Notation B+ : ce que Wadagni a oublié de dire aux béninois, lire cette clarification chirurgicale de Ouorou

Concernant la notation de B+ courant et notre capacité d’endettement qui réjouit nos dirigeants actuellement et le ministre Wadagni en particulier. Permettez-moi de commencer par expliquer ce qu’implique la note B+ et ensuite l’analyser avec vous.

Concernant la notation de B+ courant et notre capacité d’endettement qui réjouit nos dirigeants actuellement et le ministre Wadagni en particulier. Permettez-moi de commencer par expliquer ce qu’implique la note B+ et ensuite l’analyser avec vous.

La notation B+ représente une évaluation de crédit attribuée par des agences de notation de renommée mondiale comme Standard & Poor’s (S&P) et Fitch Ratings. Parallèlement, Moody’s utilise B1 pour une notation équivalente. Ces notations sont octroyées aux émetteurs de dette dans le but d’estimer leur capacité à rembourser leur obligation financière ( dette). Elles s’échelonnent généralement de ‘AAA’ (la plus élevée, signifiant une crédibilité exceptionnelle) à ‘D’ (signifiant un défaut de paiement). Ainsi, une cote B+ ou B1 suggère un niveau de risque considérablement plus élevé que la moyenne.

De la perspective B+

Une notation B+ peut avoir des répercussions significatives sur l’économie d’une nation ou sur la santé financière d’une entreprise. En effet, une notation un peu plus inférieure peut entraîner une hausse considérable du coût de l’emprunt pour le pays concerné, les investisseurs réclamerait alors une prime de risque plus élevée pour compenser le risque potentiel accru. En outre, certains investisseurs, tels que les fonds de pension ou les fonds communs de placement, pourraient être restreints par leur mandat à ne financer que des titres de qualité investissement, ce qui pourrait diminuer la demande pour la dette du pays ou et faire grimper encore plus leur coût d’emprunt.

Il faut rappeler que B+ n’est pas dans la catégorie investissement.

Point de vue analytique:

La notation B+ est donc un indicateur crucial à surveiller, car elle se situe dans la zone grise.

Si une entreprise ou un pays est noté B+ et que sa situation financière se détériore même légèrement, il est fort plausible que sa notation soit encore plus réduite, ce qui pourrait provoquer immédiatement une vente massive de la dette par les investisseurs qui n’ont le droit de détenir que des titres de qualité investissement. Cela pourrait déclencher une crise de liquidité pour le pays. En outre, une notation B+ signale des problèmes structurels sous-jacents qui exigent une attention et des réformes encore plus rigoureuses ou rigoureusement conduites.

Ce qui implique simplement de ne pas faire de la lutte contre la corruption une arme politique pointée en direction de ses adversaires politiques, mais de rendre cette dernière inclusive à commencer par son propre camp.

(…)

En somme, bien qu’une notation B+ ne soit pas forcément désastreuse, elle signale un niveau de risque supérieur à la moyenne et a des conséquences considérables sur le coût d’emprunt et la stabilité financière du pays.

Ce n’est donc pas une situation, même pour une petite économie comme la nôtre, réjouissante.

Et, si vous vous demandez pourquoi La Presse en fait si tant écho et que le gouvernement s’enorgueillit, c’est parce que le gouvernement compte sur la paresse d’une catégorie de La Presse qui se refuse l’effort de recherche pour analyser l’information reçue par le gouvernement et que le gouvernement lui-même est de mauvaise foi dans un pays où plus de la moitié de la population est analphabète.

Beaucoup reste à faire et nos dirigeants doivent avoir du bon sens, de la bonne foi, de la sincérité et la rigueur dans la conduite des affaires du pays.

#Prosperonsensemble

Issa Richard Boni Ouorou

Le puissant pouvoir de la gratitude (Par Coach Pognon)

Il était une fois, deux monsieurs qui devaient chacun 100 millions de francs CFA à la banque. Un jour, après avoir longuement demandé l’aide de Dieu pour les aider à rembourser leurs dettes, Dieu donna à chacun d’eux 1 million. Le premier …

LE PUISSANT POUVOIR DE LA GRATITUDE

Il était une fois, deux monsieurs qui devaient chacun 100 millions de francs CFA à la banque.

