Hervé Hèssou, Coordonnateur Adjoint de  »CAFE MEFIAS PLUS » « L’Upmb a besoin d’un lifting pour impacter davantage les professionnels des médias béninois….»

« La Météo » s’est entretenue avec Hervé Prudence HESSOU sur la célébration prochaine des 5 années d’existence de linitiative CAFE MEDIAS PLUS dont il est actuellement le coordonnateur adjoint. Entre satisfaction et détermination à porter plus loin le premier Press club du Bénin, celui qui est également le secrétaire général adjoint de l’Union des professionnels des médias du bénin (UPMB) revient sur les défis qui se posent à l’ensemble des hommes et femmes des médias…

« La Météo » s’est entretenue avec Hervé Prudence HESSOU sur la célébration prochaine des 5 années d’existence de linitiative CAFE MEDIAS PLUS dont il est actuellement le coordonnateur adjoint. Entre satisfaction et détermination à porter plus loin le premier Press club du Bénin, celui qui est également le secrétaire général adjoint de l’Union des professionnels des médias du bénin (UPMB) revient sur les défis qui se posent à l’ensemble des hommes et femmes des médias.

La Météo : Le CAFE MEDIAS PLUS est actuellement à son 240ème numéro. Bientôt ce sera le numéro 250 qui coïncide avec le 5ème anniversaire de linitiative. Que pouvons-nous retenir de son bilan ?

Hervé Prudence HESSOU : Le CAFE MEDIAS PLUS est une initiative qui vise à mettre de l’excellence au niveau de la presse béninoise. Nous avons eu l’idée, il y a cinq ans, dans un contexte électoral que beaucoup ont d’ailleurs fustigé à l’époque parce qu’ils ont pensé que nous étions juste venus pour les élections à la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) de cette année-là, en 2014. Mais nous pensions aller plus loin et très loin alors. La preuve, nous sommes là encore aujourd’hui bien des années plus tard avec la satisfaction d’un devoir accompli même si nous avons des choses à améliorer sur le concept. Cette initiative permet aux professionnels des médias de se revigorer chaque semaine à travers des sujets intéressants liés dans un premier temps à la vie des médias et dans un second temps à la vie sociopolitique et culturel du Bénin à travers des experts que nous mettons à leur disposition dans différents domaines et sur plusieurs thématiques. Ces spécialistes leur permettent d’approfondir leur connaissance des sujets qui font l’actualité ou non, et donc d’affiner le traitement qu’ils en feront. Les causeries ont lieu tous les vendredis à la Maison des médias de Cotonou mais également à l’intérieur du pays grâce à nos séances délocalisées, notamment à Lokossa, Bohicon, Abomey, Parakou, Porto novo, etc. Le bilan, 5 ans après sa création, est que le CAFE MEDIAS PLUS est aujourd’hui une plateforme reconnue par beaucoup de Béninois à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Cette une plateforme d’où sort de l’information crédible pour alimenter les médias aux Bénin. En cela, c’est un objectif atteint pour nous. L’autre objectif presqu’atteint pour nous c’est d’avoir permis aux confrères journalistes qui viennent tous les vendredis d’allonger la liste de leur carnet d’adresses. En effet, le journaliste doit être celui qui a un carnet d’adresses très fourni et doit le cultiver. A l’époque, nous avions fait le constat de ce que certains de ces principes avaient déserté le forum. Plusieurs journalistes n’avaient pas un bon carnet d’adresses leur permettant d’aller au contact de personnalités et spécialistes afin d’avoir un son de cloche adéquat. Ce creuset permet aussi à nos invités de laisser leur adresse à chaque fin de causerie afin de répondre plus tard aux sollicitations des professionnels des médias. Aujourd’hui, beaucoup de confrères ont fait de grands papiers, de grandes émissions sur la base de ce que nos invités disent. Quelqu’un a même fait un papier et gagné un prix en se servant des informations qu’il a reçues à CAFE MEDIAS PLUS. Un dernier objectif, c’est d’avoir réussi à attirer du monde à la Maison des Médias tous les vendredis. Le ralliement des professionnels des médias tous les vendredis redonne vie à cette maison commune. Un regret tout de même. C’est de n’avoir pas pu continuer les ateliers de formations thématiques à l’intention des confrères afin de rester dans notre crédo de promouvoir l’excellence. Toute chose que nous travaillons à corriger. Tout ceci est à l’actif de l’équipe de coordination au départ dirigée par Luc Aimé Dansou qui est aujourd’hui hors du pays. Cela ne l’empêche pas d’être très proche parce quil a toujours un regard avisé sur ce que nous faisons et ne manque d’apporter de précieuses contributions à la bonne marche de cette initiative chère à son coeur.

