Tournée d’explication sur la cherté de la vie, proposition d’uniforme aux fonctionnaires, vision de Talon, …Otchéré en parle (Opinion)

Des élus étaient récemment sur le terrain pour expliquer aux populations les actions entreprises par le Gouvernement pour atténuer les effets de la vie chère. On ne peut que s’en féliciter même si certains y voient une précampagne électorale déguisée. La loi portant code électoral en République du Bénin ne l’interdit pas. En son article 44, 2nd alinéa, elle dispose bien que : « Avant l’ouverture de la campagne électorale, les partis politiques continuent, conformément à la Constitution et à la Charte des partis politiques, d’animer la vie publique et d’assurer l’information des citoyens ».  

Des élus étaient récemment sur le terrain pour expliquer aux populations les actions entreprises par le Gouvernement pour atténuer les effets de la vie chère. On ne peut que s’en féliciter même si certains y voient une précampagne électorale déguisée. La loi portant code électoral en République du Bénin ne l’interdit pas. En son article 44, 2nd alinéa, elle dispose bien que : « Avant l’ouverture de la campagne électorale, les partis politiques continuent, conformément à la Constitution et à la Charte des partis politiques, d’animer la vie publique et d’assurer l’information des citoyens ».  

Que des membres du gouvernement, accompagnés des acteurs politiques aillent à la rencontre des populations, à quelques encablures des élections législatives n’est aucunement contraire à la loi. D’ailleurs, dans un monde où la production et la diffusion de l’information se trouvent faciliter par les réseaux sociaux, de plus en plus de citoyens produisent eux-mêmes des contenus informatifs parfois démobilisateurs. Il est donc souhaitable que ce genre d’exercice soit fréquent pour donner l’occasion aux gouvernants de débattre sans tabou, avec les citoyens, sur des questions qui affectent directement leur existence.

En revanche, il faut que nos acteurs politiques s’affranchissent des habitudes installées qui sont de moins en moins porteuses de résultats. Les réseaux sociaux ont changé la perception des citoyens. Qui s’informe se forme et sa vision des choses change.  Ce faisant, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence des messages véhiculés par certains élus. En quoi par exemple, imposer aux femmes d’autrui comment elles doivent se coiffer et proposer aux fonctionnaires le port d’uniforme sont-ils des alternatives à la vie chère ?  Prenez à titre d’exemple ce que fait le Président Patrice Talon. Il annonce, il fait et assume totalement sa politique.

Dans quelques années, Cotonou et bien d’autres villes de notre pays seront des destinations touristiques très prisées et les retombées seront incommensurables. Pour le Président de la République, la priorité est aux investissements porteurs de plus-value plutôt que les décaissements à fonds perdus de financement des actes d’allégeance.   Evidemment, la perfection n’étant pas dans ce monde, il y aura forcément des gens pour déplorer ce qui se fait selon leur obédience politique.  Nos communes disposent chacune d’une marque territoriale à fort potentiel inexploitée. Prenons par exemple la commune de Parakou, de Nikki et autres. Ces communes sont des berceaux de la civilisation du cheval. Lorsqu’on dispose d’un tel potentiel, n’est-il pas envisageable de concevoir un partenariat de co- attractivité autour du cheval avec l’appui technique de la Loterie Nationale du Bénin. Ces communes peuvent se mettre ensemble pour développer l’industrie du cheval. (Ecole de formation des cavaliers, la construction d’hippodromes, la santé des chevaux etc.) Imaginer tous les emplois qui en résulteront.  Prenez la Grotte Notre-Dame d’Arigbo de Dassa-zoumè, elle représente pour les chrétiens catholiques de notre sous-région, ce que représente la Mecque pour les musulmans.     Vous conviendrez avec moi, qu’un projet allant dans le sens de la transformation radicale de Dassa ne peut que susciter l’engagement franc des « Idaatcha ».

En renforçant la qualité du personnel des mairies, le gouvernement a posé le premier pas vers une nouvelle dynamique de développement des communes.

Tout ne peut être vu sous le prisme politique. Ce qui est bon est bon et il faut le reconnaître.

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Georges Otchéré

Traitement politique des personnes âgées, image sociale négative du retraité dans notre société, manque de reconnaissance, retraité et son rôle sociologique…L’Ambassadeur Ahouansou en parle (Opinion)

En cette période de cherté de la vie  où le citoyen moyen tire le diable par la queue et s’en remet à Dieu, les conditions de vie des  aînés de la société forcent l’attention et méritent que l’on  s’y attarde avec respect. Si les seniors ne le faisaient pas eux-mêmes, il est à parier que  personne  d’autre y compris les pouvoirs publics ne le fera à leur place si tant est que ces derniers fondent leur gestion dans celle de l’ensemble de la population sans discernement particulier et que lorsque l’on est dans la fleur de l’âge l’on pense  béatement que la vieillesse n’atteint que  les  autres.  Mais l’on oublie que la jeunesse n’est pas une génération spontanée et que la vieillesse qui  la génère continue de contribuer  à l’édification de la société. Au reste, l’Administration a du mal à situer les personnes âgées dans la société. Il n’est que de considérer  les traitements alternatifs  qu’elle  lui a réservés jusqu’alors au rythme des régimes en place.

En cette période de cherté de la vie  où le citoyen moyen tire le diable par la queue et s’en remet à Dieu, les conditions de vie des  aînés de la société forcent l’attention et méritent que l’on  s’y attarde avec respect. Si les seniors ne le faisaient pas eux-mêmes, il est à parier que  personne  d’autre y compris les pouvoirs publics ne le fera à leur place si tant est que ces derniers fondent leur gestion dans celle de l’ensemble de la population sans discernement particulier et que lorsque l’on est dans la fleur de l’âge l’on pense  béatement que la vieillesse n’atteint que  les  autres.  Mais l’on oublie que la jeunesse n’est pas une génération spontanée et que la vieillesse qui  la génère continue de contribuer  à l’édification de la société. Au reste, l’Administration a du mal à situer les personnes âgées dans la société. Il n’est que de considérer  les traitements alternatifs  qu’elle  lui a réservés jusqu’alors au rythme des régimes en place.

Il sied de se rappeler que c’est seulement en  2012 que, pour la première fois,  le Gouvernement  a politiquement reconnu les personnes âgées en tant que constitutives d’une entité sociale distincte. Il  les intégra alors dans une structure gouvernementale: celle du Ministère de la Famille  tandis que la jeunesse, elle, avait  toujours et  régulièrement fait partie de toutes les ossatures gouvernementales aussi loin que  je me souvienne. Le Ministère en question avait alors judicieusement créé en son sein une direction des personnes du troisième âge.

Le régime de la Rupture a probablement fait le choix d’une politique plus globaliste pour la réalisation harmonieuse de son plan d’action. La direction des personnes du troisième âge  disparut alors du Ministère de la Famille et fut apparemment  intégrée dans un service ‘’d’appui  aux personnes à besoins spéciaux’’ du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance. La politique de globalisation de la gestion du gouvernement me parait d’autant plus  effective que l’entité jeunesse disparut également de l’ossature gouvernementale. Mais qu’à cela ne tienne ! Il demeure  néanmoins  que les personnes du troisième âge que l’on situe habituellement entre  75 et 90 ans et celles du quatrième âge, après 90 ans ont des problèmes  spécifiques que l’on ne peut éluder , et que de notre point de vue, les personnes d’âge avancé ne sauraient être considérés  seulement comme des personnes à besoins spéciaux dans la         mesure où elles continuent, autant que faire se peut, à jouer leur partition dans  le développement  économique du pays.

