Bénin: Emouvante adresse de Tomèty à un compatriote de la Donga

Le professeur Simon Narcisse Tomèty a adressé, ce lundi 15 juillet une émouvante lettre à un compatriote de la Donga en la personne de Issa. Dans son message, il partage sa déception du système actuel, et en profite pour rappeler aux uns et aux autres que l’homme reste avant tout un mortel. Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, il lance à ses détracteurs qu’il n’a pas besoin de parrainage par alliance politique et opportuniste pour écrire son histoire politique, car dit-il… Les détails dans la lettre.

Le professeur Simon Narcisse Tomèty a adressé, ce lundi 15 juillet une émouvante lettre à un compatriote de la Donga en la personne de Issa. Dans son message, il partage sa déception du système actuel, et en profite pour rappeler aux uns et aux autres que l’homme reste avant tout un mortel. Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, il lance à ses détracteurs qu’il n’a pas besoin de parrainage par alliance politique et opportuniste pour écrire son histoire politique, car dit-il… Les détails dans la lettre.

 »Ma lettre à Issa, un frère de la Donga

Bonjour à toi

Toute chose étant fongible, la valeur peut perdre aussi sa préciosité. J’ai une conscience forte du caractère éphémère de toute œuvre humaine et une distance insoupçonnée de tout ce qui frise l’orgueil et l’animosité. Tu es une valeur et je le sais. Si l’environnement était celui de l’épanouissement mental, peut-être que tu ne quitterais pas ce pays, quel que soit le prix qu’on paierait pour ton expertise à l’international.

Toutes les stratégies inimaginables sont déployées dans le Bénin d’aujourd’hui pour que la méfiance soit au paroxysme entre compatriotes. On va jusqu’à criminaliser le fait de se retrouver à quelques uns dans une place publique pour échanger un peu comme si la vie d’un peuple se résume aux critiques à l’égard d’un régime. Les gens ont tellement peur que beaucoup fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants. N’est-ce pas ridicule? Opposant à qui et à quoi même? Je ne peux fuir un régime au point de vivre comme un esclave dans mon propre pays ou comme un cadavre en putréfaction déposé déjà dans sa tombe, un sort commun à nous tous, n’est-ce pas?

Je perçois maintenant la profondeur de cette sagesse que Paulo Coelho partage avec les humains comme le rayonnement solaire qui ne nécessite aucun parasoleil : « La façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même. » Cette pensée est le socle de ma philosophie en ce sens qu’elle me rappelle en permanence que tout ne m’est pas permis y compris ce que les hommes légifèrent qui ne supplantera jamais ce que la Nature elle-même a légiféré déjà.

Vous pouvez manipuler le destin des hommes mais n’oubliez pas que la Nature s’occupera du vôtre. La Nature a trois fonctions spirituelles qui déterminent le boomerang : elle officie en comptable, en conservatoire et en tribunal.

Comment peut-on s’honorer d’incarner la haine, l’injustice et la domination absolutiste?

Dieu en structurant notre bipolarité mentale autour de Eros et de Thanatos nous a laissé la latitude de choisir entre le bien et le mal, et face au mal d’utiliser le bien pour atténuer la propension au mal. Dieu savait bien que le diable est son concurrent en chaque personne humaine. Certains font le choix d’écraser leur Eros pour dédier leur vie au Thanatos. Une conviction me traverse, me rassure et alimente mon espérance lorsque Pablo Picasso vivifie mon âme et mon esprit par cette énergie lumineuse dont il a le secret : « Rappelle-toi : l’unique personne qui t’accompagne toute ta vie, c’est toi-même. Sois vivant dans tout ce que tu fais. » J’y crois fermement, et je ne compte sur aucun messie, ni sur son intelligence, si sur sa fortune encore moins sur ses tonnes de lingots d’or.

Je n’ai besoin d’aucun parrainage par alliance politique et opportuniste pour écrire mon histoire. Mon histoire est déjà écrite par la terre, les océans et le ciel, et il n’appartiendra jamais à un régime politique éphémère de l’écrire à ma place. La Nature l’a voulu ainsi.

Ma peine c’est de voir comment des gens que je prenais pour des intellectuels et des scientifiques de qualité se comporter aujourd’hui comme de petits épiciers du village. Quand tu vis ça, tu tombes à la renverse. Et il me plaît de souligner que le poids de l’injustice sera toujours une faiblesse et une petitesse devant celle de la justice et de la dignité humaine.