Récemment, vous étiez en Chine. Nous avons appris que vous avez été élu Secrétaire général d’une structure lors de ce séjour. Parlez-nous-en et quelles sont les opportunités pour les professionnels des médias du Bénin ?

Effectivement, j’ai effectué un séjour de quelques semaines en Chine grâce à un programme que ce pays a pour les médias étrangers. Nous étions une vingtaine de Béninois, professionnels des médias cette année inscrits sur ce programme de partage dexpériences et de découverte de certaines choses que la Chine fait dans le domaine des médias et qui peuvent être utiles aux médias béninois et africains. Ce programme nous a permis de prendre contact avec la réalité du fonctionnement des médias chinois. Aujourd’hui la technologie que ces médias utilisent pour travailler et le dynamisme dans lequel ils travaillent ont été constatés par la vingtaine de journalistes. C’est d’ailleurs, cette année, un programme spécial pour le Bénin. À l’issue de ce programme, nous avons décidé de mettre en place un creuset pour dynamiser cette coopération entre médias chinois et béninois. Cette structure mise en place s’appelle Médias pour la coopération sino-béninoise, déjà adoubée par les responsables des structures chinoises qui nous ont accueillis pour ce programme et aussi par l’ambassadeur du Bénin près la Chine, Monsieur Simon Pierre Adovelandé. Les autorités béninoises et celles chinoises au Bénin seront également au fait de la dynamique de ce creuset. Les opportunités sont que nous nous offrons désormais comme une courroie de transmission entre les deux pays pour tout ce qui est média. C’est une opportunité pour les médias béninois et les journalistes.

Dans quelques jours, nous assisterons au renouvellement du bureau de l’Union des professionnels des médias du Bénin. Quelle lecture faites-vous de votre mandature en tant que Secrétaire général adjoint ?

L’union est en réalité le syndicat des journalistes Béninois. A travers ses actions, elle était aux côtés des journalistes en difficulté. Vous vous rappelez des différentes sorties que nous avons eues à faire pour assister les télévisions fermées. L’UPMB nest pas également pas restée les bras croisés toutes les fois où il y a eu des velléités d’entorse à la liberté de la presse. Il est vrai que beaucoup ne s’identifient dans certaines de nos actions mais nous avons fait ce que nous avons pu pendant notre mandature. L’ancien président a démissionné pour se porter candidat au poste de conseiller à la Haac. Je profite de l’occasion pour une fois encore le féliciter pour sa brillante élection. Depuis nous avons une présidente intérimaire qui maintient le cap jusqu’à l’élection prochaine. Parlant élection, il s’agira de travailler à ce que les professionnels des médias se retrouvent davantage dans cette union. Je trouve que l’Upmb a besoin d’un lifting pour impacter davantage le professionnel des médias béninois. Ceci doit passer par un travail de repositionnement que nous devons faire rapidement. Ce travail va permettre à ce que les structures qui nous apportaient leur appui par le passé et qui pour une raison ou une autre sont parties, reviennent. Cela est important pour nous permettre de mettre en place un certain nombre de projets pour impacter le travail de nos confrères. Il faut également faire une course pour de nouveaux partenariats afin d’atteindre les différents objectifs assignés à l’Union. La question de la spécialisation est aujourd’hui primordiale pour la presse béninoise. L’actuel bureau a commencé un travail qui se doit dêtre poursuivi et approfondi afin de donner de nouvelles perspectives aux journalistes béninois. Je n’oublie pas le volet social qu’il faudra travailler à nouveau et surtout la prise en charge sanitaire des professionnels des médias qui est aujourdhui un peu alambiqué. La nouvelle équipe qui va se mettre en place doit rapidement trouver une solution à cette situation. Et qui mieux que moi pour conduire ces indispensables réformes ?

Venance Tonongbé

Existence juridique: Cet article de la charte des partis qui dispense les FcBe de toutes autres formalités

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’a pas besoin de suivre les nouvelles instructions du ministre de l’intérieur avant de bénéficier d’une existence juridique. Et c’est un article de la charte des partis politiques qui donne cette garantie aux « cauris ». Du moins à en croire les propos du porte-parole des FcBe…

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’a pas besoin de suivre les nouvelles instructions du ministre de l’intérieur avant de bénéficier d’une existence juridique. Et c’est un article de la charte des partis politiques qui donne cette garantie aux « cauris ». Du moins à en croire les propos du porte-parole des FcBe.

Manassé AGBOSSAGA

Face à la presse ce dimanche 21 juillet 2019, Nourénou Atchadé a mis en avant  l’article 22 de la charte des partis politiques. Selon lui, cette disposition de la charte des partis dispense les FcBe de toutes autres formalités avant d’obtenir  une  reconnaissance juridique. « Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi », a-t-il évoqué, rappelant au passage que les responsables du parti ont écrit au ministre Sacca Lafia en février pour lever les observations faites,  sans toutefois, obtenir une réponse de sa part.

