est sur la bonne lancée et que si tout va bien, l’objectif du quartier numérique pourra être atteint à échéance. Nous l’avons rencontré pour vous. Lisez la substance de l’interview réalisée par Boris YELOUASSI._..
_Collant à l’actualité au Bénin, votre quotidien a choisi de rencontrer un spécialiste des questions de télécommunications, pour faire un peu le tour d’horizon sur les questions de gouvernance en la matière. Tatian Dossou, ingénieur des Télécoms en service à l’Arcep a bien voulu se prêter à nos questions. Il trouve que le Bénin est sur la bonne lancée et que si tout va bien, l’objectif du quartier numérique pourra être atteint à échéance. Nous l’avons rencontré pour vous. Lisez la substance de l’interview réalisée par Boris YELOUASSI._
Vous êtes Tatian DOSSOU, Ingénieur des télécommunications, chargé des questions de médiation des communications électroniques et de la poste à l’ARCEP BENIN. Est-ce qu’on peut mieux vous connaître ?
J’ajouterai que je suis spécialiste des systèmes de communications électroniques, et je participe également aux travaux des commissions d’études du secteur du développement des télécommunications au sein de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dont le siège est à Genève en Suisse. Au cœur de nombreuses questions traitées, se trouvent celles liées à l’utilisation des TIC pour le développement de nos pays, la création des sociétés et villes intelligentes et autres. En un mot, des questions de politiques de développement des télécommunications/TIC mais également de protection des consommateurs des services de communications électroniques/TIC.
Quel regard portez-vous sur la gouvernance des TIC au Bénin ?
Je suis particulièrement très intéressé par votre question d’autant plus que l’actualité dans notre pays a fortement été meublée par cette préoccupation ces derniers jours-ci. Pour y répondre, je dirai que le secteur des TIC est de mieux en mieux bien organisé depuis l’avènement du régime de la Rupture. En effet, les jalons qui ont été posés par le régime défunt n’ont pas véritablement impacté le secteur. Il fallait procéder à une réorganisation, suivre les différents acteurs et surtout voter des textes réglementaires qui imposent les bonnes conduites à tenir et former les différents acteurs pour que le vœu tant réitéré prenne corps. Et je pense que nous y sommes.
Vous parlez de vœu tant réitéré. Je suppose que vous faites allusion à l’objectif de « faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique »
Absolument ! Vous le savez très bien, le Bénin envisage être à l’horizon 2025, le quartier numérique de l’Afrique. Il y a eu quelques déboires par le passé. Je dirai même que nous naviguions à vue ; tout était sens dessus sens dessous, jusqu’à ce que nous assistions à une coupure de la SAT-3, provoquant une situation de blackout privant la population du service internet. On était en mai 2011. C’est à partir de là que les responsables étatiques ont décidé de voir plus grand. Et avec l’arrivée et l’installation du câble sous-marin ACE, les capacités internet se sont nettement accrues depuis 5 ans. Avec un parc d’abonnés de 25 996 pour l’internet fixe et 6 319 090 pour l’internet mobile, nous sommes aujourd’hui autour de 52% de taux de pénétration internet au Bénin. Toutes choses qui montrent que les perspectives sont assez bonnes.
Et pourtant les plaintes des abonnés et autres consommateurs sont récurrentes.
(Sourire !) C’est normal. Les citoyens que nous sommes, avons besoin d’accéder chaque jour à un mieux-être. Le gouvernement ne peut pas être tenu responsable des quelques déconvenues que subissent les abonnés. Le problème peut être dû à parfois, une panne ou à un défaut technique des opérateurs GSM. Encore que là, on ne maîtrise jamais assez la technologie qui est en perpétuelle mutation avec ses revers qui sont les actes de piratage et autres. Mais s’il s’agit d’un acte de mauvaise foi ou d’abus, l’autorité de régulation des Communications Electroniques et de la Poste est là et veille au grain. C’est un puissant outil voulu et créé par l’Etat pour assurer la bonne marche du secteur. Elle joue un rôle d’arbitre dans le secteur mais aussi de médiateur entre opérateurs, consommateurs et pouvoir central, au besoin. Elle veille à la protection des droits des consommateurs. En somme, L’Arcep est un puissant outil créé pour assurer la vie du secteur.