Un jour, après avoir longuement demandé l’aide de Dieu pour les aider à rembourser leurs dettes, Dieu donna à chacun d’eux 1 million.

Le premier, dès qu’il reçut le million, il prit 100.000 francs dedans pour aller faire la fête afin d’exprimer sa gratitude à Dieu pour le fait qu’il a pu trouver au moins 1 million.

Ensuite, il prit un autre 100.000 francs qu’il distribua en guise de générosité autour de lui.

Enfin, il prit 600.000 francs qu’il va rembourser à la banque.

Le reste de l’argent, il le réorganisa et se mit à chercher des opportunités pour le fructifier.

Le second quant à lui, dès qu’il reçut le million, se mit à se plaindre, à s’énerver, à se lamenter, à crier son ras-le-bol à Dieu sous-prétexte que ce n’est pas normal que sur 100 millions qu’il a demandé, ce n’est qu’un million que Dieu trouve à lui donner.

Puis, tout mécontent, il alla verser tout le million à la banque et revint réclamer le reste de l’argent à Dieu dans ses prières.

À vous qui me lisez en ce moment, si vous étiez à la place de Dieu, à qui apporterez-vous davantage votre soutien pour qu’il rembourse rapidement l’intégralité de sa dette ?

Répondez sincèrement à cette question et vous comprendrez pourquoi certains continuent de crouler sous les dettes alors que d’autres s’en sortent définitivement.

#𝗖𝗼𝗮𝗰𝗵𝗣𝗔𝗣 #AuthenticCoaching

J’ai connu la liberté financière le jour où j’ai réglé ces 03 choses… ( Par Coach Pognon)

La vie et les épreuves ont créé en nous un certain nombre de perturbations qui se résument en trois à savoir : le désordre émotionnel, les engrammes, le thermostat.

J’ai connu la liberté financière le jour où j’ai réglé ces 03 choses…

La vie et les épreuves ont créé en nous un certain nombre de perturbations qui se résument en trois à savoir : le désordre émotionnel, les engrammes, le thermostat.

Et celui qui pense pouvoir devenir RICHE et acquérir la liberté financière sans nettoyer ces trois perturbations se trompe lamentablement !! Car, c’est un chemin obligatoire pour acquérir durablement la liberté financière.

Le désordre émotionnel est un ensemble de vices qui se développent lorsque DIEU n’est plus le Commandant à bord de notre vie.

Il s’agit de la haine, de la jalousie, de la méchanceté, de la suspicion, du manque de pardon, de la vengeance, de la rancœur, de la culpabilité, de la manipulation, etc.

Très souvent, on pense que c’est le manque d’argent et d’affection qui entraîne ce désordre émotionnel alors que c’est le contraire. C’EST LE DÉSORDRE ÉMOTIONNEL QUI CHASSE DIEU ET L’ARGENT AVEC.

Imaginez-vous riche et très riche. Allez-vous fréquenter ou donner votre argent à une personne qui a en elle ce désordre émotionnel ?

Votre réponse vous permettra de comprendre pourquoi DIEU et Son argent ne siègent pas dans le désordre émotionnel.

Pour avoir la LIBERTÉ FINANCIÈRE, il faut absolument déprogrammer le désordre émotionnel. C’est la première condition.

Après le désordre émotionnel que nous avions étudié récemment, les deux autres perturbations qui nous empêchent d’avoir la liberté financière sont : les engrammes et le thermostat.

L’engramme est une perturbation découlant d’une situation qui a créé en nous un choc émotionnel. Je vous l’explique autrement.

Avocè a été programmé par la vie pour ne pas être riche. Il commence une tontine qui lui a permis de gagner 600.000 F et faire une autre qui a permis de gagner 1.200.000 F.

Il a la possibilité d’investir cet argent pour gagner plus et faire une tontine d’un montant supérieur. Mais voilà, 1.200.000 F est la limite de son thermostat. Il commence donc brusquement, par douter de la tontine et de tout mode d’investissement.

Résultat, il laisse l’argent à la maison et bouffe tout, reprenant le processus à zéro et butant toujours sur la limite de 1.200.000 F.

Chers élus, pour connaître la liberté financière, il faut DÉPROGRAMMER LES ENGRAMMES ET LE THERMOSTAT.

Nous voilà donc informés et conscients de trois grosses perturbations sur le chemin de la liberté financière.

