L’édition 2019 de la journée mondiale de la poste est conjuguée au passé, mais restera à jamais gravée dans la mémoire collective. Pour cause, le directeur général de la poste Samuel Ognigbo et son staff ont, avec le soutien du ministère de tutelle, proposé un cocktail riche et varié pour offrir aux acteurs postaux une journée inoubliable.
Le Bénin
n’est pas resté en marge de l’édition 2019 de la célébration de la journée
mondiale de la poste. Dans une parfaite symbiose, le ministre de la
communication, Alain Orounla et le directeur général de la poste, Samuel
Ognigbo ont commémoré l’évènement dans une saveur spéciale, ce vendredi 11 octobre 2019 à l’hôtel Bénin
royal,
Manassé
AGBOSSAGA
L’édition
2019 de la journée mondiale de la poste est conjuguée au passé, mais restera à
jamais gravée dans la mémoire collective. Pour cause, le directeur général de
la poste Samuel Ognigbo et son staff ont, avec le soutien du ministère de
tutelle, proposé un cocktail riche et varié pour offrir aux acteurs postaux une
journée inoubliable.
Aux programmes : semaine commerciale, porte ouverte, don de sang, discours télévisé du ministre de la communication et de la poste, visite de travail du ministre de la communication et de la poste à la direction générale, compétition de football, communication, cérémonie officielle, marche de cœur. Ceci du lundi 07 au samedi 12 octobre.
Et à l’occasion
de la cérémonie officielle, ce vendredi à l’hôtel Bénin royal, le président du
comité d’organisation Salifou S. a indiqué que cette journée renforcera les liens entre
la poste et ses clients pour des services postaux de qualité.
Et pour
le directeur général de la poste, Samuel Ognigbo, cela passe par la reforme des services de la
poste, la transformation de la poste par des investissements efficaces.
Pour sa
part, le ministre de la communication a
fait remarquer que l’objectif de cette journée est de sensibiliser les
entreprises sur le rôle de la poste dans leur vie quotidienne et de sa
contribution au développement socio-économique du pays.
Il a
ajouté que le thème choisi pour l’évènement « secteur postal et croissance
économique au Bénin », révèle que
les opérateurs postaux doivent être les meilleurs partenaires pour un développement inclusif de la société.
En outre,
le ministre de la communication a saisi l’occasion pour féliciter la lauréate
du concours mondial épistolaire, Richemelle Koukoui.
Les encouragements
du ministre ont laissé place aux deux panels.
Dans un
premier temps, la thématique « atouts
de l’infrastructure postale dans le développement des petites et moyennes entreprises »
a fait objet de débats entre les
directeurs de l’Absu-Cep, de l’Anpme, de
DHL, le conseiller de l’Arcep en charge de la régulation postale, et le
représentant des associations de consommateurs.
Le second
panel composé du directeur de l’ADN, du directeur général de l’ex OPT, du directeur
général de Zè Express, du directeur général de ASPER, du Directeur général de l’ENP
a évoqué la thématique liée à la « poste du Bénin S.A : changement de
paradigme pour une survie durable ».
Une saveur
spéciale pour permettre à la poste du Bénin, créé en 2004 de toujours offrir
des services de qualité à ses usagers
Le secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale des forces vices de la nation n’agrée pas le dialogue politique qui se tient du 10 au 12 octobre au palais des congrès de Cotonou. Saliou Adamou émet deux réserves sur cette assise…
Le
Secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence
nationale des forces vices de la Nation
était présent à la sortie médiatique effectuée par le Comité national de
résistance, ce jeudi 10 octobre 2019 au Chant d’oiseau de Cotonou. Interrogé en
marge de cette sortie, Saliou Adamou a émis deux réserves sur le dialogue
politique national qui se tient au palais des congrès.
Manassé
AGBOSSAGA
Le
secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence
nationale des forces vices de la nation n’agrée
pas le dialogue politique qui se tient du 10 au 12 octobre au palais des
congrès de Cotonou. Saliou Adamou émet deux réserves sur cette assise.
Dans un premier temps, il rappelle que le président Patrice Talon n’a pas de différend avec les politiciens, mais plutôt avec le peuple béninois. Saliou Adamou souligne au passage que les violences postélectorales ont provoqué la mort dans des populations et non des acteurs politiques. Pour le Secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale des forces vices de la Nation, le chef de l’Etat devrait plutôt initier un dialogue national entre son peuple et lui.