Aussi, me semble-t-il important de rappeler que le poids d’une fortune personnelle est toujours comme un grain de sable sur la terre et sera toujours comme un petit orgueil de fausse réussite matérielle dans le poids d’un peuple qui seul vous confère ou vous soustrait la légitimité sociale. Il n’est pas rare que le dégoût de la façon dont certaines personnes se croient au-dessus de tout le monde atteigne un seuil de répugnance qui ne vous donne plus aucune saveur de vous sentir proche d’eux sur les plans des valeurs, de l’histoire et du temps. Cela arrive quand vous vivez dans des espaces de roublardise structurelle à tel point qu’il faille faire attention à tout, même aux choses de sens négligeable, parce que ces choses piteuses et immorales freinent l’horloge et vous ne voyez plus le temps suivre la succession des heures, des températures, de la luminosité et des saisons. Vous vivez dans des ténèbres avec de fausses joies parce que certains pensent que la gaîté ne doit pas être spontanée. Rien de plus moche que de vivre dans un tel univers maussade qui vous rappelle en permanence un cataclysme qui s’annonce. Trop de méfiance comme expression de la peur tue l’élan fraternel.

Si chaque homme surpuissant pouvait se dire qu’il est aussi mortel comme Simon-Narcisse TOMETY! Tout est éphémère, toute réussite est éphémère et seul l’amour est vivace. Fraternellement et espérant que tu prendras le temps de lire cette lettre pour appréhender le Bénin de mon rêve.

Cotonou, le 15 juillet 2019

Comlan Simon-Narcisse TOMETY »

Définition du vocable ‘‘klébés’’ : Takou contredit Azannaï

Guerre de définition du vocable ‘‘klébés’’ ! Après la définition du mot ‘‘klébés’’ par le président du parti Restaurer l’Espoir, le lundi 10 juin dernier, le patron du journal ‘‘Le Béninois libéré’’, Aboubakar Takou a apporté la contradiction.

Guerre de définition du vocable ‘‘klébés’’ ! Après la définition du mot ‘‘klébés’’ par le président du parti Restaurer l’Espoir, le lundi 10 juin dernier, le patron du journal ‘‘Le Béninois libéré’’, Aboubakar Takou a apporté la contradiction.

 Manassé AGBOSSAGA

« Les Klébés, ceux sont de misérables individus qui ont fait la vocation de griots malicieux,  incultes…. pour pouvoir survivre…On appelle klébé,  quelqu’un qui est pyromane.  Ils sont ignorants,  incultes.  Ils sont sur le poids de la nécessité  de la misère du manque chronique…Beaucoup parmi ces klébés sont des ignorants et leur rôle,  c’est la flatterie ». Voici comment définissait Candide Azannaï, le concept de ‘‘Klébé’’, lors de sa sortie médiatique en date du lundi 10 juin dernier au siège du parti Restaurer l’Espoir. Une définition qui n’est pas partagée par le promoteur du journal ‘‘Le Béninois libéré’’.

Aboubakar Takou s’est opposé à la définition de l’ancien ministre de la défense de Patrice Talon à travers une publication sur sa page facebook, sans doute, après son retour de l’Egypte, où il ne s’est pas privé de montrer, au monde sportif, son volumineux ventre. « Par définition contrairement à l’ami Azannaï, le klébé est un jeune capable de monnayer son savoir contre l’avantage en vendant cher les mérites d’un régime. Pas plus », rectifie t-il.

Il a rappelé que la « klébéture » ne date pas du régime Talon, mais est un phénomène qui existait sous Boni Yayi et bien avant lui.   En attendant donc une reconnaissance officielle du mot ‘‘klébé’’ par les grandes académies françaises, on assiste donc à une bataille de définition entre les opposants et les acteurs qui mettent leur plume au service de la Rupture.

