A la rentrée politique du Bloc républicain : Le représentant de Moele- Bénin tacle le BR et l’UP

Le parti de Jacques Ayadji a saisi la tribune de la rentrée politique du Bloc républicain pour régler ses comptes avec ses alliés de la mouvance présidentielle. Céphise Béo Aguiar, secrétaire général de Moele-Bénin a, à demi-mot, égratigné le Bloc républicain (BR) et l’Union progressiste (UP), lors de son allocution.

Avec une forte délégation conduite par Céphise Béo Aguiar,  le parti Moele-Bénin a répondu à l’invitation des responsables du parti Bloc républicain (BR), ce samedi 17 novembre 2019 à Porto-Novo. Occasion pour Céphise Béo Aguiar de dire ses vérités aux responsables du Bloc républicain et de l’Union progressiste.

Manassé AGBOSSAGA

Le parti de Jacques Ayadji a saisi la tribune de la rentrée politique du Bloc républicain pour régler ses comptes avec  ses alliés de la mouvance présidentielle. Céphise Béo Aguiar, secrétaire général de Moele-Bénin a, à  demi-mot,  égratigné le Bloc républicain (BR) et l’Union progressiste (UP), lors de son allocution.

Dès l’entame de son propos, Céphise Béo Aguiar a indirectement dénoncé l’absence du Bloc républicain  au conseil national  de Moele-Bénin à Abomey. «  La dernière fois,  nous aurions vraiment aimé avoir le Bloc républicain à nos côtés », déplore t-il, avant d’ironiser «  Mais, notre cœur n’est pas gêné. On peut avancer ».

Après cet reproche diplomatique, Céphise Béo Aguiar s’attaque indirectement à l’Union progressiste (UP).  Comme une femme refuse publiquement  les avances d’un homme, le secrétaire général du parti désapprouve publiquement l’appel fait à Moele-Bénin de  rejoindre l’UP,   par son  représentant lors du conseil national à Abomey.

 « Nous sommes ensemble.  D’aucuns sont venus à Abomey pour nous demander en mariage.  Est-ce qu’on peut se marier sans un minimum de vérité ? La Cour qui nous a été faite pèche par son défaut d’élégance. Mais,  nous observons davantage par usage de voix médiatique’ relativement maladroite que cette cour se fait de façon très assidue pendant même que à aucun moment nous nous sommes intéressés par une telle démarche. Moelle Bénin estime que autour du président de la République,  toutes les forces politiques qui soutiennent son action sont en famille.  Il faut éviter l’insecte », a-t-il dénoncé.

Kpakpato Médias ne pouvait pas s’empêcher de revenir sur ce détail, même si en Kpakpato averti,  on ne commettra pas  l’erreur de mettre notre  bouche dans palabre des membres d’une même famille.

Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale : L’Odacn se dote de ses Comités à Cotonou

L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) met en place son dispositif de « guerre ». Après Parakou, Houdou Ali, Saliou Adamou, Gbédji et autres responsables ont installé les Comités de défense des acquis de la Conférence nationale du 1er au 13ème arrondissement de Cotonou, ce samedi 16 novembre 2019 à l’annexe de la Fondation Mathieu Kérékou, à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale se dote de son aile de Cotonou. Après Parakou, il y a quelques semaines, Houdou Ali, Saliou Adamou, la ministre Gbédji et d’autres responsables ont procédé dans l’après-midi du samedi 17 novembre à l’installation des Comités de défense des acquis de la Conférence nationale du 1er au 13ème arrondissement de Cotonou.

Saliou Adamou

Avant d’investir les 13 membres dans leur nouvelle fonction, Saliou Adamou a rappelé que l’Odacn est une organisation apolitique qui regroupe les acteurs de la société civile, les partis politiques toutes tendances confondues. Le secrétaire général de l’Odacn a ensuite mis l’accent sur la nécessité d’une bonne organisation pour l’atteinte des objectifs. « La défense des acquis de la Conférence nationale ne peut pas se faire sans une organisation digne du nom », a insisté Saliou Adamou.

Dans le même sens, Houdou Ali a confié que l’organisation  comprend trois éléments à savoir l’Homme, l’Idéal, la Structure. Puis d’ajouter, « nous sommes les héritiers de la conférence nationale, c’est notre idéal ».

Le président de l’Odacn invite à cet effet les membres à être convaincus de cet idéal et par ricochet de leurs actions.