« Le
président Talon n’a pas un problème avec l’opposition, mais avec le peuple… La solution, c’est de rencontrer le peuple, échanger avec ce peuple…Ceux qui
ont été tués lors ders évènements des 01 et 02 mai, à Tchaourou, Savè et autres
ne sont pas des politiques, mais les populations », fait il remarquer.
En
outre, Saliou Adamou fait savoir que les partis conviés à ce dialogue sont
invités à échanger, entre autres, sur
les lois querellées, notamment la charte des partis politiques et le code
électoral. Selon lui, les conclusions
seront sans doute reversées aux députés de la 8ème législature qui
souffrent de légitimité et de légalité.
Pour lui, il serait anormal et incompréhensible que des députés illégitimes toilettent les deux lois électorales.
Face
à ces deux réserves, Saliou Adamou qualifie les assises du palais des congrès de « dialogue entre copain ».
Patrice
Talon et les responsables des partis présents au dialogue apprécieront !
Beaucoup de choses à se mettre sous la dent pour cette première journée. Pêle-mêle, la présence du chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture, la présence des partis invités, notamment…
Comme
annoncé, le dialogue politique national a connu son envol ce jeudi 10 octobre
au palais des congrès. Kpakpato Médias
revient sur faits marquants du dialogue prévu pour s’achever ce samedi 12
octobre.
Manassé
AGBOSSAGA
Beaucoup
de choses à se mettre sous la dent pour cette première journée. Pêle-mêle, la
présence du chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture, la présence des partis
invités, notamment celle des Forces cauris pour un Bénin émergent (aile Hounkpè),
mais également l’absence de certains à l’image de dynamique unitaire pour le
développement (DUD) de Valentin Houdé, la présentation de l’ordre des assises, la composition du présidium devant conduire
les débats, …
Très ponctuel, Patrice Talon a donné le top des travaux avant de se retirer. Il a dans son discours invité les uns et les autres à des débats francs et sincères pour « explorer toutes les pistes possibles d’amélioration de l’arsenal juridique régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations pertinentes pour y parvenir ».
Outre
le discours d’ouverture du chef de l’Etat prononcé devant le président de l’Assemblée
nationale, Louis Vlavonou, le président
de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Emmanuel Tiando et
autres personnalités, la première journée des travaux du dialogue politique a également
été marquée par la présence du parti
Force cauris pour un Bénin émergent. Du moins, aile Hounkpè. Théophile Yarou,
Paul Hounkpè, Alassane Soumanou, El Farrouck Soumanou ont répondu à l’appel du chef de l’Etat,
confirmant au passage les divergences au sein des cauris.
Par contre, le parti la Dynamique unitaire pour le développement a boycotté les assises. Le parti qui posait déjà des préalables avant sa participation aux échanges a brillé pas son absence. Valentin Adi Houdé, Léon Bani Bio Bigou, Hélène Aholou Kèkè se reprochent de plus en plus de l’opposition.
Pour
le reste, les autres partis invités à l’image de l’UDBN de Claudine Prudencio,
de l’Union progressiste, du Bloc républicain, de la Fcdb de Soumanou Toléba sont présents à travers leurs délégués.
Des
délégués qui ont d’ailleurs pris connaissances des cinq points à l’ordre des
jours à savoir le toilettage du code électoral et de la charte des partis
politiques, le renforcement du système
partisan, la recherche d’équité dans la représentation du peuple à l’Assemblée
nationale, le statut de l’opposition et les mesures d’apaisement de la situation politique.
L’autre
point fort de cette première séance est la présentation du présidium.
Ci-dessous
les partis présents, la composition du présidium, l’ordre du jour, le discours
du chef de l’Etat.
Démarrage,
ce jeudi 10 octobre 2019 au Palais des Congrès de Cotonou des travaux du
dialogue politique en présence des délégués des partis :
PARTIS PRESENTS
–
Union Progressiste (UP) dont le porte-parole est Monsieur Abraham ZINZINDOHOUE
–
Bloc Républicain (BR) dont le porte-parole est Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA
–
Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dont le porte-parole est Monsieur
Charlemagne HONFO
–
Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN) dont
le porte-parole est Monsieur Céphise BEO AGUIAR
–
Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) dont le porte-parole est
Monsieur Soumanou TOLEBA
–
Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dont le porte-parole est
Monsieur Cyrille DJIKUI
–
Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) dont le porte-parole est Monsieur
Théophile YAROU
–
Parti la Flamme Renouvelée (PFR) dont le porte-parole est Monsieur Gilbert EDA
PRESIDIUM
–
Monsieur Dorothée SOSSA (Modérateur et facilitateur Général)
–
Monsieur Orden ALLADATIN (Rapporteur
représentant la mouvance)
Le
parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) est
absent des travaux.