Pour nous aider à les déprogrammer, les spécialistes du cerveau humain, les spécialistes de la parole, les spécialistes de la modélisation…ont travaillé des années durant pour élaborer dix paragraphes dont la répétition et à haute voix nous garantissent un nettoyage complet mais progressif de ces trois vices de la liberté financière.

La bonne nouvelle, c’est que ces dix phrases sont déjà contenues dans les 33 paroles transformatrices que vous pouvez télécharger grâce à ce lien https://linktr.ee/coach_pognon…

Coach POGNON

_Stratège et Leader de l’AuthenticCoaching

La Méritocratie dans la Tradition Chinoise : Perspectives sur un Modèle de Gestion Publique Quasi-Démocratique (Par Richard Boni Ouorou)

 La méritocratie, solidement enracinée dans la tradition chinoise, a contribué à forger un modèle de gouvernance qui, bien qu’original, partage des similitudes avec la démocratie. Mais comment ce système méritocratique en Chine a-t-il conduit à l’émergence d’une gestion publique arborant des caractéristiques presque démocratiques?

Chine et méritocratie

 La Méritocratie dans la Tradition Chinoise : Perspectives sur un Modèle de Gestion Publique Quasi-Démocratique

 La méritocratie, solidement enracinée dans la tradition chinoise, a contribué à forger un modèle de gouvernance qui, bien qu’original, partage des similitudes avec la démocratie. Mais comment ce système méritocratique en Chine a-t-il conduit à l’émergence d’une gestion publique arborant des caractéristiques presque démocratiques?

Méritocratie et le Contexte Historique Chinois

En remontant à l’époque de la dynastie Han (206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.), la Chine a instauré un système de méritocratie unique, qui s’appuie sur des examens impériaux prônés et mis en œuvre par l’empire lui-même. Ce système a permis aux individus compétents et talentueux, indépendamment de leur classe sociale, d’occuper des postes au sein de l’administration publique. En conséquence, il a favorisé une certaine forme de mobilité sociale et a donné l’opportunité à des personnes qualifiées d’atteindre des postes de leadership, un principe qui est au cœur même de la méritocratie.

L’Incidence de la Méritocratie Chinoise sur la Gestion Publique

En Chine, la méritocratie a joué un rôle essentiel dans le système de gestion publique. Elle a mis l’accent sur les compétences et les aptitudes plutôt que sur l’héritage familial ou la richesse ou même la proximité politique, contrairement à d’autres pays comme le Bénin. Cette approche a favorisé ainsi une gestion efficace des affaires publiques et une bureaucratie dépersonnalisée axée sur le résultat. De plus, bien que limitée par rapport aux normes démocratiques occidentales, la participation des citoyens à la sélection de leurs dirigeants a permis l’émergence d’une certaine forme de choix démocratique.

L’Émergence d’un Système Quasi-Démocratique

Dans un système démocratique, les dirigeants sont élus par le peuple. De manière similaire, en Chine, le système méritocratique repose sur des examens pour sélectionner des leaders en fonction de leurs compétences et de leur mérite. Cependant, bien que la méritocratie chinoise partage certains aspects avec la démocratie, elle ne correspond pas à la définition occidentale de démocratie. Par exemple, les citoyens ordinaires ne disposent pas du droit de vote pour leurs dirigeants, et les libertés d’expression et d’association sont limitées, ce qui constitue une différence significative!

En somme, la méritocratie, en tant que système intrinsèque à la tradition chinoise, a permis l’émergence d’un modèle de gestion publique qui présente des similitudes avec la démocratie. Néanmoins, malgré les aspects méritocratiques du système, il reste distancé par rapport aux normes démocratiques occidentales. Néanmoins, il demeure un système propre aux valeurs chinoises, et chacun devrait revendiquer un système conforme à ses valeurs.

Réflexions finales et perspectives futures

La méritocratie chinoise représente un cas d’étude fascinant qui suscite des réflexions sur l’universalité des concepts politiques, tels que la démocratie. Bien qu’elle présente des caractéristiques qui évoquent des aspects de la démocratie, notamment le principe de sélection des dirigeants basée sur le mérite, elle demeure distincte des systèmes démocratiques occidentaux, notamment en ce qui concerne les droits civiques et les libertés individuelles. Cependant, il est important de ne pas accepter aveuglément les affirmations des médias, car des études montrent qu’au sein des provinces chinoises, il existe une participation active des communautés locales dans le processus décisionnel, que le gouvernement central et les dirigeants locaux suivent de près.