Face à cela,  le parti ne compte pas suivre les instructions de Sacca Lafia. « Le parti FCBE n’ira pas au congrès et attend que conformément à l’article 22 de la charte des partis politiques en vigueur en République du Bénin », confie Nourénou Atchadé.

Aussi a-t-il invité le pouvoir de la Rupture à ne pas persévérer dans la violation des textes de la République. « Le parti FCBE attend que le gouvernement respecte pour une fois, les textes de la République et atteste enfin que le parti est conforme aux nouveaux textes en vigueur », espère le porte-parole des FcBe.

Talon et Lafia apprécieront !

Nourénou Atchadé : « Il n’y a aucune compromission du parti FcBe avec la rupture »

L’Honorable Nourénou Atchadé persiste et signe. Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’est dans aucun jeu d’arrangement avec l’actuel pouvoir. Ce dimanche 21 juillet 2019 à la faveur d’un point de presse, l’honorable Nourénopu Atchadé a répondu aux diverses interprétations et polémiques suite à la participation du parti FcBe à la rencontre au palais de la marina.

L’Honorable Nourénou Atchadé  persiste et signe. Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe)  n’est dans aucun jeu d’arrangement avec l’actuel pouvoir. Ce dimanche 21 juillet 2019 à la faveur d’un point de presse, l’honorable Nourénopu Atchadé a  répondu aux diverses interprétations et polémiques  suite à la participation du parti FcBe à la rencontre au palais de la marina.

Après avoir rappelé le message du parti FcbE lors de ce rendez-vous qui évoquait les préalables pour un dialogue politique sincère et inclusif, Nourénou Atchadé a martelé que le parti n’est pas dans la compromission. «  Il n’y avait aucune compromission  possible du parti FcBe avec la rupture », martèle t-il.

Nourénou Atchadé a toutefois fait savoir que la reconnaissance juridique du parti FcBe reste le seul élément qui a fondé la présence des deux délégués la semaine dernière au palais de la marina. «  Ce que nous demandons n’est rien d’autre que la reconnaissance juridique  du parti. Il n’y a pas autre chose qui lie le gouvernement  de la rupture  avec le parti FcBe. Ce qui nous lie, c’est la reconnaissance juridique », a-t-il clarifié.

Trêve de polémique !

Manassé AGBOSSAGA

Léopold Zinsou lors de l’installation du nouveau CA de Hêvié, Patrice Hounyèva: «C’est une suite logique d’un engagement citoyen»

Léopold Zinsou lors de l’installation du nouveau CA de Hêvié, Patrice Hounyèva: «C’est une suite logique d’un engagement citoyen»…

Léopold Zinsou  a apporté son soutien à son collègue, Patrice Hounyèva, ce vendredi 19 juillet, lors de la cérémonie de son installation au poste de chef d’arrondissement de Hêvié. Approché à la fin de la cérémonie, le conseiller communal de Godomey a laissé entendre qu’il s’agit d’une consécration d’un engagement citoyen.

Manassé AGBOSSAGA

Elu à la tête de l’arrondissement de Hêvié et installé ce vendredi 19 juillet, après le départ de Nathanaël Sokpoékpé pour l’hémicycle, Patrice  Hounyèva n’a pas volé cette nouvelle promotion. C’est en tout cas l’avis du conseiller communal de Godomey, Léopold Zinsou. Présent, ce vendredi 19 juillet,  à l’installation de son collègue Patrice Hounyèva à la tête de l’arrondissement, il a martelé que cette promotion constitue en réalité la consécration d’un engagement citoyen. « C’est un sentiment  de joie qui m’anime de voir un des nôtres installé à la tête  de l’arrondissent de Hêvié. C’est une suite logique d’un engagement citoyen. Ce n’est qu’un couronnement », a confié Léopold Zinsou.

Le conseiller communal de Godomey reste alors persuadé que Patrice Hounyèva qui a toujours œuvré pour le développement de Hêvié comblera les attentes.  

Toutefois, il n’a pas manqué de donner quelques conseils au nouveau CA de Hêvié. Léopold Zinsou a invité Patrice Hounyèva à vite se pencher sur la question du lotissement.  « Les travaux de lotissement ont très duré.  Il va falloir qu’on en finisse avec cela.  Je pense qu’il est conscient que c’est par là qu’il doit entamer la révolution de Hêvié », a-t-il souligné.