L’ORDRE DU JOUR DES ASSISES DU 10
AU 12 OCTOBRE 2019
1-
Toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques
2-
Renforcement du système partisan
3-
Recherche d’équité dans la représentation du peuple à l’Assemblee nationale
4-
Statut de l’opposition
5-
Mesures d’apaisement de la situation politique
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA
RÉPUBLIQUE À L’OCCASION DE L’OUVERTURE DU DIALOGUE POLITIQUE
Madame
et Messieurs les Présidents des Institutions,
Mesdames
et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames
et Messieurs les responsables de partis politiques,
Mesdames
et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique,
Distingués
invités,
Permettez-moi
d’exprimer à chacun de vous, au nom de la République tout entière, ma
satisfaction et ma reconnaissance pour votre présence qui témoigne de votre
amour et de votre disponibilité pour notre cher pays.
Notre
rencontre de ce jour, loin d’être le signe d’un quelconque stress de notre
démocratie, s’apparente à mon sens, à une exigence de check-up quand survient
une quinte de toux d’une résonnance inhabituelle.
Mesdames
et messieurs,
Notre
système partisan était devenu nuisible pour notre pays, tel un ongle incarné
dans l’orteil.
Fallait-il
le tailler avec courage dans la douleur ou ne rien faire au préjudice indéfini
du bien-être ?
Avec
honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la
fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la
quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d’une nouvelle
charte des partis politiques et d’un nouveau code électoral pour répondre à
notre besoin unanime d’assainissement.
A
la mise en œuvre de ces lois, Mesdames et Messieurs, nous nous sommes déchirés
au point de compromettre notre cohésion.
Nous,
acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et
la défiance dans l’esprit de nos concitoyens.
Si
les évènements des mois d’avril, de mai et juin n’ont pas remis en cause le
processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils
auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l’idéal unanimement
partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal.
Mesdames
et messieurs,
Notre
pays nous appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion.
Aussi
indiqués qu’ils puissent paraître, notre charte des partis politiques et notre
code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d’entre nous, à la
mise en œuvre, ne s’y sont pas retrouvés.
Aussi
apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour
apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles
à y apporter en vue d’une meilleure et réaliste organisation de l’espace
politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l’unité
nationale et de la concorde, tout en préservant l’indispensable assainissement
des pratiques politiques.
C’est
convaincu de cet idéal que j’ai convoqué les présentes assises dédiées au
Dialogue Politique ainsi que je m’y suis engagé le 20 mai dernier devant notre
peuple, puis réitéré le 15 juillet, lors de ma rencontre avec certains
responsables politiques.
Mesdames et messieurs,
Le
dialogue politique auquel je vous convie trouve sa justification dans la
volonté de notre peuple de voir ses acteurs politiques se hisser à la hauteur
des défis qu’imposent la construction de l’Etat et la consolidation de la
nation.
Il
s’inscrit dans mon souci permanent d’associer les acteurs politiques à la
recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment
électorales, dont la résolution est indispensable à notre cohésion et à notre
marche vers le progrès.
Sa
finalité réside dans les recommandations responsables qu’il vous appartiendra
de formuler à mon endroit.
Je
suis convaincu que la foi qui vous anime et l’engagement politique responsable
qui est le vôtre, nous permettront de trouver les solutions qui renforcent
davantage nos institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion
et de régression.
Nous
savons tous et il n’est pas superflu de le rappeler ici ce matin, que pour
mettre fin aux pratiques qui retardent son développement et créer les
conditions de la prospérité en vue d’offrir de meilleures conditions de vie à
ses enfants, notre pays a besoin de réformes d’envergure, telle que la réforme
du système partisan.
En
effet, le système partisan tel qu’institué, perçu et pratiqué depuis 1991, ne
fournit pas toujours les moyens politiques de résilience aux défis
institutionnels, économiques et socio-politiques.