Ainsi, il est donc essentiel de continuer à explorer ce modèle de gouvernance unique pour déterminer s’il pourrait nous inspirer, dans une perspective de transfert de politique, à formuler des principes de gestion propres à nos réalités tout en favorisant l’inclusion. Ces principes pourraient également être flexibles pour s’ajuster aux évolutions du contexte mondial à tout moment.

Quid des balades chinoises de nos dirigeants Béninois?

A mon avis, il n’était pas nécessaire de se rendre en Chine pour acquérir cette connaissance. Nous aurions pu, de bonne foi, partager cette connaissance de façon approfondie avec nos députés et dirigeants. Mais peut-on aussi penser à imposer un tel système aux Béninois après avoir été sélectionner sur la base un autre accord citoyen et politique? Je vous laisse apprécier.

Cependant, un changement de système doit être légitimé et respecter les droits et les souhaits de la population. Il serait essentiel de mener un dialogue ouvert et inclusif avec les citoyens, d’organiser des débats publics et de suivre les procédures démocratiques appropriées pour déterminer si un tel changement est souhaité et réalisable. Ceci reste tout de même une réflexion, car aucune voix audible n’a à ce jour, avancé un potentiel changement de notre système. Mais, nous devrions rester vigilant.

Issa Richard Boni Ouorou

« L’Afrique qui se prépare est un eldorado où Zémour demandera un visa pour venir s’y installer », Coach Pognon

Chers Africains de race, chers frères et sœurs de lutte, en ces moments de doutes et de décadences, il me plaît de rassurer les uns et les autres que tous les moments de doutes et de décadences ont toujours été suivis d’une période de renaissance. C’est une loi de l’histoire !

LE RÊVE AFRICAIN EST POUR BIENTÔT !!

Chers Africains de race, chers frères et sœurs de lutte, en ces moments de doutes et de décadences, il me plaît de rassurer les uns et les autres que tous les moments de doutes et de décadences ont toujours été suivis d’une période de renaissance. C’est une loi de l’histoire !

Qui pouvait imaginer qu’après la deuxième guerre mondiale, l’Europe pouvait se relever et se reconstruire ?

Qui pouvait imaginer qu’après la crise de 1829, la crise immobilière et bien d’autres, les États-Unis d’Amérique allaient se relever et se développer ?

Qui pouvait imaginer qu’après la COVID 19 qui nous a obligés à rester enfermés comme des animaux, on pourrait aujourd’hui circuler librement ?

Qui pouvait imaginer que Jean-Pierre BEMBA allait sortir de prison et être aujourd’hui Vice-Premier Ministre de son pays ?

Qui pouvait imaginer que Laurent GBAGBO allait, un jour, retrouver la Côte d’Ivoire et son GARBA qu’il aime tant ?

Dans chacune de ces situations, personne ne pouvait imaginer qu’on sortirait de là et qu’on réussirait ! Et pourtant, ce fut le cas et ce sera toujours le cas, car c’est une loi de l’histoire ! L’Afrique va rebondir et c’est pour très bientôt !

Avez-vous déjà remarqué qu’à l’approche du jour, la nuit devient toujours plus noire ? Si vous n’avez encore jamais observé cela, prenez le temps de regarder et vous constaterez que c’est lorsque le jour s’approche que la nuit devient plus noire.

L’Afrique ! L’Afrique qui se prépare est un eldorado où ZEMOUR demandera un visa pour venir s’y installer.

L’Afrique qui se prépare sera le refuge de tout le monde car il y fera beau, tellement beau que personne n’échappera à l’envie de venir s’y installer.

Le rêve africain, le rêve de cet eldorado où tout le monde cherchera le visa pour y habiter, est pour bientôt, très bientôt, et c’est pour cela que la nuit devient actuellement plus noire ! Ainsi, Wait and See !