Narcisse Tomèty: « Des gens fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants »

Simon Narcisse Tomèty paie t-il le prix de ses publications contre certaines dérives du régime de la Rupture ? Oui, serait t- on tenté de répondre à la suite d’une confidence de l’homme dans l’une de ses publications en date du lundi 15 juillet 2019

Simon Narcisse Tomèty  paie t-il le prix de ses publications contre certaines dérives du régime de la Rupture ? Oui, serait t- on tenté de répondre à la suite d’une confidence de l’homme dans l’une de ses publications en date du lundi  15  juillet 2019

En effet dans une lettre adressée à un compatriote de la Donga, l’Institutionnaliste a confié que ses compatriotes évitent tout contact avec lui pour ne pas être traités d’opposant. « Les gens ont tellement peur que beaucoup fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants », confie t-il.

Et pour Simon Narcisse Tomèty, l’actuel régime n’est pas étranger à cet état de chose. « Toutes les stratégies inimaginables sont déployées dans le Bénin d’aujourd’hui pour que la méfiance soit au paroxysme entre compatriotes. On va jusqu’à criminaliser le fait de se retrouver à quelques uns dans une place publique pour échanger un peu comme si la vie d’un peuple se résume aux critiques à l’égard d’un régime », souligne t-il.

Mais loin d’être inquiété par ce système qu’il dénonce, Simon Narcisse Tomèty  laisse entendre qu’il faut plus que ça pour ébranler son moral et le contraindre à prendre la clé des champs. « Je ne peux fuir un régime au point de vivre comme un esclave dans mon propre pays ou comme un cadavre en putréfaction déposé déjà dans sa tombe, un sort commun à nous tous », martèle l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience.

Voilà garçon, comme on dit de l’autre côté du 225 !

Manassé AGBOSSAGA

Du 19 juillet au 04 août: L’APIEx Organise la Foire de l’Indépendance du Bénin

A l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance du Benin, L’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) organise, la Foire de l’Indépendance du Benin (FIB) 2019 du 19 juillet au 04 aout 2019 sur l’Esplanade du Stade de l’Amitié de Kouhounou…

A l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance du Benin, L’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) organise, la Foire de l’Indépendance du Benin (FIB) 2019 du 19 juillet au 04 aout 2019 sur l’Esplanade du Stade de l’Amitié de Kouhounou.

Source Externe

La (FIB) 2019, c’est plus de 100 000 visiteurs et 400 exposants de tous les secteurs d’activités venant du Benin, d’Afrique et du Monde.

Au programme : Une exposition-vente de produits et services,- des ateliers d’échanges, des rencontres d’affaires.

Vous qui désirez réaliser de bonnes affaires, établir de nouveaux partenariats et promouvoir vos produits et services, Inscrivez-vous vite à l’APIEx et rendez-vous massivement sur les stands de La Foire de l’indépendance pour apprécier la qualité et la diversité des produits locaux et régionaux.

LA FIB 2019, c’est le carrefour des bonnes affaires.
Pour tout renseignement ou inscription, contactez :

APIEx, Tel : 21318650 – 60 10 80 13 – Email : apiexmail@yahoo.f

Bénin: Emouvante adresse de Tomèty à un compatriote de la Donga

Le professeur Simon Narcisse Tomèty a adressé, ce lundi 15 juillet une émouvante lettre à un compatriote de la Donga en la personne de Issa. Dans son message, il partage sa déception du système actuel, et en profite pour rappeler aux uns et aux autres que l’homme reste avant tout un mortel. Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, il lance à ses détracteurs qu’il n’a pas besoin de parrainage par alliance politique et opportuniste pour écrire son histoire politique, car dit-il… Les détails dans la lettre.

Le professeur Simon Narcisse Tomèty a adressé, ce lundi 15 juillet une émouvante lettre à un compatriote de la Donga en la personne de Issa. Dans son message, il partage sa déception du système actuel, et en profite pour rappeler aux uns et aux autres que l’homme reste avant tout un mortel. Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, il lance à ses détracteurs qu’il n’a pas besoin de parrainage par alliance politique et opportuniste pour écrire son histoire politique, car dit-il… Les détails dans la lettre.

 »Ma lettre à Issa, un frère de la Donga

Bonjour à toi

Toute chose étant fongible, la valeur peut perdre aussi sa préciosité. J’ai une conscience forte du caractère éphémère de toute œuvre humaine et une distance insoupçonnée de tout ce qui frise l’orgueil et l’animosité. Tu es une valeur et je le sais. Si l’environnement était celui de l’épanouissement mental, peut-être que tu ne quitterais pas ce pays, quel que soit le prix qu’on paierait pour ton expertise à l’international.