Il
peine surtout à mobiliser durablement en nombre suffisant dans des ensembles
homogènes, les ressources politiques qualitatives nécessaires à la performance
de l’Etat dans la réalisation de ses missions essentielles.
L’intérêt
n’est-il pas élevé de réformer notre modèle pour l’adapter à nos besoins de
bonne gouvernance, à travers l’instauration de règles contraignant à la
constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la
compétition politique ?
Mesdames
et Messieurs,
Dans
la vie d’une nation, de telles rencontres ne sont pas fréquentes, même si elles
sont souhaitées.
C’est
pourquoi, je félicite les délégués des différents partis politiques ici
représentés pour leur désignation, et les invite à saisir la présente occasion
pour explorer toutes les pistes possibles d’amélioration de l’arsenal juridique
régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations
pertinentes pour y parvenir.
A
ce propos, je ne doute pas que le sens du devoir vis-à-vis de la République
prévaudra lors des échanges et que sera préservé l’essentiel : l’impérieuse
nécessité de réformer nos pratiques politiques et partisanes afin d’améliorer
la gouvernance générale du pays.
Ainsi
nous donnerons à notre peuple des raisons de continuer à croire en nous,
acteurs politiques, car il aura compris que les réformes difficiles mais
nécessaires ne nous épargnent pas non plus.
Mieux,
nos concitoyens apprécieraient bien de voir que nous consentons, nous aussi,
les sacrifices nécessaires au développement de tous comme nous le leur
demandons.
En
tout état de cause, je veux ici vous rassurer, Mesdames et Messieurs les
Délégués, que mon Gouvernement appréciera avec diligence la pertinence et
l’opportunité de vos recommandations en vue d’accomplir les actes qui
relèveront de sa responsabilité.
Je
ne doute pas qu’il en sera de même pour l’Assemblée nationale.
Je
ne ménagerai aucun effort personnel à cet effet.
Mesdames
et Messieurs
Je
voudrais, pour finir, vous remercier d’avoir accepté de vous investir dans
cette mission de haute portée nationale.
Pour
garantir le bon déroulement de vos échanges dans le respect mutuel, j’ai chargé
Monsieur Dorothée Cossi SOSSA dont l’expérience intellectuelle, politique et
professionnelle est connue de tous, d’en assurer la conduite et la
facilitation.
A
ses côtés officieront Monsieur Victor Prudent TOPANOU, que j’ai désigné comme
premier Rapporteur, et deux autres que vous désignerez en votre sein.
Comptant
sur l’engagement de chacun et de tous au service de la République, notre bien
commun, je déclare ouvert le Dialogue Politique dont j’aurai le bonheur de
recevoir, ici même samedi prochain, les conclusions.
Le Comité national de résistance compte bien voler au secours des victimes, et particulièrement des orphelins dont les parents ont perdu la vie suite aux violences postélectorales enregistrées dans les quatre coins du pays. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 10 octobre 2019 au chant d’oiseau de Cotonou, Nicéphore Soglo a donné la nouvelle.
Le
Comité national de résistance compte
bien voler au secours des victimes, et particulièrement des orphelins dont les
parents ont perdu la vie suite aux violences postélectorales enregistrées dans
les quatre coins du pays. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 10
octobre 2019 au chant d’oiseau de Cotonou, Nicéphore Soglo a donné la nouvelle.
En
effet, par la voix du premier président de la République Bénin de l’ère démocratique (Ndlr :
1991-1996), le Comité national de résistance a annoncé la mise sur pied dès ce
jeudi du Fonds national de solidarité au profit des orphelins des parents
tués pendant et après les législatives
contestées du 28 avril 2019.
S’il
n’a pas donné assez de détails sur l’organe, Nicéphore Soglo a toutefois souligné que ce fonds est
exclusivement destiné à venir en aide
aux enfants ou familles de parents tués
lors des violences postélectorales.
Dans
ce sens, Nicéphore Soglo a invité « les béninois à faire le geste
minimum pour aller au secours des ces
âmes en détresse victimes collatérales de la barbarie du régime de Patrice Talon ».
Un appel donc à l’esprit de solidarité du peuple béninois !