Coach POGNON

_Stratège et Leader de l’AuthenticCoaching

Création de l’Agence nationale de gestion des marchés : Les réserves de Richard Boni Ouorou

Ma conception personnelle de la gouvernance inclusive ne nécessite plus de démonstration. La promotion de la transparence, de la responsabilité et d’une véritable séparation des pouvoirs constitue un élément essentiel de ma vision pour l’avenir de notre pays. Par conséquent, je suis fermement convaincu que des réformes, à l’instar de celle que je veux dénoncer aujourd’hui, devraient être menées de manière ouverte et intégrative, avec la participation active de la société civile et des groupes cibles, afin de construire une démocratie plus solide et plus inclusive.

Gestion des marchés et dépouillement des communautés décentralisées.

Terrien,ne,s

Ma conception personnelle de la gouvernance inclusive ne nécessite plus de démonstration. La promotion de la transparence, de la responsabilité et d’une véritable séparation des pouvoirs constitue un élément essentiel de ma vision pour l’avenir de notre pays. Par conséquent, je suis fermement convaincu que des réformes, à l’instar de celle que je veux dénoncer aujourd’hui, devraient être menées de manière ouverte et intégrative, avec la participation active de la société civile et des groupes cibles, afin de construire une démocratie plus solide et plus inclusive.

Le principe de l’« incrementalisme » a déjà fait ses preuves dans des sociétés fortes et inclusives. Mettons donc fin à l’appauvrissement des collectivités territoriales de façon systématique.

Ainsi donc, par décret en date du 3 août 2023, le gouvernement a instauré un nouveau mécanisme pour la gestion des marchés, avec à la clé la création d’une énième Agence publique. Il est d’une évidence que la prolifération de ces mécanismes et institutions, justifiée par des réformes soi-disant disruptives sous le régime de Patrice Talon, est entourée d’une opacité préoccupante quant à leurs objectifs et finalités véritables.

Tandis que certains journalistes, trop occupés à négocier leur rémunération pour la communication, rapportent l’information, le citoyen reste totalement ignorant des effets potentiels de ces réformes sur sa conditions de vie et le renforcement des ressources de l’Etat. Une analyse approfondie de ces mécanismes par la presse pourrait pourtant engendrer des débats utiles, rendant ainsi une réforme potentiellement bénéfique, mais mal formulée, plus pragmatique et inclusive.

En ce qui concerne ce nouveau mécanisme de gestion des marchés, je crois qu’il est temps pour nous de faire évoluer notre démocratie par une véritable séparation des pouvoirs. Il est donc crucial que les communautés décentralisées prennent leur autonomie, notamment en ce qui concerne la gestion de leurs marchés. Je suis d’avis que, dans le cadre de la lutte contre la corruption, des mécanismes de supervision et de transparence soient instaurés au niveau local et supra-local, avec une surveillance concomitante.

L’urgence est maintenant que le gouvernement se prononce sur l’arrière-plan politique et économique de ce mécanisme de gestion, afin que nous puissions non seulement juger de son importance, mais surtout être informés qu’il ne s’agit pas simplement d’un autre instrument de contrôle politique des maires par le pouvoir central à des fins électorales.

Issa Richard Boni Ouorou

L’analyse 5 étoiles de Richard Boni Ouorou sur le retour des coups d’Etat en Afrique (Tribune)

Nos dirigeants ont leurs agendas, mais la nature aussi a le sien, cyclique, que nous oublions souvent. Il en va de même pour tout système qui, lorsqu’il est soumis à des abus, finit par devenir obsolète.

Retour des coups de forces en Afrique.

Terrien,ne,s

Nos dirigeants ont leurs agendas, mais la nature aussi a le sien, cyclique, que nous oublions souvent. Il en va de même pour tout système qui, lorsqu’il est soumis à des abus, finit par devenir obsolète.

Il était évident qu’à un moment donné, la —démocratie électorale— Dans laquelle nous sommes depuis 1990, atteindrait ses limites. Et, que le bafouement des institutions, la capture institutionnelle et économique par un petit groupe de privilégiés farfelus déboucherait sur une frustration générale qui légitimerait des groupes armés.

Il n’est pas nécessaire de penser que nous soutenons un coup d’État. Nous sommes par principe, contre tout mouvement de violence qui mettrait à mal l’ordre constitutionnel, s’il y en a. Mais peut-être est-il temps d’expérimenter un système transitoire qui permettrait de mettre sur la table les vrais débats et d’apporter des corrections significatives pour une démocratie exhaustive.