Politique: Le Front souverain relève les limites des exigences de l’Opposition et dévoile l’unique remède pour une sortie de crise

Le Front souverain veut faire entendre sa voix, malgré sa non convocation à la rencontre entre le chef de l’Etat et les partis de l’Opposition, ce lundi 15 juillet 2019. Premier parti déclaré d’opposition au régime de la Rupture, le Front souverain a, à travers un communiqué en date du 12 juillet et parvenu à Kpakpato Medias, attiré l’attention des uns et des autres sur le seul chemin à prendre pour une sortie définitive de la crise. Mais avant, le parti n’a pas manqué de relever quelques insuffisances des exigences des autres forces de l’opposition…

Le premier parti d’opposition à Patrice Talon livre sa recette pour sortir le Bénin de la crise postélectorale. Dans un communiqué en date du 12 juillet et signé de son Comité de Direction, le Front souverain propose l’organisation d’une Conférence Patriotique Nationale(CPN) pour la Vision LMA (Langue, Monnaie, Armée), relevant au passage les insuffisances des exigences des autres forces de l’opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Le Front souverain veut faire entendre sa voix, malgré sa non convocation à la rencontre entre le chef de l’Etat et les partis de l’Opposition, ce lundi 15 juillet 2019. Premier parti déclaré d’opposition au régime de la Rupture, le Front souverain a, à travers un communiqué en date du 12 juillet et parvenu à Kpakpato Medias, attiré l’attention des uns et des autres sur le seul chemin à prendre pour une sortie définitive de la crise. Mais avant, le parti n’a pas manqué de relever quelques insuffisances des exigences des autres forces de l’opposition.

Sur la question de l’annulation des législatives du 28 avril et la reprise des élections, le Front souverain demande aux membres de l’opposition de ne pas s’attarder sur leurs  intérêts personnels et invite les uns et les autres à assumer leurs erreurs.  « Le FRONT SOUVERAIN est contre. C’est une opposition poussive, aveuglée par la lutte d’intérêt et le dégagisme qui a conduit à ce résultat. Il y a déjà eu trop de dégâts, pour remettre sereinement le pays dans un débat électoral pour des législatives. Nous devons assumer nos erreurs », souligne le Comité de direction

Au sujet de « l’abrogation de toutes les lois liberticides et scélérates, notamment les lois électorales d’exclusion administrative et financière », revendication du comité national de résistance, le Front souverain en demande plus et exige l’abrogation de la nouvelle Charte des partis politiques.

Si le Front souverain adhère à l’abrogation de toutes les lois liberticides et scélérates, notamment les lois électorales d’exclusion administrative et financière, au point d’en réclamer plus, ce n’est pas le cas au sujet de « l’audit international indépendant du fichier électoral national ». « Le FRONT SOUVERAIN ne cautionne pas cette exigence.
Les expériences de la Côte d’Ivoire et de plusieurs autres pays d’Afrique n’ont pas convaincu le FRONT SOUVERAIN de l’impartialité totale de ces dites Commission internationales. Le FRONT SOUVERAIN estime que l’appel à des audits internationaux ou à la dite Communauté Internationale a souvent exacerbé les contradictions internes 
», fait savoir le parti, avant d’ajouter« Cultivons la possibilité des dialogues intra – nationaux sur le principe *le linge sale se lave en famille*. Le FRONT SOUVERAIN prône au plus haut point, la non ingérence dans les affaires intérieures des États. Les États n’ont pas d’Amis. Ils peuvent avoir des alliés, souvent de circonstance. Par conséquent les pays d’Afrique doivent se comporter en pays adultes à travers une bonne gouvernance fondée sur des institutions solides et patriotiques ».

Sur l’exigence relative à la libération de tous les prisonniers politiques, le Front souverain adhère à cette requête, avec un mais. « La libération de tous les prisonniers politiques.
Le Front souverain soutient cette exigence à condition qu’il soit établi que les intéressés n’aient commis aucun délit
 », souligne le parti.

Au sujet de la « la mise en place des conditions favorables pour assurer le retour de tous les exilés politiques », le FRONT souverain se montre ouvert à cette exigence du Comité national de résistance, mais insiste sur les mots. Pour le parti, le groupe de mots ‘´conditions favorables’´ doit rimer avec « liberté d’expression et d’opinion sans persécution ».

Le Front souverain n’a pas manqué de donner son avis sur l’exigence relative à l’enquête internationale totalement indépendante sur les massacres des populations civiles à Cotonou, Kandi, Tchaourou et Savè.
A ce niveau, le parti se veut prudent et pas naïf pour éviter de creuser sa propre tombe. « …le FRONT SOUVERAIN ne croit pas à l’impartialité totale de ces enquêtes internationales dans nos petits pays. C’est parfois faire rentrer le loup dans la bergerie. Nous devons tout faire pour donner à notre État une justice indépendante et fiable. Celle-ci peut être une exigence », prévient le Front souverain.