L’Agence des services et systèmes d’information (Assi) organise depuis ce mardi 08 octobre 2019 à l’hôtel Golden Tulip l’atelier d’évaluation rapide de l’état de préparation du Bénin au commerce électronique. Soutenu par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le ministère de l’industrie et du commerce et le ministère du Numérique et de la digitalisation, cet atelier se veut être la tribune de débats avec les parties prenantes des principaux défis rencontrés pour le développement du commerce électronique au Bénin.
L’Agence
des services et systèmes d’information
(Assi) organise depuis ce mardi 08 octobre 2019 à l’hôtel Golden Tulip l’atelier
d’évaluation rapide de l’état de préparation du Bénin au commerce électronique.
Soutenu par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
(Cnuced), le ministère de l’industrie et
du commerce et le ministère du Numérique et de la digitalisation, cet atelier se veut
être la tribune de débats avec les parties prenantes des principaux défis
rencontrés pour le développement du commerce électronique au Bénin.
Manassé
AGBOSSAGA
Les
travaux qui se tiennent pendant deux jours permettront aux différentes parties d’échanger
des principaux défis rencontrés pour le
développement du commerce électronique et des opportunités qu’offre le
numérique.
En
outre, cette évaluation donnera une vision claire et concise concernant les
obstacles identifiés ainsi que les recommandations qui permettront au
gouvernement de formuler les stratégies nécessaires pour avancer dans le
développement du numérique au Bénin.
D’ailleurs,
dans son discours, Aurélie Adam Soulé a réitéré l’ambition du gouvernement du
président Talon de faire du numérique, un secteur clé de développement. La ministre de l’économique numérique et de la
digitalisation n’a pas manqué de mettre en lumière les conditions optimales
mises par le gouvernement béninois pour le développement du numérique, citant
au passage le vote de la loi sur le numérique.
Pour
sa part, Cécile B El Shamri a affiché la volonté de la Cnuced à accompagner le
Bénin dans ses efforts. Elle a d’ailleurs fait savoir que l’évaluation de la
Cnuced sur l’état de préparation au commerce électronique aide le Bénin à
évaluer sa position à ce sujet afin de
mieux participer et de mieux bénéficier du commerce électronique.
De
quoi susciter l’appétit du secrétaire général du ministère de l’industrie et du
commerce.
Pour
Amzat Salam, cette évaluation doit permettre au Bénin de se doter d’une
stratégie de commerce électronique, doit faciliter l’intégration des activités
des opérateurs économiques béninois dans le commerce électronique, et doit
permettre l’accompagnement de la
digitalisation des produits « made
in Benin ».
Pour
mémoire, le Bénin est la quatrième évaluation réalisée au sein de l’Uemoa,
après le Burkina-Faso, le Sénégal et le Togo.
Ekolèya ! Le Salon international de l’immobilier et matériaux modernes (S2IM) a ouvert les portes de l’édition 4 sur l’esplanade du stade de l’amitié. Du 07 au 13 octobre, plus de quarante entreprises publiques et privées dont Nature brique, Incibéton, CimBénin, CTPS, seront mobilisées derrière AKM Engineering pour la promotion des secteurs du BTP et de l’habitat. ..
La
4ème édition du Salon international de
l’immobilier et matériaux modernes (S2IM) est effective depuis ce lundi 7 octobre 2019 sur l’esplanade du stade
de l’amitié. En présence des directeurs
d’entreprise, des autorités à divers niveaux, et d’un parterre d’invités, le promoteur Amadou Kèyindé a donné le top
d’un rendez-vous qui se veut être la tribune de promotion des secteurs du BTP et de l’habitat.
Manassé AGBOSSAGA
Ekolèya ! Le Salon international de l’immobilier et matériaux modernes (S2IM) a ouvert les portes de l’édition 4 sur l’esplanade du stade de l’amitié. Du 07 au 13 octobre, plus de quarante entreprises publiques et privées dont Nature brique, Incibéton, CimBénin, CTPS, seront mobilisées derrière AMK ENGINEERING pour la promotion des secteurs du BTP et de l’habitat.
Avant la coupure du ruban, synonyme d’ouverture du salon, le patron d’AMK ENGINEERING a rappelé que le S2IM a pour objectif de promouvoir les secteurs du BTP et de l’habitat. Amadou Kèyindé a ajouté que ce salon qui est à sa 4ème édition permet de valoriser les matériaux locaux et modernes, de participer à l’amélioration du cadre de vie de la population et au développement durable, mais aussi et surtout de célébrer la journée mondiale de l’habitat, qui est à sa 34ème édition.