L’image sociale  négative du retraité dans notre société

Dans notre pays, le  lot des personnes du troisième âge, s’appelle l’indifférence mais aussi la chose qui dérange, de qui on ne peut plus rien tirer et qui devrait être rangée au placard.  Et cela n’est que grande bourde, d’autant que cette mise à l’écart jure avec les préceptes de notre civilisation et ceux de nos valeurs fondamentales qui accordent la plus grande déférence aux personnes âgées. Il est  en effet symptomatique que nos traditions accordent un si grand respect aux vieilles personnes alors qu’il n’en est pas de même dans la société moderne. C’est à croire que dans le cas d’espèce, les deux composantes de notre patrimoine culturel à savoir la culture fondamentale qu’est la tradition et la culture d’apport qu’est l’occidentale ne sont, en l’occurrence guère en symbiose alors qu’elles devraient l’être pour garantir l’harmonie sociétale.

Le manque de reconnaissance de l’Administration envers les Séniors

La retraite professionnelle, c’est le temps du repos après avoir servi l’Etat, et l’Etat se doit d’être reconnaissant envers celui qui y est admis. Cette reconnaissance, on ne la voit nulle part dans la gestion des affaires publiques. La pension n’est pas une reconnaissance ; c’est tout simplement la restitution de ce qu’a cotisé le travailleur au Fonds National des Retraites ou à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pendant sa période d’activité à raison de 6% de son salaire brut.

La reconnaissance serait  d’accorder aux citoyens des troisième et quatrième âges certains privilèges dans la société autant que faire se peut. Dans notre pays, et cela depuis toujours, l’Etat ne s’est jamais voulu redevable  en rien aux retraités ; aucune facilité dans la vie de tous les jours ; aucun avantage matériel ; aucune considération particulière.  Le constat est amer.

La reconnaissance serait aussi de mettre au service des ministères qui s’occupent des retraités, des agents fondamentalement courtois, patients et empathiques, bien au  fait des problèmes matériels, sociaux et même affectifs de leurs clients. A cette fin nous proposons  que de temps à autre,                                                                                                                                                   des ateliers soient organisés à leur intention pour leur permettre de se familiariser avec les difficultés que rencontrent les personnes âgées afin d’appréhender les meilleures façons de se comporter  avec elles.

Le retraité et son rôle sociologique

A chaque étape de la vie correspond une fonction spécifique. L’enfant a une vocation : celle de grandir et d’apprendre. L’adulte celle de mûrir, d’assurer sa fonction de procréation, le cas échéant, et d’éduquer. L’homme mûr, au stade de la retraite, celle de transmettre  son  savoir, son savoir-faire et ses expériences, pierre angulaire du développement dans tous ses aspects.  Il a ainsi la noble tâche de passer le témoin ;  mais  encore faudrait-il que l’Etat mène une politique en ce sens et l’installe dans ce rôle de transfert des connaissances.

Une perception erronée de la notion de transfert des connaissances

La notion de transfert des connaissances a malencontreusement imprimé dans les esprits, l’idée de transmission du savoir et du savoir-faire d’un pays plus avancé vers un autre moins avancé. Ce raisonnement n’est de toute évidence pas correct. Pour répondre à ses objectifs, le transfert des connaissances devrait être interne et revêtir un caractère endogène ; et pour cause. Les nationaux qui transfèrent leurs connaissances à d’autres nationaux ont l’avantage, non seulement de la maîtrise du terrain, mais également celui d’une bonne connaissance de   la psychologie des apprenants.   C’est ainsi que les sociétés avancent harmonieusement et efficacement.

Le Président Kennedy a créé le Peace Corps qui dépêche des volontaires américains à  travers le monde et singulièrement chez nous ; il est vrai que ses membres sont jeunes et sans réelle expérience. Mais pourquoi ne pourrions-nous prendre appui sur cette initiative et mieux faire en créant nous-mêmes un corps, non pas de jeunes volontaires, mais de personnes d’expérience pour aider les jeunes ; ne serait-ce pas rationnel ?   C’est là, notre motivation à préconiser la création d’un Corps des Volontaires de la Solidarité pour le Développement afin d’aider les jeunes dans des domaines que détermineront les mairies. Ce n’est pas l’envie de transmettre qui manque aux retraités ; c’est le cadre formel qui fait défaut. L’adage ne dit-il pas : aide-toi et le ciel t’aidera ? Nous pourrions dire à notre tour : si les autres t’aident à leur manière, montre leur que tu peux t’aider de meilleure manière et ils  t’aideront de plus belle manière, en te respectant.

La sous-estimation des apports des séniors dans le développement économique

Contrairement à une idée abondamment véhiculée et que l’on ne cherche même plus à amender, le développement économique d’un pays n’est pas seulement le fait de citoyens encore dans la fleur de l’âge ; les retraités y participent également. Les politiques mettent volontiers l’accent sur la nécessité pour les jeunes gens d’accéder au marché de l’emploi en sollicitant le secteur privé, mais l’on oublie que les personnes admises à la retraite entreprennent  des activités pourvoyeuses d‘emploi. Au demeurant, il arrive que ces retraités s’obligent à soutenir leurs enfants encore en quête d’emploi. Ils les assistent également en termes de logement, de subsides ou même d’investissement, le cas échéant, en rognant sur leur maigre pension. En effet, les parents responsables ne lâchent jamais leurs enfants dans la nature alors qu’ils n’ont pas encore un emploi ou qu’ils sont en chômage. Un enfant sans travail et livré à lui-même est un délinquant en puissance et donc un problème et une charge virtuels pour l’Etat que lui épargnent les parents. Il  convient alors de reconnaître aux retraités la part importante qu’ils assurent, tout à la fois, dans  la prévention de la délinquance  et le développement économique du pays. Ils jouent leur partition dans le concert du développement discrètement certes, mais ils la jouent assurément, et l’on devrait leur en savoir gré d’autant que leur pouvoir  d’achat s’amenuise avec les dépenses liées à la vieillesse. Et il n’est pas juste de ne voir en eux que «  des personnes à besoins spéciaux » occultant de ce fait leur contribution active au développement.

L’érosion permanente du pouvoir d’achat du retraité et suggestions d’octroi d’une prime de soutien au développement

Comment l’état  veille-t-il particulièrement sur les personnes âgées  ainsi que le prescrit l’article 26 de notre Constitution ? Je ne sais et ne connais qui peut m’apporter une réponse satisfaisante. La pension de  retraite n’est qu’une pitance   au demeurant figée, alors que le coût de la vie augmente de manière exponentielle. L’on me dira que cette augmentation affecte de manière égale toutes les couches  sociales. Le hic c’est que, aussi paradoxalement que cela puisse paraitre, les dépenses des retraités sont, à bien d’égards et toutes proportions gardées, supérieures à celles des personnes en activité professionnelle. A  cela, le pouvoir politique ne prête pas suffisamment attention.