Le système actuel, qui se concentre uniquement sur les élections et permet à des organisations internationales de louer les mérites d’une croissance visible uniquement sur papier et dans les médias, donnant une légitimité de facto à des dirigeants incompétents, incapables et corrompus mais qui jouent le jeu de l’oligarchie internationale.

N’a fait qu’alimenter inversement, la rhétorique selon laquelle la démocratie était une mauvaise chose auprès des jeunes dont les espoirs sont déçus et qui sombrent dans le chaos du chômage et de l’abus de leurs droits.

Il était évidemment prévisible que cela déboucherait sur le bataclan que nous observons un peu partout en Afrique, orchestré par des militaires.

En tout cas, le moment est peut-être venu s’il fallait le rappeler encore, de faire une pause et de réfléchir.

Issa Richard Boni Ouorou

« A quoi a servi la réforme du système partisan » ?, s’interroge Ganiou Soglo (Tribune)

L’une des insuffisances, si insuffisances il y’a de la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990 réside dans son absence de résolution en ces temps de conjoncture économique de régler la question cruciale du financement public des partis politiques. C’aurait été réglé lors de ces historiques assises nationales que les partis politiques qui sont nés sur son terreau auraient pu jouir d’une existence séculaire comme sous d’autres cieux.

A quoi a servi la « réforme du système partisan » ?

L’une des insuffisances, si insuffisances il y’a de la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990 réside dans son absence de résolution en ces temps de conjoncture économique de régler la question cruciale du financement public des partis politiques. C’aurait été réglé lors de ces historiques assises nationales que les partis politiques qui sont nés sur son terreau auraient pu jouir d’une existence séculaire comme sous d’autres cieux.

Néanmoins la constitution de 11 décembre 1990 qui en est sortie disposait que l’animation de la vie politique appartient aux partis politiques. Dans un contexte de multipartisme intégral, la balbutiante démocratie béninoise a connu des formations politiques de tout acabit (mouvements, partis et alliances de partis, les formations politiques) dont la naissance tient de la liberté d’association. Un modèle béninois qui est l’expression de la vitalité démocratique, en témoigne la vigueur du débat politique au Parlement et dans l’opinion publique. Leur nombre ne s’assimile pas forcément à leur qualité. Ce qui ne leur a pas permis de servir d’ascenseur vers la plus haute fonction de l’Etat.

Ce tableau en apparence trompeur appelait une réforme. Une amélioration de l’existant mais pas une remise à zéro du compteur pour tout réinventer. D’ailleurs avant le pouvoir de la rupture, la réforme était un souhait partagé par l’ensemble de ce qui constituait la classe politique béninoise. Il y avait des acquis à consolider. Tout n’est pas intrinsèquement défavorable. Mais le régime actuel animé par un complexe d’œdipe, s’acharne à faire croire qu’avant son avènement, le Bénin n’avait pas existé. Dans la kyrielle de formations existantes avant la pseudo-reforme, je suis de ceux qui pensent que plusieurs pouvaient être sauvegardées pour servir de modèles. Le FARD Alafia, la RB, le PSD, l’Union fait la Nation, les FCBE, le PRD…sont de grandes formations politiques qui ont marqué la scène la politique béninoise. Mais hélas, toutes sont passées entre les sécateurs de cette réforme du système partisan.

Toutefois, cette réforme ne peut être crédité que d’un seul mérite : La réduction du nombre de formation afin de garder le cordon ombilical à leur naissance et arroser les plus favorisés des deniers publics, tout est dans la ruse. Sinon rien à changer. Nombreux sont ces coteries politiques créés sous TALON et incapables de confectionner une liste de candidat pour une élection car les dirigeants qui en sont Président du Conseil d’administration (PCA) et Président directeur général (PDG) ne sont que l’ombre d’eux même attendant le signal de la « Télécommande ».

Un parti a vocation de conquérir le pouvoir d’Etat mais sous Patrice TALON, la mission est réduite à applaudir. Hormis une ou deux formations qui se sont démarquées en dépit des connivences temporelles, tous sont des zélateurs du régime sans réflexions objectives. Et dans ce contexte, l’argent du contribuable continue d’y être injecté.