Houdou Ali a ensuite précisé que l’installation des 546 comités donnera place à l’Assemblée constituante qui présentera au chef de l’Etat la plateforme revendicative de l’ODACN.

Pour sa part l’ancienne ministre de l’eau Gbédji a rappelé que les acquis de la Conférence nationale comprennent,  entre autres,  le pluralisme politique, la liberté, la démocratie, mais aussi et surtout la constitution, qui dénonce t- elle est actuellement galvaudée.

Les membres des comités connaissent donc leur mission.

Crise postélectorale: Le Colonel Pascal Tawès vole au secours des orphelins des parents tués

Le Colonel Pascal Tawès soulage les peines des familles, orphelins, victimes des violences de la crise postélectorale. Absent du territoire national, il a apporté son soutien financier et matériel aux familles, orphelins, victimes des violences de la crise postélectorale, qui ont pu être recensés sur toute l’étendue du territoire national.

Le Colonel Pascal Tawes a fait parler son cœur à l’endroit des familles, orphelins, victimes des violences de la crise postélectorale. Depuis les Etats-Unis où il séjourne, le Colonel à la retraite  a apporté son soutien financier aux orphelins des parents tués  lors des violences de la crise postélectorale, qui ont pu être recensés sur toute l’étendue du territoire national.

Manassé AGBOSSAGA

Le Colonel Pascal Tawès soulage les peines des familles, orphelins, victimes des violences de la crise postélectorale. Absent du territoire national, il a apporté son soutien financier et matériel aux familles, orphelins, victimes des violences de la crise postélectorale, qui ont pu être recensés sur toute l’étendue du territoire national.

Le colonel Tawès

De Cotonou à Tchaourou, de Savè à Parakou, en passant par  Djougou à Boukoumbé, le Colonel Pascal Tawès n’est pas resté indifférent aux difficultés rencontrées par les orphelins des parents tués lors de la crise postélectorale.

A Cotonou,  par exemple, les orphelins  de Feu Prudence Amoussou ont reçu la modeste contribution financière du Colonel Tawes, le  samedi 19 octobre dernier,  par l’intermédiaire de  Thiery Sèdjro,   jeune activiste politique.

En outre, les orphelins de Feu Fidèle Combétti (Boukoumbé), les orphelins du Feu brigadier Djangou Mohamed (Djougou), les orphelins de Feu Amssouma Yacoubou (Parakou),  les orphelins de  Feu Amadou Sodik, Feu Sowade Mouftaou (Tchaourou),  les orphelins de  Feu Wole Wily (Kilibo), et les orphelins de Feu Oluwatobi Jeannette, de Feu Olatumi Nouroudine, de Feu  Atchadé Wilfried ( Savè) ont également bénéficié de la même marque d’affection du Colonel  à la retraite Tawès.

Sans surprise, à chacun de ces endroits, la gratitude à l’endroit du bienfaiteur fut au rendez-vous.

Sens de l’acte  

Loin d’être un acte propagandiste, le Colonel Pascal Tawès prouve au contraire son attachement aux valeurs de solidarité, républicaines, patriotiques. Et même si cet acte ne ramènera pas à la vie les parents assassinés, il redonne  néanmoins de l’espoir  et du sourire aux orphelins.

Ce geste vient également  motiver et encourager  les jeunes leaders à ne pas négliger les orphelins, mais aussi susciter l’adhésion du peuple.

En outre, ce soutien financier depuis les Etats-Unis où séjourne le Colonel Tawès  vient interpeler les politiciens sur la nécessité de faire preuve de solidarité en ne s’occupant pas  seulement de leurs militants.  

C’est donc une action modeste, mais pleine de  sens.

Financement public des partis politiques: Les pertinentes propositions de Bénilde Akambi aux députés

Cela peut sembler irréaliste comme proposition, mais dans le contexte qui est le nôtre, il s’agit non pas de protéger ses intérêts, mais de tendre la main aux autres acteurs de la crise pour redonner confiance au peuple et décrisper l’atmosphère.