Nonobstant le fait qu’elles soient astreintes aux mêmes dépenses courantes  c’est sur leur maigre pension que les personnes âgées achètent beaucoup plus de médicaments pour conserver leur santé  devenue fragile tout en pâtissant de la cherté de la vie au même titre que ceux qui sont en bonne santé. De plus, il conviendrait de considérer l’assistance qu’elles peuvent être amenées à porter à des enfants sans emploi ou en bas âge encore sous leur tutelle. Leurs charges récurrentes s’alourdissent d’autant. Et les retraités  de la Fonction Publique touchent le fond de la frustration lorsque sur tout cela vient se greffer  le non-paiement  par l’employeur qu’est l’Etat, d’arriérés salariaux. C’est la situation que vivent actuellement bon nombre d’Ambassadeurs et  Ministres Plénipotentiaires à la retraite. Ils continuent de solliciter l’équité du Chef de l’Etat.

Nous estimons qu’une disposition particulière devrait permettre d’affecter aux personnes à la retraite professionnelle âgées de moins de  75 ans, régulièrement inscrites à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et à même de faire la preuve qu’elles soutiennent les efforts de leurs enfants  en quête d’emploi notamment dans le financement de leurs projets, une prime annuelle, nous disons bien annuelle seulement, pour les services qu’elles rendent à l’Etat ainsi que pour leurs besoins spécifiques de survie comme exposés ci-dessus. Cette prime pourrait équivaloir peu ou prou à un mois de leur pension de retraite. La proposition me parait suffisamment raisonnable pour en permettre  considération et étude.

Il est bien difficile d’admettre  que les politiques ne pensent pas suffisamment aux personnes âgées, et pourtant ce sont elles qui composent le corps électoral le plus fiable et le plus crédible ; ce sont elles qui génèrent la jeunesse qu’ils aguichent tant.  En tout état de cause, nous venons de leur suggérer la création d’un corps des Volontaires  de la Solidarité pour le Développement et l’octroi d’une prime annuelle aux personnes du troisième âge pour leur soutien au développement nonobstant leur statut de retraité.

Ambassadeur Candide Ahouansou

Bénin: Eugène Azatassou répond à Georges Otchéré

Je viens de lire sur les réseaux sociaux, une opinion de Monsieur Georges OTCHERE rapportée par KPAKPATOMEDIAS du 17 juin 2022, dans un article intitulé : « législatives 2023 : Georges OTCHERE interpelle la jeunesse et accuse les « compatriotes de la diaspora » ».

AU SUJET DE NOTRE MODELE DEMOCRATIQUE

Je viens de lire sur les réseaux sociaux, une opinion de Monsieur Georges OTCHERE rapportée par KPAKPATOMEDIAS du 17 juin 2022, dans un article intitulé : « législatives 2023 : Georges OTCHERE interpelle la jeunesse et accuse les « compatriotes de la diaspora » ».

Dans le texte, Monsieur OTCHERE mène un débat de sourd avec un jeune qui est blasé par rapport à la question électorale dans notre pays et l’exclusion qui est le propre du pouvoir de la rupture. Il dit en effet : « depuis l’historique conférence nationale des forces vives de 1990 que reste-t-il de notre modèle démocratique ? Où est passé le consensus qui faisait notre force ? » Et il poursuit : «je n’irai pas aux urnes car mon vote n’y changera rien ». L’insistance de Monsieur OTCHERE n’a pu convaincre le jeune qui dit : « je préfère rester dans mon coin et vivre ma souffrance en paix ». Alors Monsieur OCTHERE constate : « faire le choix de se soustraire à la vie politique est une forme de déni qui peut impacter négativement la participation électorale et la légitimité des élus ». Mais il relie au fait que notre modèle démocratique est calqué sur celui de la France. Il fait observer le faible taux de participation aux dernières élections en France et montre que c’est un indicateur sur « les limites de ce modèle ». Il finit par : « j’accuse nos compatriotes de la diaspora qui ont pris les rênes du pouvoir dans notre pays au lendemain de la conférence nationale et plagié le modèle français sans jamais cherché à l’extirper de toutes les tendances incomptables avec nos valeurs propres».

Le problème posé par le jeune est claire. Il part de la gouvernance électorale du pouvoir de la rupture et conclut qu’il vaut mieux rester dans son coin. Mais Monsieur OTCHERE embrouille la question comme d’autres partisans de la rupture en y mêlant les questions de modèle démocratique. Je vais aborder le problème en deux temps : le problème posé par le modèle démocratique et pourquoi les combattants doivent prendre part aux élections législatives de 2023.

I- LA QUESTION DU MODELE DEMOCRATIQUE

De plus en plus, les partisans de la rupture ont ramené les problèmes de notre pays au plan démocratique à la question du modèle qui serait inadapté à nos valeurs. Certains thuriféraires prétendent que la démocratie devrait être propre à chaque région du monde et que personne d’autres ne devraient donner des leçons parce que nous autres n’en donnons pas lorsque TRUMP a fait des siennes aux Etats-Unis. Même la vice-présidente de la République Madame TALATA l’a évoqué dans un récent discours où elle faisait état du choix de modèle effectué en 1960 et en 1990 sans tenir compte de nos valeurs propres. C’est dans ce sens que va Monsieur OTCHERE. Mais ce raisonnement fait croire qu’un bon modèle démocratique devrait nous permettre de massacrer nos populations, enfermer massivement nos opposants ou les contraindre à l’exil sans que personne ne trouve à redire parce que c’est conforme à nos valeurs. C’est inadmissible car les droits de l’homme ont un caractère universel.

Une chose est certaine. La bourgeoisie Africaine en constitution à l’époque coloniale n’était pas apparue dans le même contexte que son homologue d’Europe. Elle n’est pas née dans le feu de la production encore moins dans un contexte de capitalisme émergent. Elle ne sait pas comment développer la production capitaliste en tenant compte de la situation concrète sur le continent. Au contraire, il lui a été inculqué que ses peuples sont barbares et impropres à la production et que sa culture est hors de l’histoire et donc inexistante. Elle a été entretenue dans une position de supériorité par rapport à l’indigène non scolarisé et d’absolue infériorité par rapport au colon. Il faut ajouter à ceci, le fait que le colonisateur était d’une brutalité inouïe vis-à-vis de toute remise en cause profonde. Tout ceci a produit une partie de la bourgeoisie africaine peu sûre d’elle, incapable de s’émanciper du colonisateur et d’organiser la production dans le sens du développement capitaliste des Etats africains. C’est à cette frange de la bourgeoisie africaine que le colonisateur a remis le pouvoir aux indépendances 1960 pour garantir ses intérêts. Cette fraction de la bourgeoisie africaine s’est reproduite jusqu’à nos jours et détient les rênes du pouvoir dans nos Etats.