L’unique remède

Dans son communiqué, le Front souverain ne s’est pas contenté que de relever les insuffisances des autres forces de l’opposition. Le parti s’est également évertué à proposer la voie à suivre pour une sortie de crise. En effet, le Front souverain invite toute la classe politique à une analyse en profondeur des maux qui mine le Bénin, conséquence d’une indépendance mal acquise.  « Le FRONT SOUVERAIN estime que la sortie de crise doit se manifester par une ferme volonté de notre pays d’aller de l’avant en allant corriger une indépendance mal acquise dès 1960. C’est pour cette raison que le FRONT SOUVERAIN saisi l’occasion pour convier toute la classe politique à une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour *la Vision LMA* », indique le parti.

Les acteurs politiques béninois apprécieront !

Inter: Les salvatrices mesures prises par Nicolas Maduro pour contrer le blocus américain

Le Venezuela subit les sanctions économiques et financières américaines, mais ne s’écroule pas. Ceci grâce au président Nicolas Maduro qui a vite mis en place des mesures pour contrer le blocus américain. Et dans un entretien accordé aux quotidiens ‘‘La Presse du Jour’’ et ‘‘Fraternité’’, Belen Teresa Orsini Pic a levé un coin de voile sur ces mesures…

Le président  Nicolas Maduro ne s’est pas apitoyé sur son sort après les sanctions illégales et illégitimes de son homologue américain Donald Trump contre le peuple vénézuélien. Très ingénieux, il a vite pris des mesures pour contrer le blocus économique et financier américain contre la République bolivarienne du Venezuela.

Manassé AGBOSSAGA

Le Venezuela subit les sanctions économiques et financières américaines, mais ne s’écroule pas. Ceci grâce au président Nicolas Maduro qui a  vite mis en place des mesures pour contrer le blocus américain. Et dans un entretien accordé aux quotidiens ‘‘La Presse du Jour’’  et ‘‘Fraternité’’, Belen Teresa Orsini Pic a levé un coin de voile sur ces mesures.

Selon la patronne de la diplomatie vénézuélienne au Bénin, le président Maduro et son gouvernement  ont  apporté une aide concrète au programme de protection des aliments appelé « Comités locaux d’approvisionnement et de production (CLAP) ». Cette aide consiste à distribuer régulièrement des produits alimentaires de base à chaque famille vénézuélienne, a-t-elle fait savoir.

De même, le gouvernement vénézuélien a mis en place une politique d’attribution d’obligations d’aide économique, par le biais du Carnet de la Patrie, à la population la plus touchée par la situation actuelle, telle que les retraités, les mères célibataires, les étudiants, …

En outre, Belen Teresa Orsini Pica fait savoir que le président Maduro et son gouvernement ont pris des mesures pour renforcer la base communale. Elle a confié que le gouvernement révolutionnaire a approuvé, le mercredi 5 juin dernier, 5 milliards 500 millions de bolivars afin d’assurer la formation de 100 000 nouveaux combattants sociaux du Front Francisco de Miranda (FFM).
Dans les domaines de la santé et de l’éducation, Belen Teresa Orsini Pic a souligné que l’État vénézuélien  fourni périodiquement une assistance aux centres de santé et aux établissements d’enseignement en matière de fournitures pour l’entretien et la distribution gratuite de médicaments. Des mesures sont également prises dans les domaines de construction de logements, d’urbanisme, de construction d’immeubles et de centres commerciaux. La patronne de la diplomatie vénézuélienne au Bénin a d’ailleurs confié que la banque d’État, la Banque de Trésorerie (BT) a, entre mai 2018 et 2019,  octroyé 82 044 769 956 bolivars (Bs) pour le financement de projets dans lesdits domaines.

Face aux deux médias locaux, Belen Teresa Orsini Pic a aussi insisté sur le partenariat entre le Venezuela et certaines puissances du monde pour faire face aux cruelles sanctions américaines. Elle a indiqué que  le président Maduro et son cabinet continuent de nouer des alliances stratégiques avec des pays alliés tels que la Russie, la Chine et la Turquie pour garantir les biens et services basics de la population. Aussi  a-t-elle rassuré de la volonté du président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro à mener un dialogue national avec les acteurs de l’opposition, dans le but de résoudre pacifiquement la situation dans le pays et de consolider la paix dans la nation.

En attendant, elle a certifié que l’État vénézuélien, malgré tous les inconvénients, continue de s’acquitter de sa responsabilité envers le peuple vénézuélien.