PROPOSITION DU COMITE DES EXPERTS AU SUJET DU FINANCEMENT PUBLIC DES PARTIS POLITIQUES

Mon analyse et mes suggestions aux parlementaires

Bénilde Akambi Secrétaire général du Gouvernement des Jeunes du Bénin (GJB),
Membre de la 4e promotion de l’Ecole Politique du NIMD-BÉNIN

Avant que de saisir ma plume et de me prononcer sur le sujet, j’ai longtemps hésité. Sans doute parce que je m’interrogeais (je m’interroge encore d’ailleurs !) sur votre réceptivité, sur votre capacité à admettre la critique, surtout quand elle provient de quelqu’un qui n’est pas de votre camp.

Toutefois, je me réclame citoyen. Et en tant que tel, je me fais l’obligation de vous saisir avant que vous ne posiez un acte qui, je l’entends ainsi, ne constitue point une avancée, mais un recul.

Vous vous apprêtez à voter une Loi sur le financement public des partis politiques, en complément des dispositions de la charte des partis politiques.

Et je voudrais espérer qu’avant de la voter, vous userez, cette fois-ci de votre droit constitutionnel d’amendement.

I-Du recul au sujet du financement privé des partis politiques

L’objectif premier du financement public des partis politiques est de leur assurer une relative indépendance vis-à-vis de l’influence informelle des mécènes, donateurs, et autres ‘’légateurs’’. Dans une perspective plus pragmatique, il peut s’entendre comme une récompense à la participation effective des partis politiques à l’animation de la vie politique nationale.
Au fil des expériences législatives en la matière, il s’est révélé que l’arme la plus efficace pour atteindre cet objectif est, d’une part d’opérer une nomenclature claire des types d’apports admis à être reconnus comme un financement privé des partis, et d’autre part, d’imposer une limite dans la proportion. En France, par exemple les dons privés sont limités à 7.500 Euros par an, par personne physique. Les dons par des personnes morales y sont interdits.

Au Bénin, la loi 2001-21 du 21 février 2003 après avoir prévu la nomenclature du financement privé, disposait en son article 35 alinéa 3 ‘’Le montant des dons et libéralités actuelles (…)provenant de personnes physiques ou morales et destinés à un parti politique ne doit en aucun cas dépasser le tiers (1/3) du montant total des sources propres à ce parti.’’

En limitant au tiers de leurs ressources les apports privés aux partis, cet article comportait un grand intérêt car elle permettait de faire un grand pas dans la réalisation de l’objectif que j’ai relevé plus haut dans mon développement.

En 2018, à la faveur du vote de la loi 2018-23 du 17 septembre 2018, contrairement à ce qu’on eût pu espérer (une élévation du taux ou de la proportion), la disposition a été simplement supprimée. Désormais donc, les partis politiques peuvent recevoir autant de subsides que la volonté et la capacité de leurs bienfaiteurs le permet.

Évidemment, personne n’est dupe. Plus un bienfaiteur ‘’donne’’ à un parti, plus il peut agir dans l’ombre pour influencer les décisions en son sein.

Ceci, dans un esprit contraire à celui qui a prévalu à la mise en place du financement public des partis politiques.

Un infime espoir était demeuré quant aux propositions du Comité d’Experts qui s’est penché sur le toilettage des textes, mais là encore, l’idée n’a pas prospéré. Les dispositions ont été reconduites. Le recul a été validé.

II-Des avancées possibles en matière de financement public des partis politiques

De la proposition du comité d’experts au sujet du financement des partis politiques, notamment en son article 7, on retient que ‘’le montant total annuel du financement public aux partis politiques est réparti entre les partis éligibles, au prorata des députés élus sur leur liste’’.

Ainsi, la principale condition proposée pour bénéficier d’un accompagnement financier de l’État est d’avoir de députés au parlement.

À première vue, cela peut sembler légitime. Mais le contexte béninois, fait d’assemblée nationale monocolore, de décentralisation, d’exercice de la démocratie à la base, est tel que l’idée me paraît perfectible. Pour deux raisons.