Nous ne sommes pas confrontés  aux mêmes problèmes que les Etats capitalistes développés d’Europe et les USA. En Europe par exemple, les peuples ont des problèmes liés aux contradictions internes au capitalisme développé. C’est pour cela que d’une élection à l’autre, ils balancent entre diverses conceptions de développement (gauche, droite, extrême droite, gauche etc.). Dans nos Etats africains, nous sommes confrontés à l’insuffisance de développement du capitalisme. Pour accélérer ledit développement, nous avons besoin d’une démocratie bourgeoise complète quand bien même elle apparaît comme factice. Nous avons aussi besoin de renouer avec nos réalités et nos valeurs propres. Il faudra pour cela renverser les vues extraverties de la bourgeoisie africaine.

II- LES ENJEUX DES ELECTIONS LEGISLATIVES DE 2023

Depuis Avril 2016, le Bénin est dirigé par un pouvoir dictatorial qui s’est accaparé de toutes les institutions de la République et qui empêche la compétition électorale aux moyens des lois et des actes d’exclusion. Cela s’est traduit en 2019 par un parlement où tous les députés sont de la mouvance présidentielle. Pour les élections qui ont suivi celle de 2019, le pouvoir a décidé de se faire accompagner par de prétendus opposants qui ont aidé plutôt la dictature à mieux s’installer. C’est ce qui crée la confusion dans les esprits au sujet de la participation de combattants aux élections législatives de 2023. Mais le pouvoir lui-même sait que toutes les tentatives de participation aux élections qu’il organise ne sont pas de la même nature. C’est pour cela qu’il emprisonne certains qui décident de participer et dresse des couronnes à d’autres. Pour autant que toutes les formes légales de lutte soient nécessaires pour régler le problème de la dictature dans notre pays, la bonne participation aux élections législatives de 2023 devient impérieuse et le peuple béninois doit se mobiliser pour en exiger le caractère inclusif, transparent et équitable. Le pouvoir lui-même redoute cela car à chaque fois que ce genre de participation doit intervenir, il est obligé de sortir de ses réserves pour exposer sa nature à la face du monde. Il en a toujours résulté une élévation du niveau de la conscience du peuple. La non-participation de l’opposition véritable le laisserait dans sa zone de confort. Le risque de se faire doubler par des traitres éventuels, n’est pas nul. Mais comment vaincre une dictature sans aucun risque ?

Cotonou, le 17 juin 2022

Eugène AZATASSOU

Législatives 2023 : Georges Otchéré interpelle la jeunesse et accuse les « compatriotes de la diaspora » (Opinion)

Pour rien au monde, je ne cèderai aux sirènes des farceurs politiques. Ils sont inconséquents. Ils ne pensent qu’à leurs intérêts et à ceux de leurs proches, martèle un jeune homme, totalement dépité. Grand frère, me demanda-t-il, depuis l’historique conférence nationale des forces vives de 1990 que reste-t-il de notre modèle démocratique ? Où est passé le consensus qui faisait notre force ? Et à moi de lui renvoyer cette question. Pourquoi penses-tu que notre modèle démocratique dysfonctionne ? Il répond, le 8 janvier 2023 interviendra la 9 ème élection des membres de l’Assemblée nationale après celle controversée de 2019 où seuls les deux partis de la mouvance présidentielle y ont participé.

Législatives 2023 : Le danger du défaitisme des jeunes !

Pour rien au monde, je ne cèderai aux sirènes des farceurs politiques. Ils sont inconséquents. Ils ne pensent qu’à leurs intérêts et à ceux de leurs proches, martèle un jeune homme, totalement dépité. Grand frère, me demanda-t-il, depuis l’historique conférence nationale des forces vives de 1990 que reste-t-il de notre modèle démocratique ? Où est passé le consensus qui faisait notre force ? Et à moi de lui renvoyer cette question. Pourquoi penses-tu que notre modèle démocratique dysfonctionne ? Il répond, le 8 janvier 2023 interviendra la 9 ème élection des membres de l’Assemblée nationale après celle controversée de 2019 où seuls les deux partis de la mouvance présidentielle y ont participé.

Tous ces politiciens qui s’appuient sur nous jeunes pour battre campagne le déplorent mais personne ne fait rien pour changer les choses. Nous irons encore aux urnes sur la base des mêmes règles controversées avec tous les risques d’exclusion que cela comporte. Je n’irai pas aux urnes car mon vote n’y changera rien. Au contraire, jeune homme, vous devez aller aux urnes pour élire de nouveaux députés capables de prendre en compte vos aspirations. Grand frère, vous rigolez. Ce vote ne présente aucun intérêt, ni pour moi ni pour les gens de ma génération. Je préfère rester dans mon coin et vivre ma souffrance en paix. L’état d’esprit de ce jeune homme, résulte d’un déficit de communication entre les acteurs politiques et le peuple.

Avec le développement des TIC, il est plus bénéfique pour les autorités publiques de faire passer, dans la gestion des affaires publiques, les individus de la condition de soumis aux diktats de l’autorité, au statut de citoyens engagés et prêts à soutenir l’action gouvernementale avec courage et enthousiasme. On dit généralement que tout comportement à valeur de communication. Faire le choix de se soustraire à la vie politique est une forme de déni qui peut impacter négativement la participation électorale et la légitimité des élus. Le désintérêt des jeunes pour les élections est de plus en plus manifeste, notamment dans les pays francophones d’Afrique qui ont calqué leur modèle démocratique sur celui de la 4 ème et de la 5ème République française. C’est très préoccupant. D’ailleurs, le faible taux de participation aux dernières élections en France offre un bel indicateur sur les limites de ce modèle.

J’accuse nos compatriotes de la diaspora qui ont pris les rênes du pouvoir dans notre pays au lendemain de la conférence nationale et plagié le modèle français sans jamais chercher à l’extirper de toutes les tendances incomptables avec nos valeurs propres. Notre plus grave erreur a été de réduire l’avènement de la démocratie au seul renouvellement apparent du personnel politique.

Aujourd’hui, nous courons le risque de réunir les mêmes conditions de faillite des régimes précédents. L’erreur est de croire que l’Afrique n’avait connu qu’une parenthèse que la démocratie est venue refermer1 ».

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Georges OTCHERE

Mohamed Bazoum : Un chef d’État « courageux et compassionnel », selon Simon-Narcisse Tomèty (Opinion)

Les départements de Téra et de Gothèye accueillent ce jeudi 9 juin 2022 le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum pour une visite de travail sur le terrain.

Le président Bazoum au front dans les zones sous attaques terroristes : un chef d’État courageux et compassionnel

Les départements de Téra et de Gothèye accueillent ce jeudi 9 juin 2022 le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum pour une visite de travail sur le terrain.

Ce déplacement fait suite à celui effectué à Torodi et Makalondi le 3 juin dernier, des zones qui subissent une insécurité résiduelle des Groupes Armés non Étatiques (GANE) évoluant invariablement entre les frontières du Burkina, du Bénin avec des incursions au Niger et conséquemment des mouvements de populations vers les centres ruraux ou urbains plus sûrs.

Le Chef de l’Etat, portera comme à l’accoutumée les messages de solidarité de la Nation et d’espoir pour la résorption du péril insécuritaire au vu d’importants moyens militaires et logistiques mis en œuvre dans le cadre bilatéral avec le Burkina avec l’Opération Taanli notamment ou de la coalition internationale.