Mais bien souvent, à écouter les consommateurs, l’État manque de vision. Partagez-vous cet avis ?
Pas du tout ! Des efforts se font chaque jour pour le mieux-être de tout le secteur, de ses acteurs ainsi que de ses bénéficiaires. La vision du pouvoir central pour le secteur du Numérique, des TIC et de la Poste est clairement définie dans le document de politique et de Stratégie (DPS). Elle est de « faire du Bénin, le quartier numérique de l’Afrique ». Et pour y parvenir, plusieurs actions ont été engagées et certaines sont toujours en cours. Le déploiement de l’internet à haut et très haut débit à travers le maillage du territoire en fibre optique, la mise en œuvre de l’administration intelligente, la généralisation de l’usage du numérique et de l’e-commerce en particulier, la promotion et le développement de contenus numériques pour ne citer que ceux-là. Nous avons le projet e-Bénin qui est un projet d’assistance avec pour objectif d’améliorer l’accès aux services des TIC à moindre coût et de meilleure qualité. Il y a le projet de construction des Centres multimédias Communautaires pour le développement des services des TIC et de l’Internet à la base, puis la création d’un point d’échange Internet (IXP) pour permettre une meilleure connectivité à l’Internet. Les exemples sont légion et prouvent à suffisance que c’est un domaine dans lequel le pouvoir central et les partenaires techniques et financiers ne lésinent pas sur les moyens et les efforts.
De façon subséquente quelles influences tout ceci peut avoir sur le développement ?
C’est là où l’entretien que vous m’accordé devient encore plus intéressant. Grace à la disponibilité de l’Internet en qualité et à coût raisonnable, plusieurs activités de dernières générations sont en train de voir le jour. Il est plus facile aussi de faire les échanges. Le gouvernement actuel met un point d’honneur sur l’informatisation de l’administration. Et nous allons y arriver. On pourra faire des demandes de pièces administratives en ligne, suivre ses dossiers et sa carrière sans forcément être en contact physique avec le travailleur. On pourra payer ses taxes et autres frais sans remettre l’argent en mains propres au receveur. Et tout ceci peut être un outil de lutte contre la corruption. Le e-commerce est en plein essor, vous le savez. Le TIC peut être mis au service des agents de santé, qui vont consulter et faire toutes les opérations intermédiaires en ligne sans avoir le patient à porter de main. Des applications sont de jour en jour développées par des jeunes startups passionnées des TIC. Et c’est prometteur. Bref, les influences seront assez bénéfiques pour le pays.
Le Bénin a organisé la semaine du numérique courant ce mois de Novembre. Quel regard portez-vous sur cette initiative ?
Je ne suis pas acteur de cette initiative. Mais étant passionné du domaine, j’ai suivi de loin le déroulement de cette activité. Et je voudrais dire que c’est un pari gagné pour les organisateurs en général et pour madame Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, ministre du Numérique et de la Digitalisation. C’est une dame de rigueur et très déterminée que je connais pour l’avoir côtoyée pendant des années. Je pense que l’initiative est bonne. Elle favorise la saine émulation au sein de la couche juvénile estudiantine, et au sein des acteurs du domaine au Bénin et dans la sous-région. Selon mes informations, c’est plus de 1000 participants venus du Bénin et d’ailleurs pour 5 jours d’activités. Ceux-ci se sont retrouvés pour parler un même langage, parler des maux qui minent le secteur et lancer de nouvelles perspectives. La spécificité de cette année, est la tenue de certaines activités dans les localités situées à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Porto-Novo, Natitingou et Avrankou. Et ceci entre parfaitement en ligne de compte avec les différentes actions et projets numériques mis en place par le gouvernement, à l’instar des classes numériques qui sont en train d’être installées dans des collèges du pays. Il est à souhaiter que ces initiatives se pérennisent et renforcent la marche vers le quartier numérique que le Bénin aspire à être.