En premier, les niveaux d’animation de la vie politique. Ma remarque à ce niveau est que contrairement à l’esprit qui semble prévaloir à la rédaction des textes, tendant à faire croire que ‘’les réformes’’ ne doivent être implémentées que directement au niveau national (représentativité des femmes au parlement, financement public des partis représentés au parlement, etc.), la vie politique s’anime aussi aux niveaux local et communal, par des partis qui n’ont pas forcément la même envergure que les autres, mais qui, par leur action, contribuent à l’enracinement du processus de démocratisation dans les communes. Dans des États d’Afrique, une part du financement public destiné aux partis est réservée à ceux ayant des élus communaux ou locaux. Au Tchad, en plus du montant forfaitaire de cinq millions systématiquement alloués à chaque parti, depuis 2009 35% du montant global du financement public est réservé aux partis ayant des élus communaux. Au Burkina Faso, le législateur est allé plus loin en choisissant d’accompagner les partis dans le financement de leurs campagnes électorales (législatives ou municipales), c’est-à-dire avant que la notion d’élu n’intervienne (cf. rapport sur le Financement des partis politiques dans l’espace francophone, présenté par Jean Rousselle et Gérard Bila SEGDA, 2014).

Le second argument a trait au contexte actuel de notre pays marqué par un sentiment d’exclusion et d’injustice né des dernières législatives auxquelles n’ont pu participer que deux partis, tous de la mouvance. La conséquence est qu’avec cette proposition, seuls le Bloc républicain et l’Union Progressiste se partageraient la manne qui représente 0,30% de 1862,918 milliards de francs CFA (budget exercice 2018). Évidemment, au lieu d’être une des panacées censé ressortir du dialogue politique, cette disposition n’est en réalité qu’une nouvelle bassine d’eau au moulin de la crise politique qui prévaut.

Contrairement à la première partie de mon développement, vous pouvez encore agir en amont le vote n’a pas encore eu lieu. La constitution, même révisée, vous permet toujours d’amender toute proposition ou projet de loi soumis à votre examen.

Ma proposition est, simplement, au lieu de réserver la totalité du financement public aux seuls partis présents au parlement, de le répartir comme suit :

-50% aux partis ayant des députés au parlement, au prorata des députés élus sur leurs listes ;

-30% aux partis ayant des élus communaux, en conservant le même principe de répartition;

-10% aux partis ayant des élus locaux, en conservant le même principe de répartition;

-10% aux partis ayant des élues femmes (députés et conseillers communaux et locaux), en conservant le même principe de répartitions.

Cela peut sembler irréaliste comme proposition, mais dans le contexte qui est le nôtre, il s’agit non pas de protéger ses intérêts, mais de tendre la main aux autres acteurs de la crise pour redonner confiance au peuple et décrisper l’atmosphère.

Je veux croire que cela vous aidera dans votre tâche.

Foire des produits locaux à Bénin Royal hôtel : ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’ promeut le « made in Bénin »

‘’Classe Affaires Expo Vente’’ poursuit son noble combat de promotion des produits « made in Bénin ». Pour cause, la 4è édition de la foire des produits locaux a ouvert ses portes ce samedi 09 novembre 2019 à l’hôtel Bénin Royal.

‘’Classe Affaires Expo Vente’’ poursuit son noble combat de promotion des produits « made in Bénin ». Pour cause, la 4è édition de la foire des produits locaux a ouvert ses portes ce samedi 09 novembre 2019 à l’hôtel Bénin Royal.

Vue partielle des exposants

Pendant deux jours, ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’ mettra en lumière les produits et services (agro-alimentaire, cosmétique, artisanat, mode, décoration, …) d’une trentaine de jeunes créateurs, innovateurs  ou encore  entrepreneurs.

Interrogée en marge de cet évènement, la promotion de ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’, qui est une plateforme physique de promotion des produits made in Benin,  a martelé que l’objectif reste le même.

« Nous avons organisé cet évènement pour mettre sur les feux de la rampe des jeunes béninois qui innovent dans plusieurs domaines, mais qui ne sont pas forcément connus », a souligné la brave et dynamique, Folakè Ali, promotrice de ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’.

Folakè Ali

Pour accompagner cette noble ambition, la promotrice a annoncé des innovations pour cette 4ème édition. Folakè Ali a évoqué la formation pré expo à l’endroit des exposants sur la  gestion des finances dans leurs entreprises, animée par une experte en économie.

En outre, la promotrice de ‘‘Classe Affaires Expo Vente’’ a cité la valorisation de la littérature à travers des ouvrages qui abordent  les recettes de cuisines ou de boissons.

C’est dire que cette édition rime avec d’agréables innovations.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Vers la validation du nouveau guide méthodique d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles

L’hôtel Azalaï a abrité l’atelier de validation du guide méthodique d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, ce jeudi 31 octobre 2019. Les assises qui réunissent les acteurs du ministère du plan et du développement, de la direction générale de la politique du développement, de la direction du budget, du Programme des nations unies pour le développement et autres ouvriront, sans doute, la voie à la validation du nouveau guide.