A Téra et Gothèye, zones frontalières du Burkina, le Président Mohamed BAZOUM sera à l’écoute de la population à laquelle il réaffirmera l’action militaire en cours mais délivrera aussi sa stratégie pour le retour des déplacés internes (PDI) dans leur terroir d’attache sociale avec la promesse d’une sécurité garantie.

Les menaces multiformes que se livrent les GANE ont en effet trait aux assassinats, enlèvements des personnes, vol de bétail, incendies d’écoles, de relais téléphoniques, destruction de boutiques et d’agences de transfert d’argent et de villages perpétrés par les terroristes avant de se replier vers les frontières du Burkina et du Mali.

Plus de 15 000 personnes (2 197 ménages) ont fui leurs villages pour trouver refuge dans les villages voisins plus sécures.

Le Chef de l’Etat qui a fait de la sécurité sa priorité des priorités a entrepris depuis un an des visites régulières dans les zones sous pression des Groupes Armés Terroristes écumant dans certaines régions du Niger. Aller auprès des populations, rassurer, rappeler les moyens militaires et chercher des solutions idoines pour les retours des déplacés tels sont les leitmotivs qui entourent ces déplacements sur le terrain.

Ces démarches du Président de la République interviennent après les initiatives de plan de retour dans leur village d’origine des populations déplacées, lors de son déplacement à Baroua (Diffa), les 1er et 3 juillet 2021, à Gabi, Dan Kano (Maradi, frontière Nigeria), les 1er et 2 août 2021, dans l’Anzourou (zone des 3 frontières) les 10-11 septembre 2021 et à TorodiMakalondi le 3 juin dernier.

Simon-Narcisse Tomèty

Simon-Narcisse Tomèty : « J’ai honte de moi-même pour avoir vu en Koupaki, ce… » (Opinion)

Quand j’étudiais Jeremy Rifkin à travers son best-seller mondial  » Nouvelle conscience pour un monde empathique « , j’avais cru que c’était le projet que monsieur Koupaki proposait pour devenir président de la république du Bénin. La nouvelle conscience que j’ai apprise…

Qui pense encore à la Nouvelle Conscience ?

La nouvelle conscience est pourtant une thérapie à vocation multiple pour panser les plaies d’une société en déclin.

Quand j’étudiais Jeremy Rifkin à travers son best-seller mondial  » Nouvelle conscience pour un monde empathique « , j’avais cru que c’était le projet que monsieur Koupaki proposait pour devenir président de la république du Bénin. La nouvelle conscience que j’ai apprise et appréciée de Rifkin se démarque totalement du néolibéralisme radical dont s’honore monsieur Pascal I. Koupaki en se positionnant comme l’homme le plus expérimenté dans la conduite des affaires de l’État au sommet de l’État en appui au président Talon.

J’ai honte de moi-même pour avoir vu en Koupaki, ce Rifkin béninois. J’étais très sincèrement avec lui parce que la nouvelle conscience repose sur l’humanisme et l’humilité, et non sur l’humiliation de l’homme par l’homme. Les trois premiers mois du président Talon étaient largement suffisants pour comprendre que j’ai été dans une nouvelle conscience cosmétique (NCC) donc trop superficielle et désincarnée. La loi d’attraction et son effet boomerang rattrapent toujours.

Le basculement dans la misère du peuple béninois pendant que les réformes pleuvent chaque jour et des infrastructures sociales et marchandes embellissent et rehaussent la valeur paysagère du pays, comment le président Talon et tous ses ministres vétérans qui l’entourent expliquent ce phénomène ?

Comment se fait-il que le président de république le plus grand acteur et connaisseur du monde rural, plus que tous ses prédécesseurs, soit celui qui n’a pas la capacité de nourrir les Béninois à partir des terres agricoles. C’est le paradoxe du siècle.

La vraie nouvelle conscience relève de la réalité du terrain. C’est-à-dire, la nouvelle conscience a une seule exigence morale et éthique qui est de partir de la vérité de la réalité du vécu quotidien de vos populations pour tracer le chemin bâtisseur de l’espérance et de l’humanisme avec elles. Développer son pays en affirmant haut et fort que c’est des modèles des grands pays qui inspirent vos choix, autant déplacer le Bénin pour aller l’installer à Dubaï, en Russie, en Ukraine, où encore, peut-être aussi dans les paradis fiscaux.

J’ai un profond amour pour mon pays mais je suis déçu de la manière dont ce pays est gouverné. J’ai cessé de voir et de me le laisser impressionner par les réalisations physiques du régime du président Talon. Le pouvoir d’État n’est pas qu’un pouvoir transformateur à travers des réalisations physiques. Qui sont ceux qui vont entretenir ce patrimoine physique monsieur Talon ? Allez-vous demander à l’Armée, à la Police républicaine et à la CRIET d’assurer la maintenance durable de ce fardeau de la dette qui va peser sur plusieurs générations de Béninois ?

Monsieur le président Talon, vous êtes parvenu en six années à faire du Bénin, le peuple le plus HYPOCRITE du continent africain avec un enlisement dans une haine vivace qui ne permettra pas le vivre-ensemble dans la sincérité avant un quart de siècle. Et vous savez très bien pourquoi!

Au prix de la peur et de la violence faussement d’État, tout le monde a peur de vous et de votre régime. Je sais que vous reconnaissez vous-même que vous n’êtes pas populaire. Puisque vous l’aviez dit sur une chaîne internationale et j’ai bien entendu et après avoir dit et redit en début de votre pouvoir que vous ferez un mandat unique, comment votre impopularité peut-elle vous procurer un second mandat?

Monsieur le président de la république, vous et moi, nous avons le Bénin en partage et nous devons l’aimer en aimant le peuple qui l’habite. Je n’ai pas le sentiment que vous aimez les Béninois et moi en premier.

De toutes les façons, Tomety ne s’adresse pas qu’à l’institution que vous êtes même si je suis un institutionnaliste de profession, mais je m’adresse à mon frère et même mon jeune frère Patrice Talon qu’il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix par le dialogue.

Vous avez un lourd fardeau d’injustices que je vous invite à corriger avant la fin de votre mandat et avant qu’il ne soit trop tard. C’est la seule urgence nationale.

Je sais qu’autour de vous, se trouvent mes détracteurs légendaires mais eux, ils vous mentent et vous mentiront sans cesse parce qu’on ne scie pas l’arbre qui vous sert de parapluie et de sauve-vie. Sans vous, certains seraient inconnus et totalement vomis dans ce pays parce que nous nous connaissons bien dans ce Bénin où l’hypocrisie est une valeur républicaine.

Merci monsieur le président de la république

Simon-Narcisse Tomety

Cherté de la vie: Tomèty fait 21 propositions pour une sortie de crise (Opinion)

C’est dans les moments de crise qu’on reconnaît les grands serviteurs des peuples, c’est-à-dire les vrais chefs, les vrais managers, les vrais leaders et les vrais porteurs d’espérance à travers leurs innovations de restauration de la dignité humaine.