Toutes les stratégies inimaginables sont déployées dans le Bénin d’aujourd’hui pour que la méfiance soit au paroxysme entre compatriotes. On va jusqu’à criminaliser le fait de se retrouver à quelques uns dans une place publique pour échanger un peu comme si la vie d’un peuple se résume aux critiques à l’égard d’un régime. Les gens ont tellement peur que beaucoup fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants. N’est-ce pas ridicule? Opposant à qui et à quoi même? Je ne peux fuir un régime au point de vivre comme un esclave dans mon propre pays ou comme un cadavre en putréfaction déposé déjà dans sa tombe, un sort commun à nous tous, n’est-ce pas?

Je perçois maintenant la profondeur de cette sagesse que Paulo Coelho partage avec les humains comme le rayonnement solaire qui ne nécessite aucun parasoleil : « La façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même. » Cette pensée est le socle de ma philosophie en ce sens qu’elle me rappelle en permanence que tout ne m’est pas permis y compris ce que les hommes légifèrent qui ne supplantera jamais ce que la Nature elle-même a légiféré déjà.

Vous pouvez manipuler le destin des hommes mais n’oubliez pas que la Nature s’occupera du vôtre. La Nature a trois fonctions spirituelles qui déterminent le boomerang : elle officie en comptable, en conservatoire et en tribunal.

Comment peut-on s’honorer d’incarner la haine, l’injustice et la domination absolutiste?

Dieu en structurant notre bipolarité mentale autour de Eros et de Thanatos nous a laissé la latitude de choisir entre le bien et le mal, et face au mal d’utiliser le bien pour atténuer la propension au mal. Dieu savait bien que le diable est son concurrent en chaque personne humaine. Certains font le choix d’écraser leur Eros pour dédier leur vie au Thanatos. Une conviction me traverse, me rassure et alimente mon espérance lorsque Pablo Picasso vivifie mon âme et mon esprit par cette énergie lumineuse dont il a le secret : « Rappelle-toi : l’unique personne qui t’accompagne toute ta vie, c’est toi-même. Sois vivant dans tout ce que tu fais. » J’y crois fermement, et je ne compte sur aucun messie, ni sur son intelligence, si sur sa fortune encore moins sur ses tonnes de lingots d’or.

Je n’ai besoin d’aucun parrainage par alliance politique et opportuniste pour écrire mon histoire. Mon histoire est déjà écrite par la terre, les océans et le ciel, et il n’appartiendra jamais à un régime politique éphémère de l’écrire à ma place. La Nature l’a voulu ainsi.

Ma peine c’est de voir comment des gens que je prenais pour des intellectuels et des scientifiques de qualité se comporter aujourd’hui comme de petits épiciers du village. Quand tu vis ça, tu tombes à la renverse. Et il me plaît de souligner que le poids de l’injustice sera toujours une faiblesse et une petitesse devant celle de la justice et de la dignité humaine.

Aussi, me semble-t-il important de rappeler que le poids d’une fortune personnelle est toujours comme un grain de sable sur la terre et sera toujours comme un petit orgueil de fausse réussite matérielle dans le poids d’un peuple qui seul vous confère ou vous soustrait la légitimité sociale. Il n’est pas rare que le dégoût de la façon dont certaines personnes se croient au-dessus de tout le monde atteigne un seuil de répugnance qui ne vous donne plus aucune saveur de vous sentir proche d’eux sur les plans des valeurs, de l’histoire et du temps. Cela arrive quand vous vivez dans des espaces de roublardise structurelle à tel point qu’il faille faire attention à tout, même aux choses de sens négligeable, parce que ces choses piteuses et immorales freinent l’horloge et vous ne voyez plus le temps suivre la succession des heures, des températures, de la luminosité et des saisons. Vous vivez dans des ténèbres avec de fausses joies parce que certains pensent que la gaîté ne doit pas être spontanée. Rien de plus moche que de vivre dans un tel univers maussade qui vous rappelle en permanence un cataclysme qui s’annonce. Trop de méfiance comme expression de la peur tue l’élan fraternel.

Si chaque homme surpuissant pouvait se dire qu’il est aussi mortel comme Simon-Narcisse TOMETY! Tout est éphémère, toute réussite est éphémère et seul l’amour est vivace. Fraternellement et espérant que tu prendras le temps de lire cette lettre pour appréhender le Bénin de mon rêve.

Cotonou, le 15 juillet 2019

Comlan Simon-Narcisse TOMETY »

APIEx : Nouvelle dynamique pour « booster » l’investissement et l’emploi au Bénin

De Beijing à Shanghai en passant par Changsha, Hengyang, Guangzhou, Shenzhen, Ningbo et Kunshan, le Directeur général de l’APIEx, Monsieur Laurent Gangbes et son équipe, avec le soutien de l’ambassadeur du Bénin en Chine et du chef de la mission économique du Bénin en Chine et au Japon, ont parcouru du 22 juin au 3 juillet environ 4000 km et visité 8 villes pour faire la promotion de la destination « Bénin » auprès de potentiels investisseurs.