L’hôtel Azalaï a abrité l’atelier de validation du guide méthodique d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, ce jeudi 31 octobre 2019. Les assises qui réunissent les acteurs du ministère du plan et du développement, de la direction générale de la politique du développement, de la direction du budget, du Programme des nations unies pour le développement et autres ouvriront, sans doute, la voie à la validation du nouveau guide.

Manassé AGBOSSGA

Vue partielle des participants

Ouvrant le bal des allocations, le directeur général des politiques de développement a  confié que cet atelier constitue l’aboutissement d’un long processus démarré en 2014, celui de l’actualisation du guide d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, instauré par le ministère du plan et du développement depuis 2009 au profit des acteurs de la chaîne « planification, programmation,  budgétisation,  suivi évaluation ».  Magloire Aguèssi a ensuite fait savoir que la direction générale des politiques de développement et la direction générale du budget ont travaillé main dans la main avec l’appui technique et financier  du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) pour assurer un arrimage parfait  entre les stratégies formulées en amont,  et le cadre budgétaire retenu plus bas.

De quoi amener le  directeur de cabinet du ministre du plan et du développement a remercié les partenaires, techniques et financiers en particulier le Pnud  pour leur accompagnement dans le processus de finalisation du présent guide.

Rufino d’Alméida a ensuite  précisé que le « nouveau guide complète et enrichit considérablement le précédent en mettant l’accent sur une démarche administrative  inclusive et participative.  Il a ajouté que le nouveau guide prend en compte les grandes phases de l’élaboration des politiques et prévoit les boites à outils pour orienter la prise en compte des dimensions transversales à toutes les étapes du processus.

Selon lui, ce guide révisé constitue donc désormais  un outil important au service  des personnes physiques et morales responsables de l’élaboration des politiques publiques et celles chargées des activités opérationnelles au sein des différences structures et institutions de l’administration publique.

Rufino d’Alméida a annoncé que les prochaines étapes seront consacrées à son appropriation.

C’est dire que le chronogramme est bien défini !

Paul Hounkpè: « La lutte ne fait que commencer »

A ceux qui évoquent un deal entre Paul Hounkpè et Patrice Talon, le secrétaire exécutif du parti Forces cauris pour un Bénin émergent nie cette accusation. Mieux, il réitère la détermination de son camp à faire plier le chef de l’Etat.

A ceux qui évoquent un deal entre Paul Hounkpè et Patrice Talon, le secrétaire exécutif du parti Forces cauris pour un Bénin émergent nie cette accusation. Mieux, il réitère  la détermination de son camp à faire plier le chef de l’Etat. En effet, face à la presse ce jeudi 31 octobre 2019,  Paul Hounkpè a laissé entendre que le combat, après la reconnaissance juridique du parti n’est qu’ à sa phase préliminaire.  « La lutte ne fait que commencer », lance t-il.

Le secrétaire exécutif national du parti FcBe, reconnu par  Sacca Lafia invite dans ce sens les militants à se tenir prêts pour les consignes à venir. « Nous leur disons d’être prêts pour les mots d’ordre qui leurs seront donnés ».

En attendant, il invite ces derniers à la mobilisation et à la sérénité.

Comédie ou Sincérité?  A chacun, son appréciation.

Mises en garde

En outre, les responsables du parti Forces cauris pour un Bénin émergent ont prévenu les députés contre  toute révision non consensuelle de la constitution. A travers une déclaration de presse lue par l’honorable Garba Yaya, les FcBe ont mis en garde les députés contre tout passage en force dans le dessein de confiscation du pouvoir.

Théophile Yarou, Paul Hounkpè, Idrissou Bako, Garba Yaya et consorts ont suggéré au chef de l’Etat de prioriser la mise en œuvre des mesures d’apaisement avant toute autre mesure au nom de la paix et de l’unité nationale.

Talon et ses députés n’en ont visiblement pas tenu compte.