Alors que le compte rebours a commencé, il importe de demander au régime s’il est fier de ce qui existe de nos jours comme partis politiques ? Est-ce véritablement la réforme souhaitée ? Quelles sont les idéologies des partis existants ? En quoi contribuent ils réellement au développement du pays ? Les partis arrivent-ils à prendre eux même les décisions ? Pourquoi la Télécommande continue t’elle d’agir ? Quel parti peut se targuer d’exister après la présidentielle de 2026 voire d’aborder ce tournant en toute homogénéité ? Peut-on garantir l’émergence d’un président en 2026 issu des rangs des partis existants ? Les interrogations demeurent.

Le pouvoir de la Rupture a le devoir de nous répondre.

Ganiou SOGLO

Rfi, Gazette du Golfe et maintenant Radio Omega, quand la presse paie le lourd tribut du coup d’Etat de Tchiani

La presse première victime du coup d’Etat au Niger. C’est ce qui se dessine plus de deux semaines après le putsch mené par le Général Tchiani, commandant de la garde présidentielle et qui était censé assurer la sécurité du président Bazoum.

La presse première victime du coup d’Etat au Niger. C’est ce qui se dessine plus de deux semaines après le putsch mené par le Général Tchiani, commandant de la garde présidentielle et qui était censé assurer la sécurité du président Bazoum.

La guerre de la communication et de l’information a lieu. Et désormais, de Paris à Ouagadougou, en passant par Cotonou, plusieurs organes de presse font les frais de ce coup d’Etat.

Au Niger, les autorités militaires ont coupé les signaux de Rfi et France 24.

Au Bénin, le groupe de presse ‘‘La Gazette du Golfe’’ a été suspendu par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) pour un commentaire de l’un de ses journalistes sur la crise nigérienne. Le groupe de presse est notamment accusé de faire l’apologie de coup d’Etat.

Au Burkina-Faso, c’est la Radio Oméga qui a été suspendue par les autorités après un entretien réalisé avec un pro Bazoum.

A la vérité, ces différents médias ont été sanctionnés pour avoir seulement fait leur travail. Quel sort alors pour les médias nigériens qui tenteraient de critiquer la junte militaire ? Quel sort pour les médias maliens qui s’aventuraient à dénoncer le coup d’Etat nigérien ? Quel sort pour les médias béninois qui, peut-être, face aux abus des gouvernants  vont ces coups d’Etat, moment éphémère de joie ?

Il se dégage ici que la liberté d’expression est menacée. En fonction des sensibilités et de la position  des gouvernants du pays, il est risqué pour les médias d’aller dans un sens contraire et d’exercer correctement la profession de journalisme. Bienvenue dans la dictature avec ces mesures arbitraires.

Et kpakpatotiquement parlant, si le Général Tchiani a fait son coup d’Etat et que désormais, il jouit d’un titre ronflant de chef d’Etat, pourquoi c’est à la presse d’en payer le lourd tribut ?

Manassé AGBOSSAGA

« Les propositions amoureuses peuvent attendre », les 06 conseils de Angela Kpeidja aux bachelières

D’abord, j’ai envie de vous dire bienvenue dans la galère, mais je veux compter sur votre volonté de réussir. Il est vrai que vous avez fait un grand pas mais pour le reste :

Les jeunes filles bachelières, prenez vos tabourets, asseyez-vous et lisez moi bien !

D’abord, j’ai envie de vous dire bienvenue dans la galère, mais je veux compter sur votre volonté de réussir. Il est vrai que vous avez fait un grand pas mais pour le reste :

1- Rien ne sera facile, mais rien n’est impossible

2- Faites donc preuve de détermination, d’intelligence et d’endurance.

3- Les propositions amoureuses peuvent attendre. Se marier maintenant n’est pas la priorité. Les garçons à l’image des hommes, ont du miel au bout des lèvres mais sont des prédateurs dans l’âme.

4- Faites des choix professionnels avec le cœur car en travaillant avec passion, on s’ennuie moins et on réussit vite.

5- Ne vous cantonnez pas aux longues études. À côté, identifiez une autre passion qui utilise vos dons naturels.

6- Enfin, n’oubliez pas que les influenceurs 2.0 maquillent leur puanteur pour vous déprimer sur les réseaux sociaux. Tout n’est pas vrai ici. Ayez donc la tête sur les épaules.

Bonne semaine de vous, petits anges de A.K

#AngelaKpeidja #naiepaspeur #Brisdesilence