Présence de Joseph Djogbénou en Egypte pour soutenir les Ecureuils: Candide Azannaï critique et dénonce

La présence du président de la Cour constitutionnelle en Egypte pour soutenir les Ecureuils du Bénin dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de football n’est pas du goût du président du parti Restaurer l’Espoir. Candide Azannaï a dénoncé la présence de Joseph Djogbénou sur le sol égyptien, ce jeudi 27 juin à l’occasion d’une sortie médiatique.

La présence du président de la Cour constitutionnelle en Egypte pour soutenir les Ecureuils du Bénin dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de football n’est pas du goût du président du parti Restaurer l’Espoir. Candide Azannaï a dénoncé la présence de Joseph Djogbénou sur le sol égyptien, ce jeudi 27 juin à l’occasion d’une  sortie médiatique.

Manassé AGBOSSAGA

Pour lui, le président de la Cour constitutionnelle s’amuse avec l’institution et prend de gros risque. « Il (Ndlr : Joseph Djogbénou) va prendre la Cour constitutionnelle et s’amuser avec. C’est de l’agitation.  La Cour constitutionnelle,   c’est la cour des sages.   Le sage n’est pas un plaisantin.  Il est un sage », rappelle Candide Azannaï.

Le président du parti Restaurer l’espoir fait alors savoir que Joseph Djogbénou ne devrait pas se retrouver en Egypte pour soi-disant soutenir le ‘‘Onze national’’. Il attire l’attention des uns et des autres sur les conséquences de l’acte du président de la Cour constitutionnelle. « Il ne peut même pas être là bas.  S’il est là-bas,   il doit être discret,  muet parce que,  s’il survenait ou advenait une question des droits de l’homme là bas,  il va dire quoi.   Ça  peut venir une question des droits de l’homme.   Parce que le football est une question d’enjeu,  de conflit, de stratégie, de géopolitique », explique t-il.

En outre, Candide Azannaï fait savoir que la  présence médiatisée de Joseph Djogbénou en Egypte remet en cause le principe de séparation des pouvoirs. « Il faut une séparation des pouvoirs… Il doit garder une distance entre l’exécutif et lui dans tous les schémas officiels. Il doit laisser d’espace entre lui et l’exécutif. Qu’est ce qu’il a à faire aux côtés du ministre de la jeunesse et des sports ? C’est l’espace du ministre de la jeunesse et des sports. C’est l’espace du ministre Homéky.  Personne ne doit discuter l’espace avec lui », lance l’ancien député de la 16ème circonscription électorale. Joseph Djogbénou appréciera !

Politique : Candide Azannaï défonce Roger Gbégnonvi

Le président du parti Restaurer l’Espoir règle ses comptes avec tous les détracteurs des membres de la Coalition nationale de la Résistance. Et Roger Gbégnonvi en a fait les frais ce jeudi 27 juin à la conférence de presse de Candide Azannaï…

Candide Azannaï n’a pas épargné Roger Gbégnonvi lors de sa conférence de presse, le jeudi 27 juin 2019 à Cotonou. Il a ouvertement critiqué  l’ancien ministre de l’alphabétisation de Boni Yayi.

Manassé AGBOSSAGA

Le président du parti Restaurer l’Espoir règle ses comptes avec tous les détracteurs des membres de la Coalition nationale de la Résistance. Et Roger Gbégnonvi en a fait les frais ce jeudi 27 juin à la conférence de presse de Candide Azannaï.

Le président du parti Restaurer l’Espoir a ouvertement critiqué l’ancien ministre de l’alphabétisation de Boni Yayi, reconverti depuis peu en chroniqueur.

Alternant humour et critique, Candide Azannaï a d’abord reconnu un mérite à Roger Gbégnonvi. « Je (Ndlr : Roger Gbégnonvi)  sais qu’il a une belle plume », soutient le président du parti Restaurer l’espoir.

Toutefois, il fait savoir que cette qualité est mal exploitée par ce dernier. « Il a une belle plume,  mais il a un esprit un peu éteint,  vindicatif,  rétrograde. Il aime critiquer tout le monde facilement…Ce qui est admirable chez Gbégnonvi,  c’est qu’il a une belle plume. Il écrit à l’endroit et à l’envers,  c’est une technique », ironise t-il ensuite.