12 jours et 4000 km parcourus par le Directeur général de l’APIEx, Laurent Gangbes et son équipe dans le cadre de la promotion des investissements en Chine avec des résultats concrets.

Source Externe

De Beijing à Shanghai en passant par Changsha, Hengyang, Guangzhou, Shenzhen, Ningbo et Kunshan, le Directeur général de l’APIEx, Monsieur Laurent Gangbes et son équipe, avec le soutien de l’ambassadeur du Bénin en Chine et du chef de la mission économique du Bénin en Chine et au Japon, ont parcouru du 22 juin au 3 juillet environ 4000 km et visité 8 villes pour faire la promotion de la destination « Bénin » auprès de potentiels investisseurs.
Cette visite de travail de 12 jours au pas de charge dont l’objectif est d’aller à la recherche des investisseurs là où ils se situent rentre dans le cadre de la stratégie de l’APIEx en matière de promotion des investissements. Et surtout, elle constitue une mise en œuvre des orientations contenues dans le Programme d’Action du Gouvernement en matière de diplomatie économique : « le regain d’intérêt pour le Bénin sera rendu possible grâce à une diplomatie innovante et capable d’identifier les opportunités économiques au niveau mondial, d’exploiter et promouvoir les atouts naturels du pays ».
L’apport décisif du ministère des affaires étrangères à travers la mobilisation de l’Ambassade du Bénin à Beijing et de la mission économique du Bénin en Chine et au Japon témoigne s’il en était besoin, de l’engagement total de toutes les autorités gouvernementales à l’atteinte des objectifs ambitieux fixés par le Président de la République en matière d’attraction des investissements, de création de valeurs et d’emplois dans notre pays.
En effet, les réformes difficiles et courageuses engagées par le gouvernement notamment en matière d’assouplissement du code du travail, de facilitation des investissements (exonérations douanières et fiscales…), foncière, de numérisation du cadastre et de gestion électronique des titres de propriété, d’opérationnalisation des tribunaux de commerce, de révision du code des marchés publics, d’adoption du cadre juridique des Partenariats Publics Privés et des Zones Economiques et Spéciales etc…, permettent aujourd’hui à l’APIEx de disposer d’arguments solides pour présenter le Bénin comme le pays le plus attractif en Afrique en matière de développement des investissements.
Plusieurs activités ont été menées à l’occasion de cette visite « marathon » à travers la Chine : visites d’industries potentiellement délocalisables au Bénin (confection, machine outils, équipements électriques et électroniques…), rencontres des investisseurs pour leur présenter les réformes du Gouvernement et pour les convaincre de s’installer au Bénin, négociations de contrats pour le compte de l’industrie de transformation de noix de cajou et d’ananas du Bénin (30 conteneurs d’amandes de cajou et 4 conteneurs d’ananas séchés), visites et séances de travail dans des Zones Economiques Spéciales et des Zones industrielles pour s’inspirer de leurs modèles afin de les dupliquer au niveau du Bénin (Shenzhen, Shekou, Ningbo et Kunshan).
Plusieurs résultats ont déjà été obtenus. Sur le court terme on peut citer:
-la décision de principe d’une entreprise industrielle dans le secteur de l’énergie d’installer au Bénin une unité de production d’équipements électriques pour toute la zone Afrique. Il s’agit d’une des entreprises les plus importantes dans son secteur en Chine qui va envoyer une mission de travail pour négocier les derniers détails de cette délocalisation avant la fin du mois de juillet. Près de 500 emplois sont espérés par le Bénin dans cette opération ;

-l’APIEx a négocié et obtenu la formation de 20 jeunes Béninoises et Béninois dans le cadre d’un séminaire de 3 semaines organisé dans une grande école de commerce international de Shandong. Ce séminaire se déroulera du 13 aout au 2 septembre 2019 et aura pour thème : « Attirer les investisseurs étrangers, accueil des industries et transfert de technologie ». Ces futurs cadres constitueront un vivier sur lequel l’APIEx et les entreprises chinoises pourront s’appuyer aux fins de dynamiser la coopération industrielle engagée par le Gouvernement béninois à travers l’APIEx et les autorités gouvernementales chinoises.