Il a ensuite précisé que la 4ème édition du S2IM se tient sous le thème « les défis de l’habitat durable face à la valorisation des déchets ». Une manière pour lui de réitérer la volonté du groupe d’AMK ENGINEERING d’être un acteur du développement durable.
De quoi susciter félicitations et encouragements des autorités à divers à niveaux et patrons d’entreprises présents au lancement.
« Je
voudrais féliciter le promoteur du salon
pour l’effort consenti, chaque année pour perpétuer le mois de l’habitat
et son salon… C’est à l’évidence un évènement important qui vise, entre autres, à promouvoir les acteurs du BTP au
Bénin…C’est un creuset de valorisation et de partage des bonnes pratiques …Le
thème du salon devient pour les acteurs
un vaste champ exploratoire en faveur de la modernisation des grandes
villes du Bénin », s’est réjouit Ambroise Kounouho, représentant d’Agétip
Sa.
Dans
le même sens, Joseph Tokanhan a adressé les félicitations de l’Ordre des
architectes et urbanistes du Bénin au promoteur et à son staff.
Pour le secrétaire général de l’Ordre des
architectes et urbanistes du Bénin, l’ambition du promoteur du salon correspond
au défi de notre siècle en ce qui
concerne le cadre bâtir en général.
Les
patrons des sociétés Nature brique,
Incibéton, le Directeur des affaires commerciales de l’Onab sont également
allés dans le sens, en présentant toutefois les avantages de leurs produits.
Le public est donc invité à effectuer le déplacement du stade de l’amitié pour avoir la confirmation de la qualité des produits exposés.
Les autorités policières et politico-administratives de Boukoumbé affichent une indifférence et un manque compassion après l’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, dans la nuit du 07 au 08 septembre dernier.C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du petit frère de la victime. En effet, de passage ce…
Les autorités
policières et politico-administratives de Boukoumbé affichent une indifférence
et un manque compassion après l’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa
garde-à-vue au Commissariat de Manta, dans la nuit du 07 au 08 septembre
dernier.
C’est du moins ce
qu’il faut retenir des propos du petit frère de la victime. En effet, de
passage ce jeudi 03 octobre 2019 sur Soleil Fm, Ferdinand Combétti a confié
qu’aucune autorité n’a eu la courtoisie de présenter ses condoléances à la
famille du disparu, plus de 27 jours l’assassinat de leur fils dans les locaux
du commissariat de Manta, commune de Boukoumbé au Nord-Bénin. « Aucune
autorité n’a mis pied chez nous pour nous présenter les condoléances »,
déplore Ferdinand Combétti, d’une voix attristée.
Et pour le petit frère de la victime, cette attitude laisse croire que leur fils n’était pas un humain, mais plutôt un animal qui a été tué. « On a l’impression que c’est un chien qui a été abattu », dénonce t-il.
Ferdinand Combétti rappelle à cet effet que son Feu grand-frère, âgé de 40 ans, était surnommé »Savon kounti Manta », qui signifie »le savon rentre à Manta ». Il a donc fait savoir que c’était un fabricant de savon connu par tous les habitants de Manta. En outre, Ferdinand Combétti a confié que son grand-frère avant son assassinat, n’avait aucun problème avec la justice.
Une raison de plus
pour la Justice de prendre à bras le corps ce dossier devant un drame qui
semble réjouir les criminels et autres complices de l’assassinat de Fidèle
Combétti.
NB : Ce lundi 07 octobre 2019 où nous publions cet article, soit un mois après le drame, aucune autorité locale, communale, et nationale n’a présenté ses condoléances à la famille du défunt.
Déo Fc succède à Zéphyr Fc. Les « rouges et noirs » ont décroché ce dimanche 06 octobre sur le terrain en face du bar Terminus, situé à Gbègnigan, la couronne de la deuxième édition du tournoi de football Jeunes béninois engagés(JBE). Une victoire arrachée dans la séance fatidique des tirs au but…
Démarré
le dimanche 04 août dernier à Gbègnigan,
le tournoi de football Jeunes béninois engagés (JBE) a connu son
épilogue ce dimanche 06 octobre 2019. A l’arrivée, c’est l’équipe de Déo Fc qui
repart avec le trophée de la 2ème édition du tournoi, devant Ilaci Fc, finaliste malheureux et Ajiha Fc, médaillée de bronze.