Manassé  AGBOSSAGA

Elections générales, parrainage, poste de vice président, loi d’amnistie: Ce qu’il faut retenir du menu pimenté des forces de l’Opposition

Au domicile du premier président du Bénin, ère démocratique, ce jeudi 31 octobre 2019, les forces de l’opposition réunies au sein de la Résistance ont réagi sur plusieurs sujets. A travers une déclaration lue par le président Nicéphore Soglo en présence de certains leaders de l’opposition dont Candide Azannaï, Géraldo Gomez, Justin Adjovi, la Résistance a donné son point de vue sur les élections générales, le parrainage, le poste de vice président, la loi d’amnistie, propositions actuellement sur la table des députés. Détails d’un menu pimenté !!!

Au domicile du premier président du Bénin, ère démocratique, ce jeudi 31 octobre 2019, les forces de l’opposition réunies au sein de la Résistance ont réagi sur plusieurs sujets. A travers une déclaration lue par le président Nicéphore Soglo en présence de certains leaders de l’opposition dont Candide Azannaï, Géraldo Gomez, Justin Adjovi, la Résistance a donné son point de vue sur les élections générales, le parrainage, le poste de vice président, la loi d’amnistie, propositions  actuellement sur la table des députés. Détails d’un menu pimenté !!!

Manassé AGBOSSAGA

Sur la question des élections générales, :la Résistance parle d’une vaste escroquerie politique, si elle venait à être effective en 2026, comme annoncée par le ministre Alain Orounla. Par la voix de Nicéphore Soglo, l’Opposition souligne que cela reviendrait à laisser des députés illégitimes allés au terme de leur mandat. Pour l’opposition, cela est inadmissible avec la parodie d’élection organisée le 28 avril dernier.

Quant au parrainage des candidats, les forces de l’Opposition confient qu’il s’agit en réalité du plan caché de « la parodie de  dialogue » initié par le chef de l’Etat, les 10 et 12 octobre derniers. Pour l’Opposition, cette proposition constitue un coup  d’Etat qui mènerait le Bénin vers l’abîme. « Nous tenons à mettre en garde l’assemble nationale contre toute tentative d’une loi induisant le parrainage  par  des élus tels qu’ils  soient », prévient alors Nicéphore Soglo.

Au sujet du poste de  vice président, l’Opposition parle d’une supercherie  et d’un  complot qui remettrait en cause les acquis de la conférence nationale de février 1990. La Résistance invite au passage le président Talon à démissionner s’il se sent fatigué au bout de trois ans d’exercice du pouvoir.

Enfin sur la loi d’amnistie, la Résistance approuve, mais pose des conditions. Par la voix du premier président du renouveau démocratique, la Résistance précise que les crimes commis pendant et après la période électorale ne peuvent rester impunis. Pour les forces de l’opposition, les auteurs de ces crimes  ne peuvent donc bénéficier d’une quelconque loi d’amnistie.

Par contre, la Résistance confie que la loi d’amnistie peut s’appliquer à Sébastien Ajavon,  condamné, selon les propos de Soglo,   par une « Cour aux ordres’, aux exilés politiques,  aux prisonniers et détenus arbitrairement arrêtés pendant la période électorale.

L’Opposition confie qu’un simple acte administratif est suffisant pour dénouer cette situation.

Interpellé, Talon appréciera !

Loi d’amnistie/Dégel de la crise : Six demandes d’Amnesty international Bénin à Talon, Vlavonou, …

Le directeur exécutif d’Amnesty international Bénin s’est prononcé sur la loi d’amnistie que s’apprête à voter les députés à l’occasion d’une conférence de presse dans la matinée de ce mardi 29 octobre 2019 au siège de l’institution. Fidèle Kikan a insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les violations des droits humains pendant la période électorale, élément indispensable d’une sortie de crise…

Le directeur exécutif d’Amnesty international Bénin s’est prononcé sur la loi d’amnistie que s’apprête à voter les députés  à l’occasion d’une conférence de presse dans la matinée de ce mardi 29 octobre 2019 au siège de l’institution. Fidèle Kikan a  insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les violations des droits humains pendant la période électorale, élément indispensable d’une sortie de crise.

Fidèle Kikan

Dans ce sens, il a, au nom d’Amnesty international Bénin, adressé six demandes  aux autorités béninoises pour le dégel de la crise. Fidèle Kikan a notamment cité la  « garantie d’une enquête transparente et indépendante sur les violences électorales comme l’a promis le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique », la « garantie d’une justice pour les victimes des  violations de droits humains », la  « réaffirmation de l’engagement de l’Etat au sujet de la lutte contre l’impunité et les immunités abusives », la «  libération des personnes arrêtées arbitrairement et détenues dans les cadres des manifestations liées au processus électoral », le « respect de la recommandation du comité des nations unies sur la torture au sujet de la répression des manifestants de mai à Cotonou et de l’usage excessif de la force ayant entraîné des morts », et « l’introduction d’une clause d’exclusion de la loi d’amnistie des violations liées aux droits humains ».