Le bien commun et le sacrifice proportionnel pour une sortie de crise de la vie chère au Bénin : 21 propositions de justice sociale

C’est dans les moments de crise qu’on reconnaît les grands serviteurs des peuples, c’est-à-dire les vrais chefs, les vrais managers, les vrais leaders et les vrais porteurs d’espérance à travers leurs innovations de restauration de la dignité humaine.

Il est important de bien comprendre les causes profondes de la crise systémique qui crée des fissurations et des frustrations dans les modes de vie des Béninois.

Le Benin est particulièrement secoué par des crises comportementales et mentales liées à la relation des Béninois au pouvoir de l’argent, avec un système de prédation des deniers publics. L’assèchement des opportunités de vols et de corruption dont les maîtres à l’ouvrage sont les politiciens et les agents de l’État qui s’investissent dans la redistribution sociale de la chose volée appartenant au bien commun. S’est jouée ainsi tout le temps au Bénin, la tragédie du commun et dès lors, ce qui appartient à tout le monde n’appartient à personne.

Le mauvais exemple de ce comportement odieux est resté un pan dramatique de l’impunité des chefs devenus des contre-exemples parfaits que toute la société béninoise reproduit sans peine. Le pouvoir politique, le pouvoir administratif, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire, le pouvoir religieux, le pouvoir traditionnel sont tous au coeur de ces pratiques honteuses qui fabriquent des politiciens et fonctionnaires milliardaires de l’État.

Ce système de pourriture morale a fini par contaminer la jeunesse dans sa grande majorité qui bâcle les études mais pourchasse les diplômes ne veut pas apprendre un métier pour son insertion professionnelle mais attend toujours de l’État son recrutement. Et souvent, cinq places libérées, cinq mille candidatures sont en compétition.

Le mythe de la bureaucratie et du fonctionnaire fortuné commence par réveiller la jeunesse mais elle n’est pas encore éveillée par rapport à son devenir et à ses devoirs citoyens. Même ceux qui s’efforcent de s’autoemployer, le renforcement des compétences, le financement de leurs projets et le monitorage sont défectueux sans compter la répression fiscale qui les déroute. Ils sont par dizaines de milliers, les jeunes de 20 à 40 ans encore à la charge de leurs vieux parents. Voilà, l’histoire du chômage que l’Afrique traîne et constituant les raisons pour lesquelles les armes refusent de se taire.

L’école est en crise, le fonctionnement de l’État est en crise, la conception des programmes d’actions du gouvernement est en crise, le vivre-ensemble est en crise profonde, toutes les valeurs de la république sont en crise, les institutions judiciaires sont en crise, les forces de défense et de sécurité sont en crise, les religions sont en crise, la chefferie issue de l’histoire est en crise, le secteur privé est en crise, les syndicats et la société civile sont en crise.

Et pour finir, la puissance publique est en panne alors, le gouvernement du Bénin a abondamment recours à des juridictions d’exception, à l’armée, à la police et aux administrations fiscales qui se radicalisent en mettant en place un système de répression totalitaire. Tout le monde est réduit au silence et cultive son champ de la peur. Les Béninois ont même intégré encore en 2022 que les murs ont d’oreilles. C’est un jeu dangereux qui est en train de propager les semences de la haine, de la vengeance, des mouvements rebelles et des groupes terroristes à sensibilité djihadistes. Et que faire face à cette menace périlleuse ?

Le gouvernement du Bénin doit revoir ses priorités en matière de dépenses publiques. En situation de crises, ce sont les urgences qui deviennent les priorités d’un Etat soucieux du bien-être et du vivre-ensemble de son peuple.

L’urgence c’est l’ensemble des mesures et actions constituant des réponses concrètes et immédiates à une crise. Le Bénin doit faire face à plusieurs types d’urgences :

– urgences économiques

– urgences sociales

– urgences sécuritaires

– urgence institutionnelle

A- les urgences économiques

1/ Faire voyager en classe économique tous les ministres, les députés, les responsables d’institutions et tous les hauts cadres de l’administration publique pour mettre fin à des privilèges qui coûtent inutilement chers aux contribuables béninois ;

2/ Supprimer tous les véhicules de fonction à tous les hauts cadres de l’administration civile et les renvoyer au pool ;

3/ Limiter les tournées ministérielles à l’intérieur du pays à un maximum de trois véhicules par convoi pour mettre fin aux ballets budgétivores des véhicules et des perdiems à très faible valeur ajoutée. En situation de crise, il faut davantage responsabiliser avec contrôle et redevabilité les administrations déconcentrées et décentralisées,

4/ Réduire les surfaces dédiées à la production cotonnière de 50% pour accroître les emblavures et l’intensification des cultures vivrières avec la mise en filière et domestication des chaînes de valeurs. La priorité doit être plus aux productions vivrières qui assurent la souveraineté et la sécurité alimentaires de tout le peuple plutôt que de privilégier des cultures faussement dites de rente qui tuent les sols, abîment la santé des ménages producteurs sans jamais les enrichir pour ne profiter qu’aux commerçants, égreneurs et leurs partenaires étrangers. La désertification due à ces cultures d’exportation surtout le coton est l’une des causes de la crise liée à la vie chère et au basculement dans la misère ;

5/ Suspendre pour 24 mois, tous les chantiers de BTP dont les financements sont bouclés mais non démarrés et négocier si possible une réorientation des priorités en raison de la situation de crise nécessitant une révision des priorités;

6/ Réviser le programme d’actions du gouvernement (PAG) pour le reste du quinquennat afin d’y intégrer les mesures et actions d’urgence pouvant sortir le Bénin de la crise systémique actuelle par une redéfinition des priorités sur la base d’une forte sensibilité sociale. En situation de crise, la maintenance durable des infrastructures et équipements lourds est aléatoire du fait des charges récurrentes qui dépassent de loin les pouvoirs d’achat en érosion constante des travailleurs.

B- les urgences sociales

7/ Restaurer l’ONASA avec un capital de 50 milliards de fcfa avec l’installation d’équipements de stockage pour la sécurité alimentaire y compris des boutiques témoins sur toute l’étendue du territoire pour casser l’élan des commerçants véreux qui organisent des actions spéculatives périlleuses sans état d’âme pour les populations. L’ONASA est un dispositif de régulation de l’offre et des prix dont l’existence ne contrarie en rien les lois du libéralisme économique;

8/ Suspendre toutes les taxes à l’importation des produits de base suivants : engrais, pesticides, huiles végétales, sucre, farine de blé, poisson, gaz domestique;

9/ Accorder une subvention spéciale « POPOTE  » aux oeuvres universitaires, aux lycées et centres de formation à internats;

10/ Réduire les taxes sur le carburant pour abaisser les coûts de transport des personnes et des biens ;

11/ Relever le crédit productif de base aux plus pauvres à 200 000 fcfa par tête du fait de la vie chère ;

C- les urgences sécuritaires

12/Relever la prime des chefs de quartier et de village sur toute l’étendue du territoire national à 60 000 fcfa par trimestre avec un crédit téléphonique de 7000 fcfa pour chaque chef de village ou de quartier des espaces frontaliers du Bénin pour les motiver dans le renseignement territorial et leur système de vigilance ;