Manassé AGBOSSAGA
Déo Fc succède à Zéphyr Fc. Les « rouges et noirs » ont décroché ce dimanche 06 octobre sur le terrain en face du bar Terminus, situé à Gbègnigan, la couronne de la deuxième édition du tournoi de football Jeunes béninois engagés(JBE). Une victoire arrachée dans la séance fatidique des tirs au but.
En
effet, au terme des 70 minutes de jeu, ni Déo, ni Ilaci ne parviendra à
ouvrir le score. Les coéquipiers de
Arcade Kadoh ont pourtant bénéficié d’un avantage numérique après l’expulsion,
en première partie, du capitaine d’Ilaci
Fc, Benoît suite à deux cartons jaunes.
Le
juge central de la partie va donc renvoyer les acteurs à la séance fatidique
des tirs au but.
Un exercice auquel les joueurs de Déo Fc se montreront très efficaces. Preuve, grâce à Paterne Adotévi, Déo Fc s’imposera 4 buts à 3. La capitaine d’Ilaci, Baba, pourtant grand habitué des penaltys ratera son deuxième tir.
Les récompenses
Cette laborieuse victoire de Déo Fc permet aux coéquipiers de Arcade Kadoh de repartir avec le trophée d’or, mais aussi avec un ballon, un jeu de maillot et une enveloppe financière de 150.000 Fcfa.
Finaliste malheureux, Ilaci repart avec un trophée, un ballon, un jeu de maillot, une enveloppe financière de 80.000 Fcfa.
Ajiha Fc, qui la veille de la finale avait décroché la ,troisième place après sa victoire devant Zéphyr (2-0 aux tirs au but) repart avec un trophée, un ballon, un jeu de maillot et une enveloppe financière de 50.000Fcfa.
Outre
les récompenses collectives, le comité d’organisation a prévu des récompenses
individuelles. Ainsi, le meilleur arbitre, le meilleur butteur et le meilleur joueur du tournoi ont été
honorés.
« JBE, un tournoi pas comme les autre »
A la fin du tournoi, le président du Comité d’organisation
du tournoi de football a exprimé sa satisfaction. Léopold Dovonon a fait savoir
que le tournoi de football JBE est unique en son genre. Nous vous proposons un
extrait de ses propos à la fin du tournoi.
« Je suis comblé de joie, joie de voir la
jeunesse montrer qu’elle est capable de faire des merveilles, qu’elle est
consciente de sa place dans le développement du pays. Je suis très fier de voir cette jeunesse
tenir une activité dans la gaieté, dans
le fair-play. C’était un défi qu’il
fallait relever pour montrer que cette jeunesse est vraiment engagée pour le
développement du Bénin. C’est un défi relevé.
Et aussi bien que mon comité d’organisation, aussi bien que
notre leader Joël Vagnikin, qui a suivi de bout en bout depuis les Etats-Unis
comme il le pouvait cet évènement, je suis comblé.
Le
tournoi JBE n’est pas un tournoi comme les autres. Le
mouvement JBE est composé de jeunes
leaders qui sont engagés, décidés à apporter leur pierre à l’édification de
notre Nation. JBE, c’est cette pépinière
d’autorités qui demain fera des merveilles par l’exercice que nos faisons du
développement, agir pour le développement
de la nation. C’est ça notre engagement.
Ils
ont embrassé plusieurs domaines pour le développement de notre pays,
l’économie, le sport, la culture, et quand
ils attaquent une activité, c’est pour des perspectives bien définies… A travers ce tournoi que nous avons organisé, nous avons décelé les problèmes de la jeunesse
sportive et ces problèmes feront l’objet
d’une étude. Des formations seront organisées à l’endroit des coachs, des capitaines, des présidents.
Des activités seront menées pour renforcer les capacités de ces acteurs.
Je remercie le ministère des sports à travers quelques amis. Je remercie les responsables des centres de
formation au Cameroun, au Togo, en Côte d’Ivoire, aux Etats-unis qui nous ont
apporté leur appui technique pour mettre en place un programme afin de renforcer la jeunesse sportive, la jeunesse
culturelle. D’ici peu, nous allons l’étaler pour pouvoir impacter cette
jeunesse à travers nos actions ».
Jour-0. La finale de la 2ème édition du tournoi de football Jeunes béninois engagés (JBE) est pour ce dimanche 06 octobre 2019.