Patrice Talon, président de la République et Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, les plus concernés par cette requête apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Loi d’amnistie pour le dégel de la Crise: Amnesty international Bénin dit oui, mais…

Amnesty international Bénin s’invite au débat lié au vote d’une loi d’amnistie pour tenter de sortir de la crise électorale. Face aux hommes des médias, ce mardi 29 octobre, le directeur exécutif de la section béninoise s’est prononcé sur le sujet, soulignant au passage la position d’Amnesty international Bénin et les conséquences de l’adoption d’une telle loi.

Le Directeur exécutif d’Amnesty International Bénin a animé une conférence de presse au siège de l’institution à Cotonou, ce mardi 29 octobre 2019. Fidèle Kikan est revenu sur la proposition de loi d’amnistie pour sortir de la crise électorale. Le conférencier a notamment insisté sur la position d’Amnesty international Bénin et souligné les conséquences de l’adoption d’une telle loi.

Manassé AGBOSSAGA

Amnesty international Bénin s’invite au débat lié au vote d’une loi d’amnistie pour tenter de sortir de la crise électorale. Face aux hommes des médias, ce mardi 29 octobre, le directeur exécutif de la section béninoise s’est prononcé sur le sujet, soulignant au passage la position d’Amnesty international Bénin et les conséquences de l’adoption d’une telle loi.

Fidèle Kikan a d’abord indiqué qu’une loi d’amnistie est une mesure législative  exceptionnelle qui dépouille rétroactivement de leur caractère délictueux, certains faits. Il précise qu’une telle disposition a pour but d’apaiser les tensions dans un pays en crise ou qui sort de crise et de pardonner afin de consolider la paix et la cohésion sociale.

Sur cette base, le conférencier ne s’oppose pas la loi d’amnistie, l’une des propositions des participants au dialogue politique des 10 et 12 octobre derniers.

Réserves

Fidèle Kikan en tenue locale

Toutefois, le directeur exécutif d’Amnesty international Bénin émet des réserves sur la loi d’amnistie qui sera bientôt sur la table des députés.  Il déplore que les députés  s’apprêtent  à voter cette loi alors qu’aucune enquête n’a été menée pour situer les responsabilités. « On ne sait pas ce qui s’est passé. On ne sait pas qui a tort, qui a raison  et puis du jour au lendemain trois articles d’amnistie vont nous faire oublier tout ça. Ce n’est pas possible.  C’est inadmissible, inacceptable dans un état de droit », fustige Fidèle Kikan.

Pour lui, la loi d’amnistie ne doit pas rimer avec impunité en fermant les yeux sur les cas des violations des droits de l’homme pendant et après les législatives.

« Il faut regarder de près ce qui s’est passé.   Il faut que l’Etat nous dise combien de personnes ont eu à perdre leurs vies, combien de personnes ont été arbitrairement arrêtées, blessées. Il faut .que les responsables, les auteurs  des tirs soient identifiés, démasqués  et punis conformément à la loi », martèle t-il, avant d’ajouter, «  les trois articles doivent prendre en compte une clause d’exclusion des violations des droits de l’homme ».

Et au cas où une loi d’amnistie  inclurait les auteurs de violations des droits humains pendant la période électorale, Fidèle Kikan alerte : « Elle assoirait l’impunité des responsables de l’application de la loi qui se seraient rendus coupable de violations des droits humains. Elle anéantirait tout espoir des victimes de pouvoir obtenir réparation des préjudices subis du fait des violations. Elle anéantirait tout espoir de connaître la vérité sur les vrais auteurs des violations, de les punir et de réparer ».

A ceux qui accuseraient Amnesty international Bénin de remuer le couteau dans la plaie à travers cette sortie, Fidèle Kikan répond «Notre cri de cœur,  ce n’est pas pour remuer le couteau dans la plaie. Mais, c’est pour empêcher que la plaie se transforme en gangrène et au lieu d’une plaie que nous soignons, nous soyons obligés d’amputer tout le monde ».