Pour illustrer ses propos,  Candide Azannaï revient brièvement sur une réaction de Roger Gbegnonvi lorsqu’il avait démissionné de son poste de ministre délégué chargé à la défense. « C’est comme ça qu’un jour,  moi j’ai démissionné,  il me dit non,  que je ne devais pas  publier ma démission,  je ne devais pas démissionner et publier.  Que si je démissionne,  je dois rester caché à cause du chef », raconte t-il.

Face à cela, Candide Azannaï invite Roger Gbégnonvi à se mirer avant de critiquer les autres. « Il faut qu’il se mire un peu avant de s’attaquer aux autres « », recommande t-il.

Puis de conclure, « Roger Gbégnonvi n’est pas  une référence ». Roger Gbégnonvi qui n’a jamais pardonné Boni Yayi après son limogeage du gouvernement ne manquera sans doute pas de répondre à Candide Azannaï

Politique: Boni Yayi donne deux belles leçons à la jeunesse, selon le parti FcBe

Boni Yayi vient de donner deux belles leçons à la jeunesse béninoise. C’est du moins l’avis du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe). A travers une motion de soutien en date du samedi 22 juin adressée au président d’honneur du parti, et dont Kpakpato Medias a reçu copie, le Bureau exécutif national (Ben) a mis en avant le courage de et la fidélité au peuple de Boni Yayi qui a vu son domicile assiéger par les forces de l’ordre pendant plus d’un mois…

Boni Yayi vient de donner deux belles leçons à la jeunesse béninoise. C’est du moins l’avis du  parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe). A travers une motion de soutien en date du samedi 22 juin adressée au président d’honneur du parti, et dont Kpakpato Medias a reçu copie, le Bureau exécutif national (Ben) a mis en avant le courage de et la fidélité au peuple de Boni Yayi qui a vu son domicile assiéger par les forces de l’ordre pendant plus d’un mois.

Pour le Ben, la perte de sa liberté, et la détérioration de sa santé, conséquence de la forte présence des forces de l’ordre à son domicile à Cadjèhoun, n’ont jamais amené l’ancien président de la République à trahir le peuple et à renoncer à la restauration de la démocratie. Selon le Ben, l’ancien président de la République donne ainsi deux leçons à la jeunesse béninoise. « Cette longue épreuve que vous venez de vivre est une leçon mémorable que vous laissez à notre jeunesse à avoir des convictions profondes, et  demeurer fidèle au peuple en tout temps et en toute circonstance », indique le parti.

De quoi amener le Ben à témoigner toute sa gratitude et à adresser ses félicitations à l’ancien président de la République, qui a pu quitter Cotonou le samedi 22 juin pour des soins en France.

« Le  parti FcBe salue votre vision,  et votre courage et votre détermination…le parti FcBe est fier de vous et vous renouvelle sa confiance pour votre leadership avéré », peut-on lire dans le communiqué.

Manassé AGBOSSAGA

Violences à Tchaourou, Savè,..: Le Grap condamne et invite les acteurs à privilégier la paix

Le Groupe de réflexions alternatives et perspectives (GRAP) n’est pas longtemps resté silencieux aux dernières violences enregistrées dans les communes de Tchaourou, Savè. A travers un communiqué signé de son président Roch Gnahoui David et dont Kpakpato Médias a reçu copie, le Grap a condamné ces douloureux évènements. Pour le Grap, chaque acteur politique doit donner du sens à son engagement en faveur de la Nation en priorisant la paix. Nous vous proposons l’intégralité du communiqué.

« LA PAIX : UN IMPERATIF DEMOCRATIQUE

Depuis quelques semaines, des groupes organisés commettent des actes d’une violence tout aussi rare qu’inadmissible sur les personnes et sur les biens dans certaines de nos villes en tentant ainsi de remettre en cause les points marqués par la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté. La destruction et la déprédation gratuite de biens privés et publics, notamment les actes d’incendie de propriété privée, de sièges de commissariat d’arrondissement, de blocage de voies publiques, de rançonnement de la population font partie d’une stratégie générale de trouble à l’ordre public et de déstabilisation de la cohésion nationale. La résistance déclarée par certains aux réformes ne saurait s’extraire de la légalité et de la démocratie. La construction de la paix est un impératif démocratique dans les Etats comme le nôtre, appelé à renoncer à toute facilité et à toute complaisance, afin d’offrir pour chaque citoyen l’opportunité d’une vie meilleure dans un monde apprivoisé par les forces organisées. La construction de la paix n’appelant aucune condition ni discussion, le GRAP convie chaque acteur politique et chaque citoyen à donner du sens à son engagement en faveur de la Nation en renonçant et en condamnant ces violences regrettables. La démocratie n’a d’autre raison ni finalité que d’être un dialogue institué. Il est de la responsabilité des responsables politiques d’en faire la solution de tout, pour tous et partout.