13/ Augmenter à hauteur de 250% les primes des soldats en mission et des unités en service dans les zones sous menace des attaques terroristes ;

14/ Renforcer le rôle de la police routière pour l’arraisonnement systématique de tout fonctionnaire contrevenant à l’utilisation personnelle de véhicules de fonction pendant les week-ends ;

D- les urgences institutionnelles

15/ Resserrer le pouvoir exécutif en réduisant le nombre de portefeuilles ministériels à 15 membres du gouvernement avec suppression des postures de ministres d’État qui ne sont que des actes gratifiants et rarement impactant ;

16/ Evaluer de façon participative et inclusive l’efficacité impactante des mesures de sortie de crise dans chaque commune et trimestriellement ;

17/ Accorder des subventions de fonctionnement de six mois à titre exceptionnel aux radios locales pour expliquer les mesures de sortie de crise avec des émissions éducatives sur les stratégies de résilience en fonction de chaque bassin de vie;

18/ Mettre en place une équipe de scientifiques pour documenter et écrire l’histoire des crises systémique au Bénin depuis 1990 tenant lieu d’exercices à la fois d’évaluation et de capitalisation en vue d’identifier les leviers d’actions pour construire une résilience confortable durable dans chaque secteur de la vie économique et sociale. Les crises constituent les causes d’instabilité de l’État dans chaque secteur. Ce n’est pas en interdisant les grèves, qu’on stabilise un secteur et l’État mais en traitant les causes des malaises sociales;

19/ Procéder à un abattement des salaires politiques de 50% pour tous les rangs ministériels, de 60% pour le rang préfectoral et les cabinets ministériels et de 60% pour le président de la république. Le sacrifice proportionnel est une expression de la justice sociale et d’attachement à l’exemplarité des chefs. Ce faisant, il s’agira de sortir du champ des secrets d’État, les salaires politiques. L’opacité qui entoure les salaires politiques justifient une bonne partie des crises sociales. Le Bénin fait partie des rares pays africains dont les salaires politiques sont inconnus du peuple. Il y a lieu de publier les décrets des salaires politiques et politico-administratifs sur le site du gouvernement ;

20/ Organiser une rencontre de vérité et en contact direct entre le président de la république et les citoyens dans chaque département pour que, dans sa position de premier élu du peuple, il s’imprègne de la réalité de la vie quotidienne et ce faisant, mettre sa tenue de combat pour aller au front avec son peuple en vue de juguler cette crise systémique,

21/ Faire la paix avec tous les opérateurs économiques en exil, tous les détenus politiques et les acteurs politiques en exil afin de faire de la paix une réponse transversale à toutes les crises. Ce serait un geste fort de décrispation qui inciterait à soutenir tous les efforts pour promouvoir une économie inclusive intégrale afin que cessent aussi des situations de monopole sur certaines activités productives et commerciales. Chaque Béninois doit se sentir chez lui au Bénin.

Moralité pour les urgences

Le bien-être commun se conçoit, se construit, s’entretient et profite en commun. Il est le socle vital du vivre-ensemble. Il est protégé par des valeurs, des lois et règlements qui permettent à chacun au nom de ses droits et devoirs citoyens de profiter équitablement du bien commun sans compromettre la quiétude sociale, la paix sociale, les libertés démocratiques pour une solidarité nationale agissante.

Nous rêvons de voir des relations émancipées entre élus et électeurs pour un nouveau monde compassionnel qui apporte de l’espérance dans les cœurs et du bonheur dans les consciences.

Tel est notre vœu pour le Bénin et l’Afrique.

Simon Narcisse Tomèty

Rosine Vieyra Soglo,  »la championne »: Nourou-Dine Saka Saley cite trois ‘‘Amazones contemporaines du Bénin’’

Alors que la statue de l’Amazone est au cœur de tous les débats sur la toile, Nourou-Saka Saley a choisi ce moment pour rendre hommage à certaines femmes du Bénin. L’‘‘opposant tchigan’’, comme il se fait appeler,   cite  Reckya Madougou, Biba Dafia Ouassagari, Feue Mme Rosine Vieyra Épouse Soglo. Pour lui, ces femmes sont des ‘‘Amazones contemporaines du Bénin’’. Lire son point de vue.

Alors que la statue de l’Amazone est au cœur de tous les débats sur la toile, Nourou-Dine Saka Saley a choisi ce moment pour rendre hommage à certaines femmes du Bénin. L’‘‘opposant tchigan’’, comme il se fait appeler,   cite  Reckya Madougou, Biba Dafia Ouassagari, Feue Mme Rosine Vieyra Épouse Soglo. Pour lui, ces femmes sont des ‘‘Amazones contemporaines du Bénin’’. Lire son point de vue.

Nos Amazones contemporaines du Bénin…

Je citerais sans hésitation aucune, après ma feue mère (comme pour la mère de tous) Pego Issa Azaratou (RIP):

Mme Reckya Madougou, qui est pour moi l’incarnation du courage le plus téméraire face à l’adversité et l’injustice politiques et institutionnelles.

Tes bourreaux, chère sœur, même après 100 ans de règne que je leur souhaite du fond du cœur, ne pourront jamais recevoir les éloges et la reconnaissance du mérite dont je suis témoin chaque jour qui passe.

À ton jeune âge, très peu d’entre eux ont ton parcours et accomplissement.

Mme Biba Dafia Ouassagari, dont le parcours administratif et politique, et surtout la fidélité, restent encore inégalés par la majorité de la gente masculine en politique. J’ai cette chance d’être ton fils, et je bénis chaque jour supplémentaire que Dieu te donnera.

Feue Mme Rosine Vieyra Épouse Soglo, qui restera pour moi la championne, toutes catégories confondues, du courage d’engagement politique. Jusqu’au dernier souffle, votre cécité en a même été oubliée tellement votre voix couvrait tout type de handicap. Les deux fois où elle s’est posée sur moi, malgré mes cheveux grisonnants, j’en ressens encore les frissons.

Bien des fois, mal acceptées parce qu’audacieuses, villipendées parce que non soumises, je garde de vous l’image, et surtout l’exemple, chacune dans son sillon, de l’engagement public dont je rêve personnellement.

Beaucoup de statues devront encore être érigées Insh Allah..et ce ne sera que justice en temps opportun.

Des amazones béninoises, nous avons le luxe d’en avoir et d’en côtoyer. Pourvu que nous en ayions conscience.

Pardonnez-moi et citez-en si j’en ai oubliées, après votre mère à chacune et chacun….

#NDSS

#TCHIGAN

Campagne électorale et déterminants du vote au Bénin : Georges Otchéré en parle et attire l’attention des acteurs politiques sur un point

 Selon les articles 44 et suivants de la loi portant code électoral en République du Bénin, la campagne électorale est définie comme l’ensemble des opérations de propagande précédant une élection et visant à amener les électeurs à soutenir les candidats en compétition. Elle dure quinze (15) jours et s’achève la veille du scrutin à 00 heure, soit vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin.