Jour-0. La finale de la 2ème édition du tournoi de football Jeunes béninois engagés (JBE) est pour ce dimanche 06 octobre 2019. A 15h00, sur le terrain en face du bar terminus au quartier Gbègnigan, situé dans l’arrondissement de Godomey-Togoudo, Déo Fc et Ilaci Fc chercheront à décrocher la couronne de la 2è édition du tournoi de football.
L’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, Commune de Boukoumbé dans la nuit du 07 au 08 septembre dernier est entouré de faits contradictoires et d’interrogations. Des contradictions et des questionnements qui nécessitent l’interpellation du commissaire de Manta, ses collaborateurs, le maire de Boukoumbé, le Chef d’arrondissement de Manta, le délégué de Koukuangou. Détails…
L’assassinat de Fidèle Combétti
pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, Commune de Boukoumbé dans la
nuit du 07 au 08 septembre dernier est entouré de faits contradictoires et d’interrogations.
Des contradictions et des questionnements qui nécessitent l’interpellation du commissaire
de Manta, ses collaborateurs, le maire de Boukoumbé, le Chef d’arrondissement
de Manta, le délégué de Koukuangou. Détails…
Manassé AGBOSSAGA
Ce
samedi 7 septembre, quand Fidèle Combétti, âgé de 40 ans quittait son
domicile, c’était pour trouver une solution à l’amiable. Selon son épouse, il a
décidé de se rendre à Koukuangou afin de trouver un consensus avec l’un de ses
créanciers.
D’autres
sources renseignent d’ailleurs qu’il il s’est rendu de son plein gré, sans aucune contrainte ni
menotte et en pleine forme au commissariat de Manta en compagnie d’un ami
policier à lui, qui était en service. Mais, ce fut sans doute une erreur pour
lui de croire en la Police républicaine
de son pays.
En
effet, visiblement informés de sa présence dans les locaux du commissariat, ses
bourreaux ont vite fait de descendre sur les lieux pour l’abattre froidement. Preuve,
c’est un corps sans vie, couché à plat ventre baignant dans une marre de sang,
crane fracassé et les jambes brisés,
d’un citoyen qui avait son casier judiciaire vide qui a été retrouvé dans la
salle de repos.
Des zones d’ombres
Les
démarches menées par la famille pour comprendre le péché qu’aurait commis leur
frère pour mériter ce triste sort n’aboutiront à rien. Si ce n’est à une avalanche et
contradiction des faits.
En
effet, selon la police il a été gardé à
vue pour port d’arme à feu. Une version qui a du mal à passer auprès de la
famille puisqu’aucune n’arme n’a pu être présentée.
La seconde version servie par la police, le chef d’arrondissement de Manta et le délégué du village de Koukuangou serait que
Fidèle Combétti aurait essayé de pénétrer dans une maison. C’est d’ailleurs
cette version qui a été inscrite dans le registre de plainte. Petit bémol à ce
niveau. La famille n’a toujours pas l’identité du prétendu propriétaire de maison.
Enfin,
il y a la version de l’agent de Police qui a rédigé la plainte qui a fait
savoir à la famille que Feu Fidèle Combétti aurait été aperçu dans un champ de
maïs.
Nécessité d’interpeler
Ces
versions contradictoires suscitent des réflexions sur les réels mobiles de l’assassinat
de Fidèle Combétti. En outre, elles suscitent également des interrogations.
Le
maire de Boukombé qui dit avoir prévenu le Commissaire à 23h de la menace de
mort qui pesait sur Feu Fidèle Combétti a eu cette information de quelle
source ? Le Commissaire de Manta et
les autres personnes informées de la menace de mort qui pesait sur Feu Fidèle Combétti ont-ils
pris à la légère cette information ? Quelles sont les dispositions
concrètes qu’ils ont eu à prendre pour empêcher qu’il soit tué à 3heures, soit
5 heures après son arrivée au commissariat ? Le CA de Manta et le délégué Koukuangou, qui
ont porté plainte contre Fidèle Combétti sont ils revenus prévenus la police qu’il y a
un risque de mort ?
En outre, il y a cette grande question qui taraude les esprits des parents de la victime. Comment est-il possible que le maire qui n’a pas vu le corps de Fidèle Combétti puisse décrire les faits et le scénario comme s’il avait participé à la planification ?
Il est évident que seule la Justice peut apporter des réponses à ces contradictions et interrogations ?