Vive la démocratie,

Vive la paix,

Vive le Bénin,

POUR LE GRAP, le Président. Roch Gnahoui DAVID« 

Assemblée nationale: Le Venezuela congratule Louis Vlavonou

Le Venezuela valide l’élection de Louis Vlavonou au perchoir de l’Assemblée nationale. Pour cause, la République Bolivarienne a, par le biais, de la patronne de sa diplomatie au Bénin adressé ses félicitations au président de l’Assemblée nationale…

Le Venezuela valide l’élection de Louis Vlavonou au perchoir de l’Assemblée nationale. Pour cause, la République Bolivarienne a,  par le biais,  de la patronne de sa diplomatie au Bénin adressé ses félicitations au président de l’Assemblée nationale.

Ce lundi 17 juin 2019, Belen Teresa ORSINI PIC  était à Porto-Novo, pour adresser ses félicitations, mais aussi et surtout celle du président du Venezuela, Nicolas  à Louis Vlavonou, et à tous les 83 députés de la 8ème législature, élus lors des législatives du 28 avril 2019.

« Nous nous retrouvons ici ce matin au siège du parlement du Bénin pour pouvoir réaffirmer notre soutien,  le soutien du gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela au président et toute l’équipe des députés de l’assemblé nationale. Nous venons aussi lui exprimer de la part du président de l’assemblée  nationale constituante député Diosdado Cabello tous les efforts consentis pour l’élection de cet ensemble de députés.  Nous sommes également ici pour réaffirmer  notre désir de former un groupe d’amitié  de parlement entre le Venezuela et la République  du Bénin »,  a déclaré à sa sortie d’audience, Belen Teresa ORSINI PIC selon des propos transcrits et relayés par des médias accrédités au palais des gouverneurs.

Louis Vlav=onnou peut donc compter sur le soutien du Venezuela pour faire face aux critiiques des partis de l’opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Politique-Justice: Une simple question de Me Renaud Agbodjo aux autorités policières toujours en suspens

Le domicile de Boni Yayi est encerclé par les forces de l’ordre depuis le 01 mai dernier. Face à la presse le samedi 15 juin dernier, Me Renaud Agbodjo, l’un des avocats de l’ancien président de la République du Bénin, a confié qu’il attend depuis deux semaines une réponse à une question adressée aux autorités policières. Il souhaite savoir si son client a au moins la liberté de sortir de sa maison à Cadjèhoun pour…

Le domicile de Boni Yayi est encerclé par les forces de l’ordre depuis le 01 mai dernier. Face à la presse le samedi 15 juin dernier, Me Renaud Agbodjo, l’un des avocats de l’ancien président de la République du Bénin,  a confié qu’il attend depuis deux semaines une réponse à une question adressée aux autorités policières. Il souhaite savoir si son client a au moins la liberté de sortir de sa maison à Cadjèhoun pour aller à l’église.

Manassé AGBOSSAGA

Me Renaud Agbodjo interpelle à nouveau les responsables de la Police républicaine. L’avocat de Boni Yayi dit attendre une réponse à une question adressée aux autorités policières.  « J’ai demandé aux autorités policières si Monsieur Boni Yayi peut même aller prier et revenir chez lui à la maison », confie t-il.

Toutefois,  Me Renaud Agbodjo dit attendre en vain depuis deux semaines. «Depuis deux semaines,  j’ai posé la question  à la direction de la Police Républicaine.  Est-ce que Monsieur Boni Yayi peut sortir  de Cadjèhoun pour aller prier dans son église.  Depuis deux semaines,  j’ai posé la question,   on dit qu’on me revient pour la réponse.  Depuis deux semaines,  j’attends», déplore l’avocat du président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent.

Pour Me Renaud Agbodjo, cela traduit le refus des uns et des autres à ne pas assumer leur responsabilité dans la « séquestration » de son client. « Personne ne veut endosser la séquestration de Boni Yayi », conclu t-il.

La question de Me Renaud Agbodjo aux autorités policières n’est  sans doute pas anodine pour qui connait  l’amour du Pasteur  Boni Yayi pour Dieu.