Un mot pour conclure cet entretien
Je suis fier des reformes qui, peu à peu prennent corps et sans doute si elles continuent, permettront d’avoir un Bénin numérique, le quartier numérique de l’Afrique. Les efforts du gouvernement pour y parvenir sont nombreux et très louables. C’est l’occasion pour moi de lancer un appel à les soutenir et que chacun de là où il se trouve puisse travailler à leur aboutissement. Chacun se doit d’apporter sa pierre à la construction de cette nation. Cette semaine du Numérique a été un rendez-vous de découverte et de partage, elle a permis de faire un état des lieux, d’identifier les maux qui minent le secteur du numérique et de lancer de nouvelles perspectives. Je salue les initiateurs et tous les acteurs qui ont contribué à sa réussite. Je voudrais vous remercier pour l’honneur que vous me faites à travers cet entretien et conclure en disant que le Bénin numérique est en bonne marche. Je vous remercie.
En prélude à l’édition 2020 du Xwé-Fâ, Dah Djissa Houétchénou, prêtre du Fâ et président des Boconons du Bénin et premier ministre du royaume d’Abomey était face à la presse. A l’occasion, il a rappelé l’objectif de la consultation Xwé-Fâ qui aura lieu le 05 décembre au palais royal d’Abomey et invité au passage le peuple béninois à effectuer le déplacement…
En
prélude à l’édition 2020 du Xwé-Fâ, Dah Djissa Houétchénou, prêtre du Fâ et président des Boconons du Bénin
et premier ministre du royaume d’Abomey était face à la presse. A l’occasion, il a rappelé l’objectif de la consultation
Xwé-Fâ qui aura lieu le 05 décembre au palais royal d’Abomey et invité au
passage le peuple béninois à effectuer le déplacement.
Manassé
AGBOSSAGA
Les
béninois seront fixés sur la couleur de l’année 2020 le 05 décembre prochain. Et ce à
travers, la consultation du Xwé-Fâ.
Face à la presse, Baba Djissa Houétchénou, président des Boconons du Bénin, prêtre du Fâ et premier ministre du royaume a d’ailleurs rappelé l’objectif de cet événement.
Il
a expliqué que le Xwé-Fâ 2020 est la contribution du collège des prêtres du Fâ au Bénin au soutien de la nation béninoise
toute entière à travers la consultation
des noix et chapelets divinatoires sur l’année
2020, les rituels de prévention des calamités, et tensions diverses ainsi que les prières d’ouverture des vannes de prospérités pour chacun et pour
tout au long de l’année.
Dans
ce sens, Baba Djissa Houétchénou a indiqué que le Xwé-Fâ est bénéfique au gouvernement,
à l’assemblée nationale, et autres institutions de la République, aux
sociétés d’Etat et privée, à toutes
personnes physiques et morales, de nationalité béninoise vivant au Bénin comme à l’étranger.
Le
conférencier a ensuite fait savoir que la consultation du Xwé-Fâ 2020 se fera sous la houlette d’un collège de 15 prêtres assermentées par Xwé-fâ le
jeudi 05 décembre prochain à 08h00 au palais royal d’Abomey en présence du roi. Sur le choix de la date, il a confié que cela
s’explique par le premier jour de sortie
de lune. Et d’inviter les populations à effectuer le déplacement le jeudi 5
décembre prochain puisque l’entrée est libre et gratuite. « J’invite les populations, les béninois, les femmes, les hommes le 05
décembre pour voir ce qui va se passer,
ce qui va sortir dans la consultation pour l’année 2020. Ce que le Fâ va
prédire. Ce qui va sortir pour la nation béninoise et chacun de nous.
En
marge de la conférence, Baba Djissa Houétchénou a précisé que le Xwé-Fâ est
différent du To Fâ. « Il n’y a jamais eu encore de To Fâ. To Fâ se fait une seule fois. Par exemple, Cotonou
a son Fâ depuis 1700. On ne peut plus revenir encore pour dire qu’on va faire To
Fâ pour la ville de Cotonou. Comme Porto-Novo,
Cotonou, Abomey, Ouidah et partout au Bénin,
ça été fait une seule fois par le roi Dossou Agadja. Quand tu vas rentrer dans
la nouvelle année 2020, tu dois consulter pour te demander comment ta petite
famille et toi rentrerons dans la
nouvelle année. Tu ne peux plus poser la question pour dire je vais faire To Fâ
.Non, ça n’existe plus », a-t-il expliqué,
avant d’ajouter « Si quelqu’un veut mélanger quelque chose, ça fait son affaire »