‘‘Ce qu’il faut savoir : Campagne électorale et déterminants du vote au Bénin ’’

 Selon les articles 44 et suivants de la loi portant code électoral en République du Bénin, la campagne électorale est définie comme l’ensemble des opérations de propagande précédant une élection et visant à amener les électeurs à soutenir les candidats en compétition. Elle dure quinze (15) jours et s’achève la veille du scrutin à 00 heure, soit vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin.

La campagne électorale a pour vocation de permettre aux forces politiques en concurrence d’aller à la rencontre des électeurs pour leur présenter, par tous les moyens de communication appropriés, les projets de société dont ils sont porteurs. « La campagne électorale s’apparente à un marché où l’offreur est l’homme politique et le demandeur est l’électeur. Contre le vote du second, le premier échange des promesses électorales dans des domaines spécifiques 1» Il est très important que l’Organe de Gestion des Elections (OGE) organise des concertations périodiques avec toutes les parties prenantes aux élections afin de les mettre au même niveau d’information sur les règles du jeu politique.

Bien souvent, nos acteurs politiques négligent certaines réalités de notre législation électorale. Il s’agit par exemple de l’article 44, second alinéa qui dispose que : Avant l’ouverture de la campagne électorale, les partis politiques continuent, conformément à la Constitution et à la Charte des partis politiques, d’animer la vie publique et d’assurer l’information du citoyen.

En effet, quelle que soit l’envergure d’un parti politique, s’il manque de présence permanente sur le terrain, il perd de son influence. Ce que beaucoup d’acteurs politiques ignorent est que quand s’ouvre la campagne électorale, nombre d’électeurs ont déjà fait leur choix. Il est donc nécessaire d’être proactif pour garantir la captation du plus grand nombre de voix en tenant compte des spécificités de chaque circonscription électorale et des procédures de présentation des dossiers de candidature.

Au Bénin, on distingue deux (02) types de déterminants du vote : Le vote solidaire et le vote solitaire.

Dans le vote solidaire, l’individu ne prend pas unilatéralement la décision politique qui motive son choix sans se référer au groupe social qui lui sert de référence identitaire (Région, parti politique, religion, corporation socioprofessionnelle etc.).

En revanche, le vote solitaire est celui où le choix de l’individu échappe à la chaine de solidarité. L’électeur vote selon sa conscience, sa conviction en rapport avec la situation économique du pays, sa propre situation sociale, la façon dont il appréhende la gestion du pouvoir en place ou encore l’envie de voir opérer un changement politique au sommet de l’Etat. Selon plusieurs spécialistes, ce type de vote peut s’analyser comme un vote utile ou un vote d’avertissement ou encore comme un vote sanction.

Un électeur n’est acquis à voter pour une liste que s’il est bien informé sur le bilan des élus sortants, sur les alternatives qui lui sont proposées ainsi que le profil des candidats positionnés. Les postulants aux fonctions de députés doivent avoir un charisme et surtout des aptitudes à communiquer, à convaincre et à séduire les foules. Néanmoins, il ne s’agit là que des qualités indispensables pour séduire les foules et donner l’impression d’être intègre, déterminé à prendre au sérieux les aspirations du peuple. Mais, elles se révèlent insuffisantes pour l’exercice effectif du mandat électif qui requiert compétence, esprit de décision, une vision à long terme des intérêts du pays, la capacité à savoir s’entourer, le sens du service, le courage de prendre des décisions parfois impopulaires, l’aptitude à comprendre les ressorts de l’opinion publique.

Alors, n’est pas candidat qui veut mais qui peut.

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 Georges Otchéré

Simon Narcisse Tomèty : « L’élite africaine constitue une vraie plaie pour le développement humain durable » (Opinion)

Les premiers adorent compromettre la paix et les seconds doivent s’armer de courage et d’engagement patriotique pour compromettre l’insécurité en rendant impossibles les guerres.

D’où viennent les guerres et pourquoi des gouvernements violents ?

Il faut opposer aux entrepreneurs de la peur, les entrepreneurs de la paix.

Les premiers adorent compromettre la paix et les seconds doivent s’armer de courage et d’engagement patriotique pour compromettre l’insécurité en rendant impossibles les guerres.

Il faut éduquer les champions des faux témoignages et des commérages opportunistes pour qu’ils regagnent le camp de la non-violence.

Les peuples ont besoin de sérénité parce qu’ils aspirent au bien-être. Quand on vous impose de serrer vos ceintures indéfiniment, vint un moment où la sérénité ne joue plus.

Les peuples deviennent fous parce que ce sont des fous qui contrôlent leurs vies quotidiennes et leurs destins.

Chaque fois que vous êtes dans une urne, demandez-vous si voulez pactiser avec Dieu ou pactisez avec le Satan.

Parfois et c’est courant, le Satan se déguise et porte un masque qui fait croire que c’est Dieu qui est présent et vous inspire.

Déjà, le citoyen doit s’éloigner de toutes les formes de corruption surtout de la corruption électorale. C’est le plus dangereux poison de l’homme qui le fait passer de la spiritualité positive à la spiritualité négative.

Aucun développement ne passe par la guerre mais par la concorde. C’est pourquoi la paix est la force des gens intelligents qui ont appris à aimer par le dialogue et le respect de la dignité humaine.

Partout, où la vacuité du sens du pardon gagne du terrain, s’ensuit une déstructuration mentale et comportementale de l’homme pour asseoir les règnes des abus de pouvoir, abus d’autorité et d’abus de biens sociaux avec des lois taillées sur mesure pour empêcher les punitions et protéger des dignitaires indignes au moyen de ce qu’ils appellent IMMUNITÉ. C’est la plus absurde des dispositions légales qui empêchent la culture de l’exemplarité par la qualité de la gouvernance.

L’humain est en train de mourir en l’homme et surtout chez les intellectuels qui mènent une guerre farouche contre la vérité afin de détruire l’humanité.

Certains vous diront qu’ils sont croyants, adorent Dieu, et sont constants dans les lieux de culte. Comparez leurs fonctionnements à la souffrance des peuples dont ils sont issus et vous comprendrez leurs camps d’appartenance : camps de la paix par l’amour et le partage ou camp de la violence par la haine et la vanité.

Les institutions africaines sont dirigées pour la plupart par des gens qui souffrent du culte de la personnalité donc portés à produire consciemment ou inconsciemment de la violence qu’ils font encadrer par des lois pathogènes; voilà comment on détruit la paix en légitimant les guerres parce qu’il existe une économie de la guerre et de l’après-guerre florissante qui fait émerger des oligarchies.

Le bulletin de vote est sacré et il faut le sanctifier par son état d’esprit.

Il suffit de regarder la Libye, l’Iraq, l’Afghanistan, la Somalie, la Syrie pour comprendre que dans une guerre, il n’y a point de vrais gagnants car tout effort de guerre est suicidaire et ruine les peuples.

Dans une situation de guerre un peuple passe de la pauvreté à la misère même au bout d’un mois. Le cas de l’Ukraine est patent à cet égard.

L’élite africaine doit se ressaisir. Elle constitue une vraie plaie pour le développement humain durable.

En parcourant les zones sous attaques terroristes ou des mouvements de rébellion, on se rend compte de l’importance de la paix pour le vivre-ensemble.

Simon-Narcisse Tomety

Staséologue praticien