A moyen terme, les négociations vont continuer pour transformer les engagements en réalités sur le terrain notamment en ce qui concerne :
-l’installation d’une usine de confection au Bénin destinée au marché mondial, qui permettra la création de 1000 emplois dans un premier temps et 5000 emplois en perspective. L’APIEx a mis en avant dans les séances de négociation en plus des dispositions favorables prises par le Gouvernement du Bénin, la meilleure compétitivité coût (main d’œuvre notamment) du Bénin par rapport aux délocalisations chinoises en Asie du Sud Est, ainsi que les difficultés plus importantes subies aujourd’hui par les entreprises chinoises sur le marché américain. Ces arguments ont été validés par l’entreprise chinoise qui a décidé d’envoyer une mission de négociation au Bénin tout en mettant en avant l’écart de productivité qui existe encore aujourd’hui entre un ouvrier chinois et un ouvrier béninois, écart qui peut être sensiblement réduit par une politique de formation ;
-l’assistance technique de l’Institut des Nouvelles Economies Structurelles de l’Université de Beijing dans le développement des Zones Economiques Spéciales ;
-l’installation d’une unité de production de perruques pour une production annuelle estimée à $26 millions de dollars US (3000 emplois projetés).

L’ambition de l’APIEx aujourd’hui de retour de Chine est de transformer ces résultats en réalités concrètes et visibles sur le terrain en mobilisant l’ensemble des acteurs publics et privés concernés. Ce n’est qu’au prix d’une mobilisation totale que ces résultats encourageants pourront se transformer en créations d’emplois tangibles pour la jeunesse du Bénin. Faire du Bénin le « Singapour » de l’Afrique semble une perspective qui se dessine de plus en plus.

Définition du vocable ‘‘klébés’’ : Takou contredit Azannaï

Guerre de définition du vocable ‘‘klébés’’ ! Après la définition du mot ‘‘klébés’’ par le président du parti Restaurer l’Espoir, le lundi 10 juin dernier, le patron du journal ‘‘Le Béninois libéré’’, Aboubakar Takou a apporté la contradiction.

Guerre de définition du vocable ‘‘klébés’’ ! Après la définition du mot ‘‘klébés’’ par le président du parti Restaurer l’Espoir, le lundi 10 juin dernier, le patron du journal ‘‘Le Béninois libéré’’, Aboubakar Takou a apporté la contradiction.

 Manassé AGBOSSAGA

« Les Klébés, ceux sont de misérables individus qui ont fait la vocation de griots malicieux,  incultes…. pour pouvoir survivre…On appelle klébé,  quelqu’un qui est pyromane.  Ils sont ignorants,  incultes.  Ils sont sur le poids de la nécessité  de la misère du manque chronique…Beaucoup parmi ces klébés sont des ignorants et leur rôle,  c’est la flatterie ». Voici comment définissait Candide Azannaï, le concept de ‘‘Klébé’’, lors de sa sortie médiatique en date du lundi 10 juin dernier au siège du parti Restaurer l’Espoir. Une définition qui n’est pas partagée par le promoteur du journal ‘‘Le Béninois libéré’’.

Aboubakar Takou s’est opposé à la définition de l’ancien ministre de la défense de Patrice Talon à travers une publication sur sa page facebook, sans doute, après son retour de l’Egypte, où il ne s’est pas privé de montrer, au monde sportif, son volumineux ventre. « Par définition contrairement à l’ami Azannaï, le klébé est un jeune capable de monnayer son savoir contre l’avantage en vendant cher les mérites d’un régime. Pas plus », rectifie t-il.

Il a rappelé que la « klébéture » ne date pas du régime Talon, mais est un phénomène qui existait sous Boni Yayi et bien avant lui.   En attendant donc une reconnaissance officielle du mot ‘‘klébé’’ par les grandes académies françaises, on assiste donc à une bataille de définition entre les opposants et les acteurs qui mettent leur plume au service de la Rupture.

Politique: Le Front souverain relève les limites des exigences de l’Opposition et dévoile l’unique remède pour une sortie de crise

Le Front souverain veut faire entendre sa voix, malgré sa non convocation à la rencontre entre le chef de l’Etat et les partis de l’Opposition, ce lundi 15 juillet 2019. Premier parti déclaré d’opposition au régime de la Rupture, le Front souverain a, à travers un communiqué en date du 12 juillet et parvenu à Kpakpato Medias, attiré l’attention des uns et des autres sur le seul chemin à prendre pour une sortie définitive de la crise. Mais avant, le parti n’a pas manqué de relever quelques insuffisances des exigences des autres forces de l’opposition…

Le premier parti d’opposition à Patrice Talon livre sa recette pour sortir le Bénin de la crise postélectorale. Dans un communiqué en date du 12 juillet et signé de son Comité de Direction, le Front souverain propose l’organisation d’une Conférence Patriotique Nationale(CPN) pour la Vision LMA (Langue, Monnaie, Armée), relevant au passage les insuffisances des exigences des autres forces de l’opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Le Front souverain veut faire entendre sa voix, malgré sa non convocation à la rencontre entre le chef de l’Etat et les partis de l’Opposition, ce lundi 15 juillet 2019. Premier parti déclaré d’opposition au régime de la Rupture, le Front souverain a, à travers un communiqué en date du 12 juillet et parvenu à Kpakpato Medias, attiré l’attention des uns et des autres sur le seul chemin à prendre pour une sortie définitive de la crise. Mais avant, le parti n’a pas manqué de relever quelques insuffisances des exigences des autres forces de l’opposition.

Sur la question de l’annulation des législatives du 28 avril et la reprise des élections, le Front souverain demande aux membres de l’opposition de ne pas s’attarder sur leurs  intérêts personnels et invite les uns et les autres à assumer leurs erreurs.  « Le FRONT SOUVERAIN est contre. C’est une opposition poussive, aveuglée par la lutte d’intérêt et le dégagisme qui a conduit à ce résultat. Il y a déjà eu trop de dégâts, pour remettre sereinement le pays dans un débat électoral pour des législatives. Nous devons assumer nos erreurs », souligne le Comité de direction

Au sujet de « l’abrogation de toutes les lois liberticides et scélérates, notamment les lois électorales d’exclusion administrative et financière », revendication du comité national de résistance, le Front souverain en demande plus et exige l’abrogation de la nouvelle Charte des partis politiques.

Si le Front souverain adhère à l’abrogation de toutes les lois liberticides et scélérates, notamment les lois électorales d’exclusion administrative et financière, au point d’en réclamer plus, ce n’est pas le cas au sujet de « l’audit international indépendant du fichier électoral national ». « Le FRONT SOUVERAIN ne cautionne pas cette exigence.
Les expériences de la Côte d’Ivoire et de plusieurs autres pays d’Afrique n’ont pas convaincu le FRONT SOUVERAIN de l’impartialité totale de ces dites Commission internationales. Le FRONT SOUVERAIN estime que l’appel à des audits internationaux ou à la dite Communauté Internationale a souvent exacerbé les contradictions internes 
», fait savoir le parti, avant d’ajouter« Cultivons la possibilité des dialogues intra – nationaux sur le principe *le linge sale se lave en famille*. Le FRONT SOUVERAIN prône au plus haut point, la non ingérence dans les affaires intérieures des États. Les États n’ont pas d’Amis. Ils peuvent avoir des alliés, souvent de circonstance. Par conséquent les pays d’Afrique doivent se comporter en pays adultes à travers une bonne gouvernance fondée sur des institutions solides et patriotiques ».

Sur l’exigence relative à la libération de tous les prisonniers politiques, le Front souverain adhère à cette requête, avec un mais. « La libération de tous les prisonniers politiques.
Le Front souverain soutient cette exigence à condition qu’il soit établi que les intéressés n’aient commis aucun délit
 », souligne le parti.

Au sujet de la « la mise en place des conditions favorables pour assurer le retour de tous les exilés politiques », le FRONT souverain se montre ouvert à cette exigence du Comité national de résistance, mais insiste sur les mots. Pour le parti, le groupe de mots ‘´conditions favorables’´ doit rimer avec « liberté d’expression et d’opinion sans persécution ».

Le Front souverain n’a pas manqué de donner son avis sur l’exigence relative à l’enquête internationale totalement indépendante sur les massacres des populations civiles à Cotonou, Kandi, Tchaourou et Savè.
A ce niveau, le parti se veut prudent et pas naïf pour éviter de creuser sa propre tombe. « …le FRONT SOUVERAIN ne croit pas à l’impartialité totale de ces enquêtes internationales dans nos petits pays. C’est parfois faire rentrer le loup dans la bergerie. Nous devons tout faire pour donner à notre État une justice indépendante et fiable. Celle-ci peut être une exigence », prévient le Front souverain.

L’unique remède

Dans son communiqué, le Front souverain ne s’est pas contenté que de relever les insuffisances des autres forces de l’opposition. Le parti s’est également évertué à proposer la voie à suivre pour une sortie de crise. En effet, le Front souverain invite toute la classe politique à une analyse en profondeur des maux qui mine le Bénin, conséquence d’une indépendance mal acquise.  « Le FRONT SOUVERAIN estime que la sortie de crise doit se manifester par une ferme volonté de notre pays d’aller de l’avant en allant corriger une indépendance mal acquise dès 1960. C’est pour cette raison que le FRONT SOUVERAIN saisi l’occasion pour convier toute la classe politique à une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour *la Vision LMA* », indique le parti.

Les acteurs politiques béninois apprécieront !